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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Retour dans le passé : Albersask 1905
L'élevage -- Le travail du cow-boy
Protéger les troupeaux
Sevrer les veaux
Le « round-up » ou le rassemblement du bétail
Dresser les chevaux
Des terrains marécageux à foin
La marque de l'éleveur
Le lasso
Marquer l'animal
Une vie rude
Les feux de prairie
Le malheur des uns...
Protéger les troupeaux
Le cow-boy devait protéger le bétail à tout prix. Les cow-boys étaient réputés pour leur bravoure. Par exemple, s'il fallait traverser une rivière inondée pour sauver le bétail de leur patron, ils s'enfonçaient dans le torrent risquant leur vie. (Kelly, 1913: 13)


Sevrer les veaux
L'automne, les cow-boys sevraient les veaux de leurs mères. Les vaches étaient libérées dans la prairie tandis que les veaux étaient clôturés. Ce sont les veaux qui avaient plus de difficulté à survivre leur premier hiver. Les éleveurs les soignaient du foin qu'ils avaient fait dans la prairie et dans les marais. (John Martin)

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Le « round-up » ou le rassemblement du bétail
En 1905, il y aurait toujours eu des rassemblements du bétail. John Martin raconte, par exemple, que le dernier de ces gros rassemblements, ou en anglais « round-up » eut lieu en 1911 lorsque plus de 30 000 boeufs ont été rassemblés pour les amener se faire traiter contre la gale.

« Ces chevaux laissés en liberté par centaines et par milliers, ne s'éloignent jamais de plus de 10 à 20 milles de leur ranch. Les bandes sont nombreuses et peuvent être disséminées dans toutes les directions, parfois très éloignées les uns des autres. Il faut souvent plusieurs jours pour retrouver la bande recherchée. C'est le rôle du cow-boy de les rassembler, de trier. Ainsi que le berger connaît tous ses moutons, même s'ils sont semblables de couleur, de taille et de poids, le cow-boy connaît toutes les bêtes de son ranch. » (Giscard, 1982: 18)

« Tous les animaux vivent en liberté dans la prairie, à l'état sauvage. De temps en temps le propriétaire part à cheval pour les rassembler et reste quelquefois plusieurs jours à les chercher et trier. Ces animaux voient rarement l'homme et deviennent sauvages; le cow-boy, pour les attraper, les suit au grand galop de sa monture et lance le lasso en pleine course. Il manque rarement l'animal visé; il le saisit, le « cabresse » tel qu'indiqué plus haut, soit par le cou, soit par les pattes de devant ou de derrière, ou par les quatre à la fois. » (Giscard, 1982: 18)

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Dresser les chevaux
Un cow-boy devait aussi dresser les chevaux sauvages que l'on rassemblait dans la prairie. Ce n'était pas une tâche facile. Il fallait plusieurs mois pour dresser quelques chevaux.


Les terrains marécageux à foin
Les éleveurs avaient des ententes entre eux pour se partager les terrains marécageux où l'on coupait du foin. Les éleveurs n'avaient pas de clôtures mais ils gardaient leur bétail près de leur concession.


La marque de l'éleveur
La marque était un signe de possession. Les éleveurs du Texas étaient les premiers à marquer le bétail à l'état sauvage qu'ils rassemblaient. Le boeuf était marqué avec un fer brûlant, habituellement sur le côté gauche. Les ranchs avaient des noms colorés : « Flying E », « Bar U », « Diamond O » et « YT ». La marque devait être simple et facilement reconnaissable.


Le lasso
Les cow-boys devaient manier habillement le lasso. À l'occasion, les éleveurs organisaient des compétitions. (Kelly, 1913: 302)

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Marquer l'animal
« Le gouvernement m'a octroyé une étampe pour marquer au fer rouge les animaux, chevaux et bêtes à cornes, indispensable pour les reconnaître et les trier, lorsqu'ils sont en bande. (...) À l'aide de quelques voisins, on cerne les animaux, on les attrape au lasso, dans le corral, puis, on couche l'animal désigné, les jambes liées. Dès que l'on applique le fer rouge, la chair grésille et ce sont les beuglements assourdissants. » (Giscard, 1982: 34)


Une vie rude
La vie du cow-boy était très rude. Il arrivait que le cow-boy soit obligé de surveiller le troupeau la nuit pendant l'hiver. Emmitouflés jusqu'aux oreilles, ils restaient sur leurs chevaux toute la nuit, guettant le bétail. Des fois, les cow-boys y restaient même s'ils avaient les pieds et les jambes gelés. (Kelly, 1913: 14)

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Les feux de prairie
Les éleveurs et cow-boys devaient combattre les feux de prairie. Armés avec de draps mouillés, ils se buttaient au feu jusqu'à ce qu'il soit éteint. Très souvent c'est à cause de la négligence des éleveurs que le feu se répandait dans la prairie. Un éleveur, M. John Martin raconte que le pire feu de la région de Rosebud, en 1905, a été allumé par deux Anglais qui brûlaient un garde-feu autour de leurs meules de foin. Très souvent, un troupeau se faisait brûler. « Tout le bétail de Jack Cumming a été brûlé, étant réduit à des carcasses calcinées ambulantes qu'on devait tirer la journée suivante. » (John Martin) Les trains étaient aussi responsables de nombreux feux. Lorsque le train montait une petite pente, très souvent il y avait des étincelles qui pouvaient aussi mettre le feu dans la prairie. Pour réduire le risque, des garde-feu ont été labourés le long de la voie ferrée.


Le malheur des uns...
Parfois, le malheur des uns fait le bonheur des autres. L'éleveur John Martin explique qu'après un feu qui avait détruit de nombreux boeufs, les Amérindiens d'une réserve avoisinante sont venus tout de suite dépecer les animaux brûlés qui avaient été tirés par les éleveurs. « Le feu et les cendres n'étaient à peine tombés lorsque une longue caravane de travois indiens est venue à Rosebud. (...) La bande la plus nombreuse a pris le tas de Jack Cumming avec à peu près 60 boeufs qu'il avait tiré le jour après le feu. Les peaux ont été enlevées et les carcasses ont été vidées de leurs entrailles. Les quartiers de boeuf ont été transportés à leur campement juste au nord du marais Mile-and-a-half Slough. Là les os ont été enlevés et la viande dépecée. La viande a ensuite été empaquetée et ils ont retourné à leur réserve. Pour la première fois depuis que le bison avait disparu, les Indiens avaient beaucoup de viande pour l'hiver. » (John Martin)
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Suite de « L'élevage » de la section « Le travail » :
La vie des l'éleveurs et des cow-boys




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