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Les forêts du Nord L'organisation sociale
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L'organisation sociale
Les autochtones de cette région vivaient dans de petites bandes allant de 25 personnes jusqu'à 400 personnes. Ces bandes étaient composées de familles apparentées. Il n'y avait pas de tribus proprement dit qui avaient une structure politique les chapeautant, mais dans une région donnée on pouvait regrouper de nombreuses bandes qui parlaient un même dialecte et qui avaient des liens de parenté qui les unissaient. Les bandes n'avaient pas de chefs, mais à l'occasion se rangeaient derrière un individu de renommé qui prenait l'initiative d'organiser le commerce, la guerre ou la chasse collective. Les hommes et les femmes avaient tous leur mot à dire dans le processus de décision en ce qui concernait la bande. Un individu ou une famille qui n'était pas d'accord avec une décision prise par la bande était libre de se joindre à une autre bande ou de s'isoler pendant un certain temps. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada)
Le nomadisme
Le gibier était très dispersé dans la forêt du Nord et les bandes indiennes devaient continuellement se déplacer à l'intérieur d'un vaste territoire. La subsistance de la bande reposait sur la chasse, la cueillette de plantes sauvages, la pêche et le piégeage. Chaque bande avait son territoire mais les frontières n'étaient pas fixes. En temps de crise, lorsqu'il n'y avait pas suffisamment de gibier, une bande s'aventurait dans le territoire d'une autre bande. Habituellement, une bande avait des droits exclusifs sur un lac ou une rivière où le poisson était abondant. Autrefois, plusieurs bandes se regroupaient l'été là où la nourriture abondait. Se déplaçant constamment, les Amérindiens de la région subarctique possédaient peu de biens. Très souvent ils préféraient fabriquer les outils et les articles d'usage domestique qu'il leur fallait sur place plutôt que d'être obligés de les transporter. (Information tirée de L'Encyclopédie du Canada)
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