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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Le déclin des éleveurs et la fin de l'ère de l'élevage
Les commerces et autres occupations

Retour dans le passé : Albersask 1905
L'élevage -- Le déclin des éleveurs
Le déclin des éleveurs
La haine des éleveurs
La politique
La politique et la colonisation
Les libéraux
La fin de l'ère de l'élevage
L'arrivée des fermiers
Le blé
La fin de l'élevage
L'exportation de bétail en déclin
Le fil barbelé
Les éleveurs ne pouvaient acheter suffisamment de terre et de foin pour entretenir leurs troupeaux. De plus, le gouvernement fédéral ouvrait le pays à la colonisation. Un grand nombre d'éleveurs ont perdu leurs entreprises, leurs terres et leurs troupeaux qui étaient affamés à cause d'entassement. (Kelly, 1913: 52)


La haine des éleveurs
Les éleveurs haïssaient les concessionnaires, ou les « sodbusters » ces défricheurs de tourbe, avec leurs chiens, leurs charrues et leur fil barbelé. Selon un éleveur : « Nous devons prier pour la sécheresse. » (Byfield, 1992: 228) Les chiens des concessionnaires étaient domptés pour éloigner le bétail libre des éleveurs de la concession. Lorsque les concessionnaires s'étaient accaparés de la terre le long de la rivière, les boeufs étaient obligés de marcher sans répit à la recherche d'eau, de pâturage et un endroit où se reposer. Les éleveurs quant à eux étaient accusés de pacager leurs boeufs près des concessions pour obliger les colons à quitter (Byfield, 1992: 229)

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La politique
Les débats politiques au tournant du siècle étaient très vifs et très souvent se réglaient au coup de poing. Les journaux étaient partisans soit des Libéraux (les Rouges), soit des Conservateurs (les Bleus). « Les Conservateurs et les Libéraux ont commencé à se battre un jour devant l'hôtel Palace lorsque le docteur Rose, un Libéral, lisait le journal de Frank Oliver, l'Edmonton Bulletin. Jack Clark a appelé le journal « un torchon libéral » et c'était parti. Mais ce n'était pas très sérieux et ça ne méritait pas la peine d'aller chercher le sergent de la police montée, Jack Marshall. Les Libéraux ont composé une chanson que chantaient les enfants et même eux se mettaient à se battre, surtout lorsqu'on chantait cette chanson. » (John Martin)


La politique et la colonisation
Dans les contreforts, ces petits monts près des montagnes Rocheuses, il fallait dix acres pour chaque boeuf et dans la prairie de 30 à 40 acres. Une famille d'éleveurs et ses quelques cow-boys avec un troupeau de 1000 boeufs nécessitaient donc 50 milles carrés de terre. Un ranch moyen avec 300 boeufs avait besoin, quant à lui, de 15 milles carrés de terre. Ces 50 milles carrés divisés en concessions de 160 acres pourraient, en théorie, accueillir 100 familles nécessitant de la machinerie agricole, des approvisionnements, des écoles et des routes. L'arrivée d'un grand nombre de concessionnaires dans une région créait un véritable boom économique et du jour au lendemain, de petits villages se formaient avec des commerçants pour subvenir aux besoins des concessionnaires. Le gouvernement fédéral et les nouvelles provinces de l'Ouest encourageaient l'immigration à tout prix et même la colonisation de terres médiocres impropres à la culture. (Byfield, 1992: 228)

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Les Libéraux
Le gouvernement de Wilfrid Laurier, élu en 1896, préférait la colonisation des terres des Territoires du Nord-Ouest à l'élevage. Mais même les Conservateurs, qui étaient sympathiques aux éleveurs ont dû limiter les étendues des terres accordées aux éleveurs. En 1892, le gouvernement louait seulement les terres près des rivières, ruisseaux, et marécages. En pratique, cela empêchait la colonisation car sans accès à ces sources d'eaux dans les territoires arides des prairies, la colonisation était presque impossible. Mais cela donnait l'apparence, tout de moins, que ces terres étaient disponibles aux concessionnaires. Cependant, en 1896, les Libéraux ne se sont pas attaqués tout de suite à l'élevage. Le ministre de l'intérieur, Clifford Sifton, sympathisait avec les éleveurs. Cependant, en 1905, Clifford Sifton démissionne du cabinet de Laurier et le député d'Edmonton Frank Oliver lui a succédé. Frank Oliver était farouchement opposé à l'élevage et voulait la colonisation de toutes ces vastes étendues de terres réservées aux éleveurs. Les baux des éleveurs seraient, à quelques exceptions près, tous révoqués en deux ans.

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L'élevage -- La fin de l'ère de l'élevage
L'arrivée des fermiers
Les fermiers ont déplacés les agriculteurs lorsqu'ils ont adapté leurs techniques agricoles à la prairie semi-aride. L'utilisation des semoirs à disques, par exemple, assurait que la graine se retrouve dans l'humidité et qu'elle puisse germer sans pluie. Les fermiers s'assuraient aussi de ne pas dessécher leur sol. Le gouvernement fédéral, ainsi que les nouveaux gouvernements provinciaux de l'Ouest encourageaient l'agriculture au détriment de l'élevage, même dans des territoires impropres à la culture. Habituellement, les vastes étendues des ranchs n'appartenaient pas aux éleveurs : plutôt ils louaient ces terres. Le gouvernement à partir de 1903 a choisi d'annuler les baux pour ouvrir le territoire aux concessions.


Le blé
C'est l'introduction de nouvelles variétés de blé, en 1905, semées l'automne et récoltées l'été suivant qui a permis la culture des terres arides du sud de l'Ouest canadien. Ces nouvelles variétés pouvaient croître plus facilement dans ces terres arides car elles germaient tout de suite après la fonte des neiges et pouvaient croître rapidement grâce à ce fait. Cependant, ce n'était pas suffisant pour assurer de bonnes récoltes et l'existence du concessionnaire dans ces terres était toujours précaire.

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La fin de l'élevage
Tôt dans les années 1910, il n'était même plus possible de songer à devenir éleveur dans les régions où il y avait des colons. Il était maintenant interdit de laisser ses animaux libres dans la prairie. « La colonisation s'est beaucoup accentuée en ces dernières années. Les terres sont presque toutes occupées, et le « herd law », défense de laisser les animaux en liberté, vient d'être décrétée dans le district. Non, maintenant, un ranch dans notre région n'est plus possible. Même le colon ayant quelques animaux ne peut plus les laisser courir. » (Giscard, 1982: 64)


L'exportation de bétail en déclin
En 1906, 75 000 boeufs ont été exportés de l'Alberta. En 1911, seulement 12 000 boeufs ont été exportés. Le blé régnait sur les prairies. En 1906, le gouvernement albertain a dirigé des concessionnaires dans ce qui restait des pâturages des éleveurs. Les éleveurs, pour la plupart ont vendu leurs terres. Les ranchs avec de vastes étendues de terres n'existaient plus. Les éleveurs se sont retranchés surtout dans les contreforts, ces petits monts qui bordent les montagnes Rocheuses en Alberta et là où la culture était définitivement impossible. (Byfield, 1992: 235)


Le fil barbelé
«
Heureusement, ma concession est bien clôturée à 4 rangs de broche (pour éviter que les animaux laissés en liberté y broutent) mais à l'intérieur de celle-ci il y a ma récolte que je me vois obligé de clôturer pour la protéger de mes propres animaux. Il leur reste cependant, pour pacager, la moitié de mon « homestead » (...) » (Giscard, 1982: 64)
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Suite de la section « Le travail » :
Les commerces et autres occupations




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