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La vie dans l'Ouest Le village virtuel Retour dans le passé : Albersask 1905
La vie dans l'Ouest Retour dans le passé : Albersask 1905
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Retour dans le passé : Albersask 1905
L'élevage -- Des épreuves douloureuses
La gale
L'anthrax
Les loups
Les coyotes
L'hiver
La gale
En 1904, les éleveurs du Canada ont été touchés durement par la gale. La gale est une infection contagieuse de la peau qui est causée par un arachnide microscopique qui creuse dans l'épiderme de la peau où elle dépose ses oeufs. La gale provoque l'éruption de vésicules et de vives démangeaisons. Voici la description qu'en fait un éleveur de l'Alberta :

«
Au tournant du siècle, nous avons entendu beaucoup parler de la gale dans le sud où la peau tombait littéralement du dos du bétail. Cependant, nous étions assez loin au nord et nous espérions que la quarantaine du gouvernement empêcherait la gale de se rendre au nord. Mais, en 1904, la gale était rendue jusqu'à la rivière Rosebud et des baignades ont été construites. » (John Martin)

D'énormes cuves pour baigner le bétail dans une solution d'eau, de créosote et de soufre ont été construites. Des milliers de bétail ont dû être rassemblés et poussés dans ces cuves pour tuer le parasite responsable de la gale.

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L'anthrax
L'anthrax est une autre maladie très dévastatrice pour les éleveurs qui s'attaque à la fois aux moutons, au bétail et aux chevaux. Voici les symptômes de cette maladie : l'épaule de devant s'enfle et lorsque touché avec la main, il y a un son de craquement et la peau lorsque coupée est noire. La maladie est invariablement fatale. Il n'était pas possible de soigner un animal qui avait été touché par la maladie, mais il était possible d'inoculer le bétail contre la maladie. Les éleveurs devaient aussi brûler ou enterrer les carcasses des animaux infectés. Les régions infectées étaient mises en quarantaine : c'est-à-dire l'on empêchait le mouvement de bétail, de mouton et de chevaux de la région. L'on brûlait aussi la prairie, là où les animaux infectés avaient pacagé, autrement des animaux qui y iraient manger pourraient être infectés à leur tour.


Les loups
Le loup des plaines n'existe plus maintenant; sauf pour quelques-uns au Texas, l'espèce est éteinte. Autrefois, ce loup chassait le bison qui errait sur la prairie. Cependant, le bison est disparu avant les loups. En 1905, il y avait toujours des loups sur la prairie. Les éleveurs ont mené la lutte pour exterminer ce loup. À l'incitation des éleveurs, une prime était payée pour chaque loup tué. C'était difficile de chasser ces loups et cela exigeait beaucoup de temps. Cependant, certains Métis se sont mis à chasser ces loups pour leur prime. Chassés, piégés et empoisonnés, cette espèce de loups est maintenant éteinte au Canada.

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Les coyotes
Les éleveurs s'attaquaient aussi aux coyotes. Pour chasser cet animal, les éleveurs avaient des meutes de chiens. L'éleveur partait à cheval avec ses chiens sur la prairie l'hiver. Lorsque les chiens avaient la piste du coyote ils le poursuivaient jusqu'à ce qu'ils l'épuisent et l'entourent.


L'hiver
Le plus grand danger pour les éleveurs était un rude hiver. L'hiver, le bétail pouvait habituellement survivre très bien en mangeant l'herbe sèche de la prairie. Il n'y avait que les veaux nés le printemps qui n'hivernaient pas sur la prairie et qui étaient nourris au foin. Les éleveurs se fiaient aux chinooks pour fondre la neige et ainsi exposer l'herbe : contrairement aux chevaux, les vaches sont incapables de piocher dans la neige pour manger. Les éleveurs coupaient suffisamment de foin pour nourrir seulement les veaux, les quelques animaux trop maigres pour survivre l'hiver et les montures (les chevaux). Les vaches à lait mangeaient le fumier des chevaux. L'hiver que les éleveurs redoutaient était celui sans chinook et avec de nombreuses tempêtes. Avec l'herbe enfouie sous la neige, le bétail n'avait rien à manger. Les vaches, qui mouraient de faim, n'avaient que l'écorce de bouleau et de petites branches pour assurer leur subsistance. Des milliers d'animaux sont morts lors de l'hiver meurtrier de 1906-1907 : « Un endroit privilégié par le bétail était les creux des petits ravins. Les animaux, qui souffraient, étaient à l'abri dans ces dépressions jusqu'à ce que la mort les libère de leurs souffrances. J'ai trouvé, un jour, un de ces trous remplis d'animaux qui agonisaient. Miséricordieusement, je les ai tués. » (John Martin)
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Suite de « L'élevage » de la section « Le travail » :
La loi




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