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Retour dans le passé : Albersask 1905
Les célébrations religieuses -- Les sacrements
Le baptême
La première communion et la confirmation
Le catéchisme
Le mariage
L'extrême-onction
La mort
Le baptême
Tout enfant catholique se faisait baptiser. C'est le premier des sacrements des Églises chrétiennes. Lorsqu'il n'y avait pas d'église, le missionnaire visitait ses paroissiens et baptisait les enfants. Plus tard, les enfants étaient baptisés à l'église en présence d'un parrain et d'une marraine. À l'époque, beaucoup des prières et des cantiques de l'Église catholique étaient récités ou chantés en latin : « Je suis allé baptiser mon petit Canadien et j'espère que notre credo récité en 3 langues lui attirera les bénédictions de Dieu. La marraine le récitait en anglais, le parrain en allemand et moi en latin. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 31 janvier 1895)

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La première communion et la confirmation
La communion est le sacrement de la réception de l'eucharistie. Lors de la première communion, les enfants mangent l'hostie qui est réellement, selon la tradition catholique, le corps de Jésus-Christ. La confirmation est aussi un sacrement, habituellement administré par l'évêque. Par le passé, ces deux sacrements étaient souvent administrés la même journée.

Voici le programme d'une première communion et d'une confirmation qui a eu lieu le dimanche 5 juin 1898 :
  • Retraite de trois jours pour les Blancs après un mois de catéchisme pour tous chaque jour et pour les Cris pendant 2 à 5 heures par jour.
  • Messe à 8 heures comme d'habitude.
  • Messe de communion chantée à 10 heures à laquelle Monseigneur assistait au trône. (Monseigneur n'avait pas sa crosse, il faut le demander une autre année.)
  • À l'Évangile, annonces seulement.
  • Cantiques anglais, cris et français à la messe et à l'offertoire.
  • Court sermon après la communion du prêtre dans les trois langues.
  • Communion des enfants (2)
  • Fin de la messe.
  • Court sermon dans les trois langues.
  • Dîner au couvent. J'ai fourni une livre de viande par enfant.
  • À 1h30 scapulaire, sermon dans les trois langues.
  • À 3 heures, confirmation de nos deux enfants.
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Cantiques :
  • Esprit Saint -- l'Évêque au trône
  • Sermon sur la confirmation
  • Confirmation
  • Sermon sur la rénovation
  • Rénovation des voeux en chantant « je m'engage »
  • Consécration au Sacré Coeur
  • Consécration à la Sainte-Vierge
  • Bénédiction
  • Point les Ave -- ni Angélus
  • Pas de vêpres

(Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 5 juin 1898)


Le catéchisme
Les enfants, avant de faire leur première communion, devaient faire du catéchisme. Le catéchisme est l'enseignement de la foi et de la moralité chrétienne. Très souvent, les enfants faisaient leur catéchisme à l'école où le prêtre visitait ses paroissiens tous les jours pour y enseigner le catéchisme. Parfois, les jeunes étaient récompensés : « Pique-nique des enfants du catéchisme. Ils ont passé une très bonne journée. C'est pour récompenser ceux qui viennent régulièrement au catéchisme. C'est un puissant stimulant pour eux. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant de 1895)

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Le mariage
Les prêtres regardaient d'un mauvais oeil le mariage de catholiques avec des protestants. Ils décourageaient ces mariages et tentaient de dissuader ceux qui avaient l'intention d'épouser des protestants. Cela ne portait pas toujours fruit : « Le père Lemarchand a visité le docteur Roy qui veut se marier à une protestante. Tout semble inutile. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 17 avril 1899)

Lorsque le mariage avait lieu, les prêtres gardaient toujours l'espoir que les enfants seraient élevés dans la foi catholique. « J'ai baptisé un enfant dont la mère est protestante. Quelle pitié que ces mariages mixtes! » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 17 février 1895)

Le divorce n'était pas admis par l'Église catholique. Lorsque les deux époux ne s'accordaient pas, très souvent le prêtre essayaient de régler les différends. « Le père Jan et moi continuons nos visites après dîner, réconcilions Jos. Lafleur avec sa femme. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 10 janvier 1900)


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L'extrême-onction
Les prêtres visitaient aussi les personnes malades, surtout celles qui souffraient de maladies mortelles. Lorsqu'une personne devait bientôt mourir, on administrait l'extrême-onction. Cela consiste, en partie, à appliquer de l'huile bénite sur la personne qui était malade. « On vient me chercher pour un malade de l'autre bord qui loge dans la demeure des émigrants. Quelle pitié que de voir ce pauvre monde. Je l'ai confessé, lui ai donné le bon Dieu et l'ai administré. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 16 avril 1895)


La mort
Ce n'était certainement pas tout le monde qui pouvait recevoir l'extrême-onction. Comme de nos jours, il y avait des accidents et des morts subites. Il était donc important pour les croyants de vivre une vie pieuse. « Les détails du naufrage de la « Bourgogne » nous parviennent. Heureux ceux qui se préparent tous les jours à paraître devant leur Souverain Juge. » (Inscription dans le Codex historicus de la mission Saint-Joachim datant du 11 juillet 1898)
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Suite de « Célébrations religieuses »
de la section « La religion » :

« Les fêtes »




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