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Quoique les hommes fussent généralement responsables de la chasse, les femmes tendaient aussi des collets. Les femmes étaient responsables de la cueillette ainsi que de préparer et de conserver la viande du gibier qui avait été tué. Elles confectionnaient les vêtements et fabriquaient de nombreux ustensiles et outils essentiels à la survie.
Les forêts du Nord Le travail des femmes
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La cueillette
L'été et l'automne des baies étaient cueillies et séchées ou on les enterrait dans des paniers. Dans l'extrême nord-ouest, ces baies sèches étaient mélangées avec du gras et du poisson pour fabriquer de la « crème glacée esquimaude ». Ailleurs, on ajoutait ces baies à de la viande séchée et à du gras pour en faire du pemmican. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada)
Les vêtements
Les Amérindiens et Indiennes du Nord se vêtaient de jambières, de jupes, de vestes et de chemises. Ces vêtements étaient fabriqués à partir de légères peaux tannées qu'on grattait pour enlever le poil. (Information tirée de l'Encyclopédie du Canada)
« La plupart des vêtements étaient faits en peau d'orignal, de cerf ou de caribou. Les vêtements les plus courants étaient les tuniques, les jambières, les mocassins et les pagnes pour les hommes. Les femmes étaient habillées à peu près de la même manière, mais leurs tuniques descendaient jusqu'aux genoux ou aux chevilles. En hiver, des capes de fourrure, généralement faites de peaux de lapins cousues, protégeaient du froid. Les tuques et les gants étaient faits de fourrure de rat musqué, de castor et d'autres animaux à fourrure. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 14)
Les vêtements d'hiver
Dans l'extrême nord, les vêtements d'hiver étaient fabriqués surtout de peaux de caribou. Contrairement aux vêtements qu'on portait l'été, le poil de caribou n'était pas épilé sur les jambières, les chemises et les manteaux. Le poil de caribou était un excellent isolant pour garder les Amérindiens du Nord bien au chaud. Les chemises étaient taillées en forme de « V » et étaient souvent décorées avec des franges. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 51)
Tanner les peaux
Voici comment les femmes tannaient traditionnellement les peaux : « Les femmes s'occupaient du travail des peaux : elles les épilaient soigneusement, les nettoyaient de tout résidu de chair, les faisaient tremper et les étiraient. Les peaux étaient souvent tannées à la fumée. Les femmes utilisaient des couteaux de pierre pour tailler les peaux, des poinçons pour percer les trous et des aiguilles d'os pour coudre les peaux entre elles à l'aide de tendons provenant du dos ou des pattes du caribou, de l'orignal ou du cerf. La fabrication de la babiche, sorte de corde de cuir remarquablement solide, était une autre des tâches imparties aux femmes. La babiche était utilisée pour attacher les charges diverses, pour corder les raquettes et pour lacer les berceaux. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 15) Cependant, les Amérindiens ont très tôt abandonnés la fabrication d'outils de pierres et d'os en faveur de couteaux et d'outils d'acier qu'ils pouvaient maintenant se procurer en échange de leurs fourrures. Depuis des siècles, les Amérindiens ne taillaient plus le silex pour en faire des outils. Toutefois, les femmes amérindiennes auraient continué à tanner des peaux, quoique de plus en plus de leurs vêtements auraient été confectionnés de tissu obtenu soit du gouvernement lors des jours du traité ou acheté des marchands.
Les teintures
Les vêtements étaient décorés avec des teintures. Des colorants rouge, jaune, bleu et vert pouvaient être fabriqués à partir de fleurs, racines ou de baies sauvages. Les Amérindiennes pouvaient aussi faire des motifs à partir des piquants de porcs-épics et de poils d'orignal. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 14-15)
Les récipients d'écorces
L'écorce de bouleau était indispensable à la vie des autochtones de la forêt. Anciennement, on fabriquait des chaudrons d'écorce étanches pour préparer les repas. Tandis qu'on ne pouvait pas placer ce chaudron directement sur le feu il aurait brûlé il était possible de faire bouillir de l'eau dans ces chaudrons en y ajoutant des pierres brûlantes. De cette façon, l'eau était chauffée jusqu'à ce qu'elle bouille, mais elle n'était pas assez chaude pour brûler l'écorce. Cependant, après l'arrivée des marchands, les Amérindiens auraient pu obtenir des chaudrons en métal qui auraient facilité la cuisson. Toutefois, les Amérindiennes auraient certainement continué à fabriquer des contenants d'écorce : « L'écorce était utilisée pour fabriquer toutes sortes de récipients parmi lesquels des boîtes, des paniers, des corbeilles, des assiettes et des cuillères. Les femmes faisaient parfois des dessins artistiques sur l'écorce en les marquant avec régularité de leurs dents. » (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 13)
Les imperméables d'écorce
Les Amérindiens pouvaient aussi se confectionner de manteaux imperméables à partir de feuilles d'écorce. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 13)
Le bois de chauffage et les filets
Les femmes étaient responsables de ramasser le bois à brûler, de préparer les repas et de fabriquer les filets de pêche. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 15)
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Suite de « Les forêts du Nord » de la section « Les Amérindiens » :
« Les habitations »
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