Procession des vieillards
La préparation se fit dans une loge, où les prières et les supplications se continuèrent pendant un assez long espace de temps. (Notes sur la fête du Soleil,
p. 25)
Alors une procession s'organisa, composée des vieillards de la classe des « soldats » (...) chantant et s'accompagnant du tambour...
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Les trois présidents
La particularité du jour fut la présence, dans la petite cabane de branchages, au fond de la grande loge, de trois hommes qu'on nomme Etapiskatsimin. Ils sont presque nus et peinturés l'un en jaune, l'autre en blanc, et le troisième d'une couleur intermédiaire, avec un croissant de lune représenté deux fois sur chaque jambe, deux fois sur chaque bras et une fois sur la poitrine; ils ont plusieurs plumes d'aigle attachées l'une au bout de l'autre qui leur pendent aux poignets et ils portent au cou le petit sifflet Ikkiyatis [sifflet sacré]. (Notes sur la fête du Soleil, p. 26)
Depuis le moment où ils entrent dans cette petite cabane, ils sont soumis au jeûne le plus rigoureux pendant tout le temps qu'ils y demeureront, c'est-à-dire jusqu'à deux ou trois jours consécutifs, nuits comprises. Ils peuvent cependant, vers le milieu de la nuit, sucer un peu de pellicule raclée sous l'écorce des arbres.
De leur abri de verdure, ils s'unissent au chant et accomplissent certaines danses de leur façon, en sifflant dans leur rustique instrument, et en affectant de regarder le soleil autant que leur vue peut le supporter. (Notes sur la fête du Soleil, p. 26)
Puis ils se couchent et se reposent ou dorment et, de temps en temps, ils se lèvent de nouveau pour recommencer leur danse monotone et très peu mouvementée. (Notes sur la fête du Soleil, p. 26)
Chants et récits des vieillards
Les vieux battent toujours le tambour. Une bande de femmes et de jeunes filles, rangées en arrière d'eux, s'unissent à leur chant, à l'octave supérieure.
De temps en temps, quelqu'un s'avance au milieu de l'enceinte et raconte ses exploits guerriers, mais en quelques mots seulement et avec peu d'intérêt. Parfois aussi quelqu'un l'interrompt par une plaisanterie. (Notes sur la fête du Soleil, p. 27)
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