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Les relations avec les Amérindiens
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La crainte des Amérindiens
Les premiers immigrants craignaient les Amérindiens : « Avant de quitter les vieux pays, on nous avait dit qu'il y avait des Indiens au Canada et on nous racontait des histoires macabres de la façon qu'ils scalpaient leurs ennemis et comment ces guerriers et chasseurs détestaient ceux qui traversaient l'océan pour les chasser de leurs terres. Ceux qui s'opposaient à l'émigration, même le prêtre orthodoxe de notre village, racontaient ces histoires pour nous dissuader d'émigrer. » (Ponich, p. 12)
Les nouveaux arrivés ont très tôt appris qu'ils n'avaient rien à craindre, mais les premières rencontres étaient énervantes pour les immigrants ukrainiens. Un immigrant décrit la réaction des mères ukrainiennes lorsque des Amérindiens se sont campés tout près de leurs habitations alord que les hommes étaient partis travailler sur les chemins de fer : « Nous avons vu un jeune Indien, peint avec ses cheveux tressés de chaque bord de sa tête, monter sur un cheval et partir au galop vers nous. C'était notre première expérience avec des Amérindiens et nous étions terrifiés. Il est venu à vingt ou trente verges de nous, a arrêté, nous a regardés et est parti au grand galop. Nos mères ont remercié Dieu que nous n'étions pas molestés d'aucune façon. Ensuite, elles ont pensé que peut-être il était pour revenir avec ses compagnons et nous nous sommes barricadés dans notre petite cabane tout en rentrant dans la maison la hache et tout ce qui se transportait facilement. » (Ponich, p. 14)
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Apprendre des Amérindiens
En observant les autochtones, les immigrants ukrainiens ont pu en apprendre beaucoup sur la chasse et la cueillette dans l'Ouest. Un immigrant ukrainien, M. Ponich, explique que les femmes ont appris, en observant les Amérindiens, que les bleuets étaient bons à manger et où les cueillir. Ils ont aussi appris à chasser la poule des prairies : « Ils tuaient les poules qui se juchaient dans les sapins près de leur campement. Après qu'ils soient partis à l'ouest dans les épinettes de l'autre bord de la prairie, nous avons été à leur campement. Nous avons recueilli les gésiers, le foie, les pieds, les têtes et nous les avons ramenés à notre camp. Nos mères les ont nettoyés et nous avons eu une chaudronnée de soupe au poulet canadien. Cette viande et cette soupe, c'était notre premier goût de la viande sauvage. Nous nous sommes questionnés à savoir si ça ne serait pas possible pour nous d'en chasser nous-mêmes. Quoique nous n'avions que des roches et des bâtons, nous avons réussi à en tuer quelques-unes qui nous a fait un changement dans notre régime quotidien. » (Ponich, p. 14)
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Les jours du traité
Les jours du traité (Treaty Days), les Amérindiens se rassemblaient une fois par an pour recevoir les sommes qui leur étaient dues grâce aux traités qui avaient été signés. « Ils se rassemblaient en grand nombre sur la terre juste au nord du poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Ils fêtaient pendant trois jours avant de se disperser et de retourner à leurs réserves. » (Ponich, p. 12)
Les éleveurs amérindiens
Certains Amérindiens, tout comme les Métis, avaient des villages le long de la rivière avec des lots de terre qui remontaient dans la forêt avoisinante. Ils laissaient leur bétail et leurs moutons pacager dans ces arrières-terres.
Des relations amicales
Les relations entre les Ukrainiens et les Amérindiens (ou Métis) étaient amicales. « Les jeunes assistaient aux festivals ukrainiens et aimaient surtout les noces. Ils étaient attirés par la nouvelle musique et les danses. Ils se délectaient surtout de la nourriture qui était préparée en quantité abondante à cette occasion. Après que le région s'est peuplée, les gens entassés et la voie ferrée construite, beaucoup d'entre eux ont déménagé très loin au nord-est. » (Ponich, p. 18)
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