L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

La France et la côte Française jusqu'en 1800

La péche côtière français aprés 1815

Les Acadiens de Terre-Neuvre

L'apport français et breton

Conditions de vie du pêcheur français

Les premiers foyers

L'évolution des communautés Francophones

La vie matérielle

La vie spirtuelle

La période d'assimilation: L'influence Anglaise

L'influence de la technologie moderne et des mass-média

La Renaissance Franco-Terreneuvienne


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    J'ai demandé au prudhomme pourquoi il n'y avait pas de médecin. Il m'a répondu: les armateurs n'ont pas pu s'en procurer. Ce qui veut dire simplement : les armateurs n'ont pas voulu en faire la dépense.

    D'autres officiers de la marine française commentèrent l'absence de médecins au cours du dix-neuvième siècle. En 1872, un rapport cité par de la Morandière nota que des cas de scorbut, d'infections pulmonaires, et de fièvre typhoïde étaient presque toujours mortels, faute d'un traitement adéquat, et des blessures autrement anodines, faute de soins élémentaires, pouvaient amener l'amputation.

    En plus des effets d'un milieu misérable et peu salubre, d'un travail ingrat et fatigant, les graviers devaient considérer l'éventualité du service militaire à la fin de leur carrière sur la côte française. En effet, il faut se rappeler que l'Inscription Maritime, fondée par Colbert en 1670, permettait à ceux qui n'étaient pas pêcheurs professionnels d'embarquer pour la pêche à Terre-Neuve, à condition de s'engager pour une période obligatoire de cinq ans dans la marine. Un certain nombre de témoignages oraux, recueillis chez des Franco-Terreneuviens, suggèrent que quelques déserteurs de la pêche désertèrent exprès pour éviter le service militaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

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