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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Retour dans le passé : Albersask 1905
L'élevage -- La vie des éleveurs et des cow-boys
Leurs vêtements
Les repas du cow-boy
La vie des éleveurs vs celle des fermiers
Les ranchs près de la rivière
Leurs maisons
Faire ses propres meubles
Leurs vêtements
Les éleveurs portaient de bottes hautes et des vêtements de travail. Ils se souciaient peu de leurs apparences. La police montée, par exemple, avait presque arrêté un éleveur car on le croyait un vagabond qui s'embarquait clandestinement sur le train. (Kelly, 1913)

Les vêtements du cow-boy étaient très fonctionnels. Le chapeau de feutre avec un bord large protégeait les yeux du cow-boy contre le soleil plus qu'un chapeau de paille. Le mouchoir noir de soie, qu'il portait, protégeait son cou de coups de soleil. Ses jambières de cuir protégeaient ses jambes et les gardaient au chaud l'hiver. Les bottes du cow-boy avaient le talon haut pour empêcher ses pieds de glisser dans un gros étrier, car le cow-boy ne faisait pas une promenade à cheval avec seulement la pointe de ses pieds dans l'étrier et il devait être en mesure de se libérer le pied facilement. C'était une question de vie et de mort, car s'il se faisait jeter de sa monture, il fallait que ses pieds se dégagent facilement, autrement, il aurait pu se faire traîner par terre plusieurs milles. (« The Charm of the Western Cow Boys Life », par Peregrine Acland du Globe, juin, 1907. dans Byfield, 1992: 234)

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Les repas du cow-boy
« La nourriture dans les campements des cow-boys est excellente, meilleure que dans la plupart des hôtels de l'Ouest. Les fèves au lard ne sont pas sa nourriture de base. Ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais, tant qu'il y aura autant de boeuf de si bonne qualité à la portée de la main. Le matin, pour déjeuner, il y a le bifteck, les petits pains, les confitures, le café; pour dîner, du thé et du café, du boeuf d'une forme ou d'une autre, des tomates ou du maïs, de la pouding (généralement au riz et aux prunes), de la tarte, du bon pain, du beurre et des confitures; pour l'heure du thé, du pareil qu'au dîner, mais, en plus, il y a toujours du gâteau. » (« The Charm of the Western Cow Boys Life », par Peregrine Acland du Globe, juin 1907 dans Byfield, 1992: 227)


La vie des éleveurs vs celle des fermiers
Généralement, les éleveurs avaient de meilleures conditions de vie que les fermiers qui étaient pour venir s'installer par la suite. Les éleveurs étaient dispersés et ils s'étaient construits des maisons près des petites rivières, là où il y avait des arbres. Ils avaient construits leurs maisons de bois avec généralement une pièce et parfois plusieurs pièces. Les éleveurs avaient de la viande grâce à leurs troupeaux et, étant donné qu'ils étaient près de petites rivières, ils pouvaient irriguer de petits jardins. L'eau dans la prairie était plutôt rare, surtout s'il n'y avait pas de nappe souterraine pour fournir de l'eau à un puits. Les éleveurs avaient du bois pour chauffer leurs maisons l'hiver, tandis que les fermiers avaient dénudé les quelques arbres qu'il y avait dans la prairie. Ils devaient donc se contenter de brûler de la bouse lorsqu'il n'avait pas de charbon disponible tout près. Lorsqu'on s'éloignait des montagnes Rocheuses, le charbon devenait de plus en plus rare. (McGowan, 1975)

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Les ranchs près de la rivière
Les éleveurs s'installaient près de la rivière. Là, il y avait de l'eau pour eux et pour leur bétail, du bois de chauffage l'hiver (car, dans la prairie, les arbres poussent seulement près des ruisseaux et des rivières) et du bois pour construire leurs maisons et granges. Grâce aux arbres les éleveurs avaient de l'ombre l'été et un brise-vent l'hiver. (John Martin)


Leurs maisons
Les premiers concessionnaires ont très vite dénudé la prairie de ses arbres pour se faire des poteaux pour clôturer leurs terres. Ils se construisaient donc des maisons avec de la tourbe ou faites de contre-plaqué recouvert de papier goudronné.
  • Les huttes de terre
    Les huttes de terre ou les maisons faites de tourbe étaient peu coûteuses et nécessitaient peu de bois. Avec seulement 4$ ou 5$ le concessionnaire pouvait se construire une maison qui répondait aux critères de la loi sur le peuplement des terres. Il fallait premièrement couper la tourbe. On creusait premièrement de long sillons droits mesurant de 30 à 40 cm de large, de préférence dans un marécage asséché, là ou la tourbe était plus compacte et uniforme. On coupait ensuite la tourbe en morceaux de 60 à 80 cm de longueur et 10 cm de profondeur. On empilait ces morceaux de tourbe, tout comme des briques, avec le côté gazonné vers le bas. Deux rangées de ces « briques » étaient empilées pour faire les murs de la maison. On laissait des trous dans les murs pour la porte et les fenêtres. Pour le toit, des planches ou des troncs légers de peupliers étaient posées par dessus les murs et fixés à une poutre. Cette charpente était recouverte tourbe ou de foin et d'une mince couche de terre. La maison mesurait un peu plus de 5m par 7m, conforme aux exigences du gouvernement fédéral. Ces maisons de tourbe étaient petites et sombres. Elles avaient des planchers de terre. Néanmoins, elles étaient plus chaudes l'hiver et plus fraîches l'été. Les murs intérieurs étaient souvent couverts de papier, de tissu ou d'un mélange argileux. (Information tirée de l'Encyclopédie du Canada)
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    On faisait des divisions à l'intérieur de la maison avec des draps et des poteaux. On pouvait agrémenter l'intérieur de ces maisons avec des rideaux et des ornements. Le désavantage étant que lorsqu'il pleuvait, le toit dégoûtait et de la boue tombait du plafond! Aussi, ces maisons étaient aussi une habitation idéale pour les souris. (McGowan, 1975: 157) Avec le temps, cependant, les premiers concessionnaires ont pu s'acheter du bois transporté d'ailleurs. « J'en profite pour acheter au lumberyard, dépôt de bois, toute la planche nécessaire pour bâtir ma nouvelle maison. » (Giscard, 1982: 48)

  • Les maisons de planches
    « En quelques jours nous montons la carcasse de la maison en planches, ma future habitation. Il ne reste plus que le toit à compléter, avec des tuiles de bardeau de cèdre. Les parois sont constituées de trois rangs de planches bouvetées. L'un est cloué sur les solives à l'intérieur et deux autres superposés à l'extérieur. Entre chaque couche, du papier fort imperméable goudronné. De telles maisons sont très chaudes, légères, confortables et souvent très coquettes. » (Giscard, 1982: 49)

  • Les toits de papier caoutchouté
    « Je termine la couverture du magasin avec du papier caoutchouté roofing, dont la pose est plus rapide que le bardeau. » (Giscard, 1982: 51)



Faire ses propres meubles
« Après le charpentier, je dois songer à l'aménagement intérieur, en m'improvisant menuisier, ébéniste. Dans ces pays neufs, l'homme livré seul à lui-même doit apprendre à tout faire. Avec les planches de caisse d'emballage récupérées, je me confectionne des meubles, table, étagères, bureau de travail. Finalement avec des moyens très rudimentaires de fortune, j'arrive à me faire un intérieur coquet et agréable. » (Giscard, 1982: 49)

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Suite de « L'élevage » de la section « Le travail » :
Des épreuves douloureuses




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