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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Les commerces et autres occupations

Retour dans le passé : Albersask 1905
L'élevage -- Le travail de l'éleveur
Les éleveurs de l'Ouest canadien
Un viel éleveur sourd français
Le marché pour les boeufs de l'Ouest
Le boeuf à longues cornes du Texas
Des terres arides
La boucherie
Les fluctuations du marché
Les associations
Les éleveurs de l'Ouest canadien
Au tournant du siècle, il y avait environ 1000 éleveurs dans l'Ouest canadien. De ces 1000 éleveurs, environ 250 éleveurs avaient des troupeaux de plusieurs centaines de bétail et certains plusieurs milliers. Certains éleveurs des praires avaient d'énormes ranchs. Les éleveurs louaient les terres dans les Territoires du Nord-Ouest. Le ranch de Walrond avait 120 000 acres, le ranch d'Oxley 100 000 acres et le Northwest Cattle Company avait un ranch de 158 000 acres. La prospérité des éleveurs reposait sur le pâturage à bon marché de leurs bêtes dans la grande prairie et l'exportation de boeufs à Chicago et la Grande-Bretagne.

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Un vieil éleveur sourd français
« Georges Ledoux était un vieux Français qui vivait près de Vigers. Il était un voisin difficile qui n'aimait guère plus que faire courir le bétail et faire de l'argent. Il a premièrement été éleveur au Montana où il est devenu sourd. Il a perdu connaissance dans la prairie à cause d'une fièvre et y est resté trois jours couché par terre. Lorsqu'on l'a trouvé, les fourmis avaient mangé les tympans de ses oreilles. Quoiqu'il était complètement sourd, il pouvait suivre une conversation en lisant sur les lèvres. Il avait toujours avec lui du papier et un long crayon à plomb qu'il coupait en petits morceaux. Il demandait aux personnes d'écrire des propos importants. Il coupait son crayon en de petits morceaux, car une fois qu'ils avaient écrit leurs propos, tout le monde, invariablement, mettait le crayon dans leur poche. Même s'ils partaient avec un bout de crayon, Georges en avait toujours en réserve. Son épouse était la fille d'un chef indien au Montana. Lorsque la réserve a été vendue en 1910, il a retourné au Montana aller chercher sa part. » (John Martin)


Le marché pour les boeufs de l'Ouest
De 1895 à 1905, les bouvillons se vendaient pour 50$. Il fallait trois ans avant que ces bouvillons soient prêts à être vendu au marché. Certains de ces bouvillons étaient vendus à des bouchers des prairies de l'Ouest qui étaient les fournisseurs pour les chantiers de construction de la voie ferrée, la police montée et le gouvernement fédéral qui distribuait du boeuf aux Amérindiens. Lorsque la location des pâturages étaient peu coûteuse -- le prix habituel était de 4 cents de l'acre par an -- et les troupeaux n'étaient pas décimés par la maladie, un hiver rude, les loups, les voleurs de bétail ou les feux de prairie, l'éleveur pouvait s'assurer un bon profit.

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Le boeuf à longues cornes du Texas
Des États-Unis, les boeufs à longues cornes avaient pénétré dans les prairies canadiennes. Cependant, cette espèce originaire du Texas ne pouvait survivre dans les grands froids de la prairie canadienne ce que le terrible hiver de 1906-1907 avait démontré avec des milliers de boeufs morts. À la fin de cette première décade, cette espèce avait disparu de l'Ouest canadien. À leur place, les éleveurs avaient importés de la Grande-Bretagne des bovins plus résistants au froid et les tempêtes, dont les races bovines à cornes courtes Hereford et Shorthorn. (Byfield, 1992: 229)


Des terres arides
Le triangle de Palliser était l'endroit le plus aride des prairies, un véritable désert trop aride pour la culture de céréales. D'ailleurs il fallait 30 à 40 acres de ce piètre pâturage pour pacager un seul animal. Les sécheresses étaient fréquentes et les bonnes récoltes rares. Bon nombre de colons ont tenté leur chance, mais le succès était presque impossible. Une ferme de 160 acres dans le climat presque désertique du triangle de Palliser ne pouvait subvenir aux besoins du concessionnaire et sa famille. Après de longues années, de nombreux concessionnaires ont abandonné leurs terres.

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La boucherie
Un des premiers éleveurs qui faisait la boucherie en Alberta était I. G. Baker. Il achetait tous les animaux qu'il pouvait et vendait le boeuf à la police montée, aux chantiers de construction des chemins de fer et au gouvernement fédéral. Le gouvernement fédéral achetait du boeuf pour les Amérindiens, conforme aux traités qui avaient été signés. Les bouchers achetaient tous les animaux pour 35$ ou 40$ sans discrimination. Les animaux plus vieux étaient réservés aux Amérindiens, car selon la croyance populaire, ils ne pouvaient discerner le boeuf de qualité de celui de piètre qualité. Plusieurs éleveurs ont formé leurs propres entreprises pour faire la boucherie. (Kelly, 1913: 51)


Les fluctuations du marché
Les prix que rapportaient le bétail, les moutons et les chevaux variaient énormément d'une année à l'autre. De 1899 à 1902, par exemple, lors d'une guerre contre les Boers en Afrique du Sud, l'armée britannique avait besoin de beaucoup de chevaux. On en exportait tellement que les éleveurs et la police montée avaient de la difficulté à se procurer des chevaux!


Les associations
Les éleveurs ont très tôt formé des associations : des groupes de pression. En 1895, par exemple, le Live Stock Grower's Association a été fondée. Cette association a enjoint le gouvernement d'accorder une prime pour les loups tués.
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Suite de « L'élevage » de la section « Le travail » :
Le travail des cow-boys




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