L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

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La période d'assimilation: L'influence Anglaise

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La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    Le gravier n'a rien de semblable. C'est un paria. Il ne .représente quelque chose aux yeux de personne. Le moindre matelot devient près de lui un personnage qui le prime. S'il doit se noyer, c'est très obscurément et il n'a pas l'honneur d'en être un peu responsable. Ce sont les autres qui, en sombrant, l'entraînent à leur suite. Il cherche misérablement sa vie et à grand'peine il trouve de quoi la soutenir. Enfin, il passe la plus grande partie de son temps et de ses journées dans les chauffauts, rude commencement de purgatoire.

    Quel est ce purgatoire dont parle Gobineau ? Sa description est éloquente :

    Un chauffaut, expression normande qui répond au mot échaffaud, est une grande cabane sur pilotis établie moitié dans l'eau, moitié à terre; construite en planches et en rondins on a cherché à ce que l'air pût y circuler aisément. Quelques grandes toiles de navires la recouvrent.

    Une partie du plancher, celle qui est au-dessus de l'eau, notamment, est à claire-voie; et dans cette partie sont rangées des espèces d'établis où l'on décolle la morue. Rien ne peut donner une idée de l'odeur infecte du chauffaut. C'est le charnier le plus horrible à voir. Une atmosphère chargée de vapeurs ammoniacales y règne constamment. Les débris de poisson à moitié pourris ou en décomposition complète accumulés dans l,eau, finissent par gagner l'intérieur du lieu et comme les graviers ne sont pas gens délicats, ils ne songent guère à se débarrasser de ces horribles immondices.

 

 

 

 

 

 

 

 

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