Page d'accueil
La vie dans l'Ouest
La colonisation
La religion
Le travail
L'éducation
Les loisirs
L'hiver
La santé
Les Métis
Les habitations
Les grands dangers
Les transports
Le progrès
Les Amérindiens
Les Ukrainiens


Page d'accueil
Plan du site
Liens intéressants
Lignes du temps
Cartes géographiques
La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
Les ukrainiens Émigrer au Canada
L'alimentation
La religion
Les habitations
Le travail
La vie quotidienne
Les relations avec les Amérindiens
Les noces ukrainiennes
Retour dans le passé : Albersask 1905
Les hommes quittaient la ferme pour aller travailler à l'extérieur. Dans les premières années, ils allaient travailler en tant que cheminots dans les chantiers de construction de la voie ferrée. Ils quittaient le printemps, une fois qu'ils avaient labouré et semé leurs terres, et revenaient très tard l'automne. Les femmes, avec l'aide de voisins, étaient responsables du foin et des récoltes.

D'autres hommes allaient travailler dans les mines ou dans la forêt comme bûcherons ou dans les villes comme journaliers. Les femmes pouvaient trouver un emploi comme domestiques ou aides dans les restaurants et les hôtels.


Le travail
Les mines de charbon
Les boeufs
Le travail quotidien
La volaille
Le jardin
Le battage
Vanner

Les mines de charbon
Des hommes mariés et des célibataires trouvaient parfois un emploi dans les mines de charbon. La paie était meilleure que dans les chantiers de construction de la voie ferrée. Les plus grosses mines de charbon se retrouvaient en Alberta dans la région de Lethbridge. Le salaire d'un homme dépendait de la quantité de charbon qu'il pouvait extraire et transporter dans une charrette. (Ponich, p. 17)


Les boeufs
Dans les premières années, on travaillait les champs avec des boeufs. Un jeune fermier, lorsqu'il avait un veau mâle, s'en procurait un deuxième. Dans un an ou deux, il aurait donc son équipage de boeufs. Les fermiers en général préféraient les veaux femelles, car cela augmenterait le troupeau et elle lui donnerait éventuellement du lait.

Haut de page
Le travail quotidien
Le père et les fils aînés nettoyaient la grange tôt le matin. En revenant la mère aurait le petit déjeuner de prêt. Les hommes iraient ensuite abreuver le bétail soit au puits ou à un lac ou ruisseau de près. On ne permettait pas au bétail de s'aventurer sur la glace l'hiver. On coupait un trou dans la glace et avec une chaudière, on remplissait une auge ou une cuve. On couvrait le trou avec un sac de foin pour l'empêcher de geler trop fermement.


La volaille
Les poules, les canards et les oies étaient à la charge des femmes. Elles vendaient le surplus d'oeufs au village pour s'acheter le strict nécessaire : du thé, du sucre, du kérosène et du savon. Parfois, elles s'achetaient des aiguilles, des allumettes et du fil à coudre.


Le jardin
À l'exception de labourer le jardin, les hommes aidaient rarement dans le jardin et se préoccupaient plutôt du bétail et de l'élevage des cochons. On portait une attention toute particulière à la récolte des choux. On cultivait, entre autres, des pommes de terre et des betteraves.

Haut de page
Le battage
Dans les premiers temps, les pionniers avaient peu de terre en culture. Les champs étaient semés à la main et on fauchait à la main le foin et les céréales (blé, avoine, orge, etc.) On n'avait pas de batteuse et il fallait utiliser un fléau pour battre les céréales. On empilait ces céréales en gerbes et en meule jusqu'à l'hiver. Lorsqu'il faisait froid, il fallait une surface au grand air. On arrosait le sol avec de l'eau pour le geler et le rendre étanche. Deux hommes maniaient les fléaux. Il fallait s'assurer de frapper le même endroit et de bien se synchroniser pour ne pas se faire frapper.


Vanner
Lorsqu'on avait fini le battage du grain avec les fléaux, il fallait le vanner pour séparer la graine de la balle et la menue paille. Il fallait attendre une journée venteuse pour vanner le grain. Le vanneur jetait le grain en l'air avec une pelle de bois. Le vent séparait la balle et la menue paille de la graine qui tombait par terre. Le vanneur s'assurait de jeter la graine d'une telle façon qu'elle tombe par terre toujours au même endroit. La graine nettoyée de la balle s'empilait donc dans un tas. Il fallait arrêter si le vent tombait. (Ponich, p. 22)

Haut de page



Suite de la section « Les Ukrainiens » :
« La vie quotidienne »




© 2002 La Société francophone de communication de l'Alberta (Tous droits réservés)