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Pour faciliter le transport l'hiver, les hommes fabriquaient des raquettes et des toboggans. Ces raquettes étaient indispensables pour se déplacer l'hiver. Chaque tribu avait sa propre forme de raquette, parfois plusieurs. Les Cris utilisaient une raquette ovale qu'on nommait « patte d'ours ». Plus au nord, les Amérindiens avaient des raquettes plus longues et étroites, souvent mesurant jusqu'à deux mètres de longueur. Le devant de la raquette était légèrement relevé pour qu'elle ne reste pas prise dans la neige. Certaines tribus mettaient des amulettes dans leurs raquettes pour se protéger des esprits malveillants. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 53)
Les forêts du Nord Les transports
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Les toboggans
Les bagages étaient empilés sur les toboggans l'hiver. Dans l'extrême nord-ouest, ces traîneaux étaient tirés par des chiens. L'été, les bandes se déplaçaient en canot. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada) Les toboggans étaient formés de pièces de bouleau vert passées à la vapeur et recourbées à une extrémité. Plusieurs pièces étaient rattachées une à côté de l'autre pour ainsi fabriquer un toboggan. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 53)
Le canot d'écorce
« Le canot d'écorce de bouleau était une embarcation légère, élancée et durable, conçue pour naviguer sur les rivières et les lacs nombreux. Il pouvait répondre aux divers besoins d'un groupe de chasseurs. Chez les Saulteux, par exemple, le canot servait à faire la cueillette du riz sauvage qui poussait dans les eaux peu profondes des étangs de la région du lac des Bois. Les feuilles d'écorce de bouleau constituaient le revêtement de ces canots solidement bâtis. Elles étaient cousues les unes aux autres et montées sur une armature de bois à l'aide de filaments de racines d'épinette blanche fendues et pelées et qu'on avait fait tremper. Les joints étaient rendus étanches par l'application de résine de sapin chauffée et de graisse. Transportés aisément lors des portages, les canots pouvaient être réparés avec des matériaux trouvés dans la forêt. » (Information tirée de Les Indiens du Canada : p. 12)
Le collier de charge
Il est plus facile de transporter du matériel lorsque nos mains sont libres et que le poids est soutenu par tout le corps. Les Amérindiens utilisaient donc un collier de charge. Ce collier était une large lanière de cuir que le porteur passait sur son front. Les deux bouts du collier étaient attachés à la charge qui reposait sur le dos du porteur. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 12)
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Le transport des bébés
Les bébés étaient placés dans des sacs doublés de mousse. La mère fixait ensuite le bébé à une planche avec des lanières. Le bébé était debout dans ce berceau de bois. Les pieds du bébé reposaient sur une planchette. La mère pouvait facilement transporter son bébé sur son dos avec un collier de charge. (Information tirée de Les Indiens du Canada, p. 13)
Les caches
Il était nécessaire d'entreposer de la nourriture. Il était impossible de tout transporter, mais il fallait garder cette nourriture entreposée loin de la dent des animaux sauvages. On enterrait très souvent de la nourriture et du matériel dont on n'avait pas besoin dans l'avenir immédiat dans des fosses spécialement aménagées, dans de solides constructions coniques, dans de cairns ou sur des râteliers dans les arbres. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada) Il fallait surtout être vigilant pour protéger la nourriture du carcajou. Si l'on mettait de la nourriture dans un arbre, il fallait enlever l'écorce pour l'empêcher d'y grimper.
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