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La fête du soleil – Le premier jour
La danse du foyer
Parade des captures de guerre
Festin sacré et diverses cérémonies

La danse du foyer
On avait creusé la place du foyer en forme de rectangle entre la porte d'entrée à l'est et l'arbre central. De même la place de la niche au fond, où on doit ériger une sorte d'abri ou de cabane de branchages, avait été aussi creusée d'environ un demi pied, avec un petit talus sur trois côtés recouvert d'une petite plante rampante qui semble appartenir à la famille des conifères. (Notes sur la fête du Soleil, p. 22)
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Pendant ce temps-là, les jeunes gens de la classe des compagnons, qui battaient le tambour depuis le milieu de la journée, se rangèrent en deux bandes. Ils étaient peinturés de différentes façons et avaient revêtu les insignes de leur degré d'initiation : bonnets de médecine (...) avec longue crinière de plumes d'aigle. Chaque bande était escortée de deux cavaliers. Les chevaux étaient également peinturés ou tatoués. Tous ces jeunes gens, qui composaient la classe des guerriers, avaient leurs fusils et tenaient de plus en main une baguette ornée, au bout, d'une plume d'aigle. (Notes sur la fête du Soleil, p. 23)

Ils approchèrent, chantant et battant le tambour, se rangèrent en face de la porte d'entrée de la loge du Soleil et entrèrent successivement, puis se rangèrent des deux côtés à l'intérieur. Les chevaux caracolèrent un instant autour de la place du foyer, puis les cavaliers mirent pied à terre et les chevaux furent amenés.

Alors, une sorte de danse s'organisa, consistant à avancer et à reculer en marquant la cadence par les pieds et le mouvement du corps.

Pendant ce temps, les vieux jouaient avec acharnement de leurs crécelles et quelques groupes de femmes s'unissaient au chant en terminant chaque fois par un mouvement spécial de la langue.

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Parade des captures de guerre
La danse terminée, tout le monde s'assit et se mit à battre le tambour en chantant.

Alors commença comme une parade dans laquelle quelques-uns des guerriers, surgissant tout à coup, montraient, tout en chantant et dansant, l'arme ou l'objet qu'ils avaient pris à l'ennemi : fusil, couteau, hache de guerre, casse-tête, bonnet à corne, etc. Cela constituent ce qu'on pourrait appeler la parade des captures de guerre. (Notes sur la fête du Soleil, p. 23-24)


Festin sacré et diverses cérémonies
On a apporté ensuite les mets du festin, baies sauvages, riz et autres friandises, suivant que chacun pouvait en procurer. Il y avait ainsi un grand nombre de chaudières que les femmes revêtues de leurs beaux habits apportaient devant les guerriers. De là, les chaudières furent distribuées à la ronde et chacun ne s'occupa, pour quelques temps, que de déguster la part qui lui était échue. (Notes sur la fête du Soleil, p. 24)

Les jeunes guerriers, autant que j'ai pu le remarquer, ne prirent pas part au festin. Ils se contentèrent, pendant ce temps, de fumer religieusement le calumet, qu'ils avaient pris soin de faire bénir par quelques vieux, à leur choix, avant de l'allumer. Pour cette bénédiction, ils ont présenté le calumet non allumé à celui des vieux qu'ils préfèrent. Celui-ci, recevant le calumet, prononce une longue prière, puis le remet pour le faire allumer par celui qui l'a présenté. On le reçoit, comme il a été dit plus haut, en passant les mains tout le long des bras du sorcier, depuis les épaules jusqu'aux mains, en prononçant une sorte d'acclamation approbative qui peut être regardée comme l'amen à la prière qui vient d'être prononcée. Dans cette prière, le vieux demande pour celui qui lui présente le calumet longue vie et prospérité, grand nombre de chevaux et toutes sortes de biens temporels. (Notes sur la fête du Soleil, p. 24-25)

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Suite de « La fête du soleil »
de la section « Les Amérindiens » :

« Le deuxième jour »




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