Musée des beaux-arts du Canada / National Gallery of Canada

Bulletin 27, 1976

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Charles Huot et la peinture d'histoire au 
Palais législatif de Québec (1883-1930)

par Robert Derome

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Notes

150 Alan Gowans: Church architecture in New France, University of Toronto Press, Toronto, 1955; Commission des monuments historiques de la province de Québec: Les vieilles églises de la province de Québec 1647-1800, Québec, 1925; Ramsay Traquair: The old architecture of Quebec, MacMillan, Toronto, 1947. Notons cependant le commentaire suivant de Huot: « On sait aussi que cette chapelle [du Palais épiscopal] était construite sur le modèle de la chapelle du Val-de-Grâce, à Paris [...] » (Voir Un gigantesque travail...). Huot se réfère sûrement ici à la description de Bacqueville de la Potherie, et telle que citée par Têtu: « Ses dedans sont magnifiques par son retable d'autel, dont les ornements sont un raccourci de celui du Val-de-Grâce. » (Voir H. Têtu: op. cit., p. 34.) Au sujet du Val-de-Grâce, voir Dictionnaire des églises de France, t. IV, Ouest et Ile-de-France, Robert Laffont édit., Paris, 1968, IVe, p. 113-115.

151 « L'écu semble être meublé d'une croix, ce qui suggère une division en quatre parties comme l'était l' écu royal de 1910. D'autre part, l'écu de 1792 était redivisé à l'intérieur du premier et quatrième quartier. Le premier quartier était parti, c'est-à-dire divisé en deux parties verticalement. Le quatrième quartier aussi parti était chargé d'une pointe (triangle occupant la base de l'écu) et aussi d'un écusson en coeur (petit écu au centre du quartier). Or ces divisions n'apparaissent nullement sur la représentation faite par Huot. » Plusieurs autres détails rendent compte du peu d'intérêt porté par Huot à la science héraldique: supports, heaume, couronne. Lettre d' Auguste Vachon (conservateur, Collections spéciales, APC) à l'auteur, 28 septembre 1976. Les armoiries royales d'Angleterre sont illustrées dans J. H. et R. Pinches: The Royal heraldry of England, dans Heraldry Today, Londres, 1974, p. 205, 214, 236, 258. (L'auteur remercie Robert A. Pichette, président de la Société héraldique du Canada, pour ses judicieux commentaires.) 

152. Jean Palardy: Les meubles anciens du Canada français, Arts et métiers graphiques, Paris, 1963, p. 341 ss.

153 André Beaulieu: L'Assemblée nationale du Québec, L'Éditeur officiel, Québec, 1973, illus. p. 37.

154 Lettre de Pamela Blackstock (conservateur des costumes, Parcs Canada, Ottawa) à l'auteur, 7 octobre 1975.

155 On a vu que Huot avait loué des costumes, probablement de théâtre, alors qu'il travaillait à son tableau à Asnières. Cf. supra, note 59 (24 août 1911).

156 Il existe un dessin de celle-ci de la main de l'auteur. Voir ANQ-Q, AP, François Baillairgé, Journal, p. 136.

157 Voir fig. 24 de laquelle Huot semble s'être inspiré; ce costume peut être celui des gardes du roi. En ce qui concerne Québec, le seul régiment en garnison dans la ville en 1793 est le « 7th Regiment of Foot (Royal Fusiliers) ». Arrivé en 1791, il partira pour Halifax en 1794. « Le costume porté par ce régiment se résume ainsi: habit rouge avec collet, revers et parements bleu foncé, boutonnières blanches (le galon a une ligne bleue) pour les soldats, or pour les officiers. Veste et culottes blanches, guêtres noires, boutons d'étain pour les soldats, or pour les officiers. Ce corps ne portait pas le chapeau (presque bicorne à cette époque) mais le bonnet d'ourson, distinction réservée aux grenadiers et aux régiments de Fusilliers de l'armée britannique. Suspendus à des bandoulières blanches étaient la giberne (noire) du côté droit et la bayonnette du côté gauche. La bandoulière de cette dernière comporte une plaque ovale de cuivre jaune fixée à l'endroit où les deux bandoulières se croisent. Il n'y a pas de ceinturon. » Lettre de René Chartrand (conservateur, Parcs Canada, Ottawa) à l'auteur, 8 mars 1976. R. Chartrand termine sa lettre en affirmant « que le peintre a fait une recherche très sommaire sur ces sujets. »

Pour de plus amples informations, consulter Richard Cannon: Historical record of the 7th regiment or Royal Fusiliers, Parker, Londres, 1847; Cecil C. P. Lawson: A history of the uniforms of the british army, Norman military publications, Londres, 1961, p. 65-67, illus; Hew Strachan: British military uniforms 1768-1796, The dress of the british army from official sources, Arms and armour press, Londres, 1975, p.170-183, 194-199, 206-207, planches 36-37, 52, 53.

158 The Quebec Mercury (31 août 1852). 

159 G. Morisset: La maquette..., p. 223.

160 Alfred Hawkins: Hawkins's Picture of Quebec with historical recollections, publié à compte d'auteur, Québec, 1834, illus. p. 128. La même illustration fut également reproduite dans Les fêtes du troisième centenaire de Québec 1608-1908, Comité du « Livre-Souvenir » des fêtes jubilaires édit., Québec, 1911, p. 88; Ernest Gagnon: Le fort et le château Saint-Louis..., p. 185.

161 A. Hawkins: op. cit., p. 253.

162 The National Portrait Gallery, Lionel Cust édit., Cassell and Company, Londres, Paris, New York et Melbourne, 1901, vol. I, p. 318, illus.

163 Un gigantesque travail...

164 Le sujet du Mirabeau avait fait l'objet d'un concours public en 1831 sous l'initiative du roi Louis-Philippe. Parmi les inscrits, trente-huit artistes avaient été sélectionnés. Voir A. Boime: op. cit., p. 117-118.

165 Ulrich Thieme et Felix Becker: Allgemeines lexikon der bildenden künstler von der antike bis zur gegenwart, E. A. Seemann, Leipzig, 1913, vol. VIII, p. 306-307.

166 Huot a habité Paris de 1874 à 1889. Philippe Hébert séjourna dans la même ville de 1888 à 1894, où fraternisaient les artistes québécois dans leur amicale baptisée « La Boucane ». Hébert habitait Impasse du Maine, tout comme Dalou, avec qui d'ailleurs il se lia. Voir B. Hébert: op. cit., p.68-69.

167 Henriette Caillaux: Aimé-Jules Dalou (1838-1902), Delagrave, Paris, 1935, p. 21, 37, 47-49, 135-136. Le plâtre donné par l'État au Musée de Toul (Meurthe-et-Moselle) en 1891 fut détruit dans l'incendie de 1939. (Lettre de Michel Hachet, conservateur du Musée de Toul, à l'auteur, 1er décembre 1976.)

168 John Hare: L'Assemblée législative du Bas-Canada: députation et polarisation politique, dans Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 27, no 3 (décembre 1973), p. 394.

169 Journal of the House of Assembly, Lower-Canada, John Neilson édit., Québec, 1793, p. 145. « Les absences oscillèrent autour de 60% en moyenne jusqu'en 1808. En 1809 et en 1810, les absences tombèrent à 40% (voir Charles Valois, La Chambre d'Assemblée du Bas-Canada,1792-1815, thèse de maîtrise présentée à l'Université de Montréal, 1960), » Voir J. Hare: op. cit., p. 369, note 9.

170 J. Hare: op. cit., p. 372-374.

171 Les portraits suivants se trouvent aux ANQ-Q, Iconothèque, fonds Livernois: L. de Salaberry (GH97O-186), C. de Lotbinière (N476-29), J. A. Panet (N476-28), P. A. de Bonne (N476-6), 
P. S. Bédard (N272-64), J. Papineau (N476-9), J. McGill (GH770-107), J. Richardson (N476-7). (L'auteur remercie Louise H. Minh, archiviste responsable de ce fonds.)

172 À l'endos du portrait de l'abbé Henri Cimon, peint par Charles Huot et conservé au Petit séminaire de Chicoutimi, on lit sur un billet jauni collé au dos de la toile: « Portrait à l'huile copiée sur une photographie prise chez J. E. Livernois 1897 ».

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