Consultation sur les pratiques de vente des grandes entreprises de services de télécommunication canadiennes

Numéro d’inscription de la ROP : 028-18
Numéro de contrat : 3201706
ISSN: BC92-101/2018E-PDF
Numéro de catalogue: 978-0-660-28610-5
Valeur du contrat: 161,950$
Date d’attribution du contrat : 8 août 2018
Date de livraison : 12 octobre 2018

Préparé pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). communications@crtc.gc.ca

This report is also available in English.

À moins d’avis contraire, il est interdit de reproduire le contenu de cette publication, en totalité ou en partie, à des fins de diffusion commerciale sans avoir obtenu au préalable la permission écrite de l’administrateur du droit d’auteur du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Si vous souhaitez obtenir du gouvernement du Canada les droits de reproduction du contenu à des fins commerciales, veuillez demander l’affranchissement du droit d’auteur de la Couronne en communiquant avec:

Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)
Ottawa (Ontario)
Canada
K1A ON2
Tél.: 819-997-0313
Ligne sans frais: 1-877-249-2782 (au Canada seulement)
https://applications.crtc.gc.ca/contact/fra/librairie

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, 2018. Tous droits réservés.

Téléchargez ce rapport en PDF.

Table des matières

Figures

Énoncé de neutralité politique

À titre de cadre dirigeant d’Ipsos, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les documents livrés ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques et les positions des partis ni quoi que ce soit sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Mike Colledge
Président
Affaires publiques Ipsos

Principaux résultats

L’objectif de ce sondage d’opinion publique (SOP) était d’examiner les allégations relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses des entreprises de télécommunications au Canada afin de dégager des données factuelles à l’appui d’un rapport demandé par le gouverneur en conseil.

Le SOP visait à déterminer dans quelle mesure les techniques de vente jugées agressives ou trompeuses par les Canadiens sont répandues, comment les Canadiens voient ces tactiques et la fréquence d’utilisation d’un ensemble donné de tactiques pour lesquelles la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) reçoit couramment des plaintes. Le SOP cherchait également à évaluer le degré de préoccupation des Canadiens quant à ces pratiques au sein des télécommunications dans leur ensemble, ainsi que leur volonté de voir le gouvernement s’attaquer à ces problèmes.

Globalement, quatre Canadiens sur dix (40 %) qui ont répondu au sondage du panel en ligne estiment s’être trouvés dans une situation où une entreprise de télécommunications a utilisé des techniques de vente jugées agressives ou trompeuses, la majorité d’entre eux indiquant que l’expérience la plus récente datait de la dernière année (60 % des répondants visés par ces tactiques ou 24 % de tous les Canadiens).

Les techniques de vente agressives ou trompeuses sont encore plus courantes dans le cas d’un ensemble de tactiques précises, la majorité des Canadiens affirmant avoir ressenti de la pression pour acheter des produits ou services dont ils ne voulaient pas (55 %) et quatre personnes sur dix affirmant qu’un représentant au soutien technique avait déjà tenté de leur vendre des produits ou services lors d’une interaction de soutien (39 %).

La plupart des Canadiens s’avouent préoccupés par certains aspects de l’industrie canadienne des télécommunications, la vaste majorité se disant préoccupés ou très préoccupés par les techniques de vente trompeuses (58 %), alors que près de la moitié se disent tout aussi préoccupés par les techniques de vente agressives (48 %).

Parmi les personnes touchées par des techniques de vente agressives ou trompeuses, rares sont celles qui ont pris des mesures significatives pour régler le problème. Certaines ont parlé de leur expérience à leurs amis et à leur famille (48 %) et, même si quatre personnes sur dix (39 %) ont porté plainte auprès de leur fournisseur, très peu se sont adressées à la CPRST (8 %).

Beaucoup de Canadiens jugent que des mesures doivent être prises à tous les paliers de gouvernement pour régler le problème (77 % sont d’accord), et une forte majorité croit qu’il revient au CRTC d’agir (74 % sont d’accord).

Canadiens les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses

Différences entre les principaux fournisseurs

Différences entre les groupes démographiques

Différences entre les francophones et les anglophones

Comparaison avec les résultats du sondage volontaire

Introduction

Ipsos a été mandatée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour mener un sondage d’opinion publique sur les techniques de vente des principaux fournisseurs de services de télécommunication au Canada.

Contexte et objectifs

Le 6 juin 2018, le CRTC a reçu l’ordre du gouverneur en conseil de produire un rapport sur les techniques de vente des principaux fournisseurs de services de télécommunication au Canada, dans le but précis d’examiner les allégations de techniques de vente agressives ou trompeuses, l’ampleur de cette pratique et son incidence sur les consommateurs, ainsi que les solutions potentielles. Le rapport définitif doit être soumis le 28 février 2019.

La demande du gouverneur en conseil est motivée par l’inquiétude croissante exprimée par les Canadiens en ce qui concerne les techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications.

Le CRTC comprend les préoccupations des Canadiens. Ainsi, il a lancé une consultation publique le 16 juillet 2018. Il a aussi entrepris un sondage d’opinion publique (SOP) pour évaluer à quel point lesdites techniques sont courantes et perçues comme agressives ou trompeuses. Le présent rapport porte sur le SOP réalisé dans le cadre de la consultation du CRTC.

Le fait d’inclure un SOP dans son rapport au gouverneur en conseil permet au CRTC d’évaluer l’étendue du problème, de recueillir l’opinion des Canadiens et d’encourager la participation au processus de consultation. Le CRTC estime qu’il est essentiel de prendre en compte différents points de vue dans le sondage et le dossier public. Il s’est notamment assuré de faire participer au sondage des personnes incapables de se présenter aux audiences publiques, ainsi que des groupes de gens pouvant être plus vulnérables en raison de leur âge, d’un handicap ou de barrières linguistiques, y compris des Canadiens qui présentent un handicap, des aînés, des membres de communautés allophones et des personnes vivant dans une petite municipalité ou une région éloignée. Il est également primordial que les opinions des francophones, des anglophones et des membres des communautés de langue minoritaire soient reflétées dans le SOP.

Les principaux objectifs de recherche du SOP sont les suivants :

Méthodologie

Le SOP commandé par le CRTC a été réalisé en deux phases principales, incluant une étude qualitative et une étude quantitative, comme le montre le tableau ci-dessous. En annexe du rapport se trouvent des renseignements méthodologiques ainsi que des copies du questionnaire de l’étude quantitative et du guide de discussion de l’étude qualitative.

Description Détails Dates du sondage
Étude qualitative
Aînés

2 groupes de discussion en région urbaine (Calgary et Halifax)

2 groupes de discussion dans de petites communautés/régions rurales (Val-d’Or et Sault Ste. Marie)

  • Sault Ste. Marie, jeudi 6 septembre
  • Halifax, lundi 10 septembre
  • Calgary, jeudi 13 septembre
  • Val-d’Or, lundi 17 septembre
Personnes atteintes d’un handicap 10 entrevues approfondies par téléphone/en ligne
  • Du mercredi 5 septembre au vendredi 14 septembre
Grand public des régions rurales

1 groupe de discussion en ligne à Whitehorse, au Yukon

1 groupe de discussion en ligne à Prince George, en C.-B.

  • Whitehorse, mercredi 12 septembre
  • Prince George, jeudi 13 septembre
Troisième langue parlée à la maison

1 groupe de discussion en ligne à Toronto, en Ontario

1 groupe de discussion en ligne à Vancouver, en C.-B.

  • Toronto, lundi 10 septembre
  • Vancouver, lundi 10 septembre
Communauté de langue officielle minoritaire

1 groupe de discussion en ligne à Saint-Boniface, au Manitoba et à Moncton, au Nouveau-Brunswick

1 groupe de discussion en ligne à Montréal, au Québec

  • Saint-Boniface/Moncton, jeudi 20 septembre
  • Montréal, mardi 11 septembre
Étude quantitative
Sondage du panel en ligne

Sondage réalisé auprès d’un échantillonnage de n = 1 603 Canadiens adultes de 18 ans ou plus. L’échantillonnage a été réparti par groupe d’âge, sexe et région dans une proportion représentative des Canadiens adultes

Suréchantillonnage de francophones (n = 206)

  • Du lundi 27 août au dimanche 9 septembre
Sondage public à participation volontaire Sondage hébergé sur le site du CRTC et annoncé sur les comptes de réseaux sociaux du CRTC; réalisé auprès de n = 7 075 personnes
Sondage papier Disponible sur demande en appelant au numéro sans frais du CRTC. Sondage papier rempli par n = 1 personne

Notes aux lecteurs

Résultats détaillés

1. Connaissance du problème

Cette section porte sur la connaissance de thèmes importants liés à l’industrie des télécommunications et la reconnaissance guidée des techniques de vente agressives ou trompeuses utilisées par les fournisseurs de services de télécommunication au Canada.

Connaissance spontanée de thèmes liés à l’industrie des télécommunications

Lorsqu’on demande aux participants d’indiquer de façon spontanée ce qu’ils ont entendu à propos de l’industrie des télécommunications dans la dernière année, la réponse qui revient le plus souvent est : l’impression que les prix sont élevés et augmentent avec le temps.

Les autres sujets le plus souvent mentionnés par les Canadiens sont, notamment, les progrès technologiques, la concurrence accrue et la perception que les consommateurs au Canada paient plus cher que dans d’autres pays développés.

Figure 1 : Notoriété spontanée des enjeux dans le secteur des télécommunications

Figure  1 : Notoriété spontanée des enjeux dans le secteur des  télécommunications

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q13. S’il y a lieu, qu’avez-vous entendu à propos du secteur des télécommunications au cours de la dernière année?

Notoriété spontanée des enjeux dans le secteur des télécommunications - version texte

Reconnaissance guidée des techniques de vente agressives ou trompeuses de l’industrie des télécommunications au Canada

Plus de quatre personnes sur dix (44 %), soit une forte minorité de Canadiens, sont au courant du problème que pose l’utilisation de techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada.

Figure 2 : Notoriété assistée des techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  2 : Notoriété assistée des techniques de vente agressives  ou trompeuses

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q15. Avant aujourd’hui, aviez-vous déjà entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans le secteur des télécommunications au Canada?

Notoriété assistée des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

Résultats qualitatifs

La plupart des participants connaissent les techniques de vente agressives ou trompeuses utilisées par les entreprises canadiennes de télécommunications ‒ certaines tactiques étant plus méprisées que d’autres ‒ même ceux qui n’en ont pas fait l’expérience.

2. Ampleur du problème et perceptions

Cette section porte sur le degré de préoccupation des Canadiens relativement à différents aspects de l’industrie des télécommunications au Canada, ainsi que la proportion de Canadiens qui disent avoir été visés personnellement par des techniques de vente agressives ou trompeuses et le moment où ont eu lieu ces expériences.

Préoccupations liées à l’industrie des télécommunications

Une forte majorité de Canadiens se disent préoccupés par certains aspects de l’industrie des télécommunications au Canada. Les préoccupations les plus marquées concernent :

Figure 3 : Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications

Figure  3 : Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications?

Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications - version texte

Près de la moitié des Canadiens se disent également préoccupés par les techniques de vente agressives (48 %), tandis que près de quatre personnes sur dix sont préoccupées par l’importance de la concurrence dans l’industrie des télécommunications au Canada (41 %), la durée des contrats (40 %) et, dans une moindre mesure, l’accès aux services dans les régions rurales (34 %).

Figure 4 : Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications

Figure  4 : Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications?

Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications - version texte

Ampleur du problème

Quatre Canadiens sur dix (40 %) affirment avoir eu personnellement à composer avec des techniques de vente qu’ils jugent agressives ou trompeuses auprès de fournisseurs de services de télécommunications canadiens.

Figure 5 : Exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  5 : Exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q16. Avez-vous déjà été exposé à des techniques de vente que vous jugez agressives ou trompeuses de la part de fournisseurs canadiens de services de télécommunication?

Exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

Moment de l’expérience

Parmi les quatre personnes sur dix qui disent avoir été visées par des techniques de vente jugées agressives ou trompeuses, la vaste majorité situent leur expérience dans la dernière année (60 %) ‒ à savoir dans les 6 derniers mois (trois sur dix; 29 %) ou dans les 6 à 12 derniers mois (31 %). Le tiers ont indiqué que l’expérience remontait à plus d’un an, mais qu’elle s’était produite dans les cinq dernières années (34 %). Enfin, moins d’une personne sur dix dit avoir vécu une telle situation il y a plus de cinq ans (7 %).

Figure 6 : Dernière fois qu’on a vécu la situation

Figure  6 : Dernière fois qu’on a vécu la situation

Base: Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)

Q17. À quand remonte la dernière fois que vous avez vécu cette situation?

Dernière fois qu’on a vécu la situation - version texte

Résultats qualitatifs

De nombreux participants croient que les entreprises de télécommunications établissent leurs prix de façon injuste pour les consommateurs.

Plusieurs méthodes d’établissement des prix mentionnées par les participants à l’étude qualitative sont une source de préoccupation :

Les participants aimeraient pouvoir choisir d’interagir avec leur fournisseur de services de télécommunication plutôt que d’y être forcés.

Quelques participants se disent consternés de voir que les entreprises de télécommunications s’adonnent à des activités de vente et de marketing excessives puisqu’ils dépensent déjà une somme considérable en services tous les mois; ils ont l’impression qu’on leur vend constamment de nouveaux produits et services.

L’expérience des clients peut varier non seulement d’un fournisseur de services de télécommunication à l’autre, mais aussi auprès d’un même fournisseur.

3. Expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses

La présente section porte sur la façon dont les Canadiens décrivent leurs propres expériences au chapitre des techniques de vente trompeuses ou agressives, la proportion de Canadiens qui ont été victimes de certaines activités considérées comme des techniques de vente trompeuses ou agressives de la part des fournisseurs de services de télécommunication et les mesures qu’ils ont prises à la suite de cette expérience.

Description des expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses

Parmi les personnes qui ont déclaré avoir personnellement été exposées à des techniques de vente agressives ou trompeuses, soit 4 répondants sur 10, 32 % affirment avoir été exposées à des pratiques agressives et 30 % disent avoir été exposées à des pratiques trompeuses. Parmi les autres enjeux couramment mentionnés figurent la vente sous pression à la porte (7 %), des problèmes de facturation (7 %) ou un piètre service à la clientèle (5 %).

Figure 7 : Éventail des expériences vécues par rapport aux techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  7 : Éventail des expériences vécues par rapport aux techniques de vente  agressives ou trompeuses

Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)

Q18. Qu’avez-vous vécu? Veuillez être aussi précis que possible.

Éventail des expériences vécues par rapport aux techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

Dans leurs mots...

Ci-après figure la transcription des commentaires formulés dans les plus importantes catégories de réponses ouvertes.

Techniques ou représentants de vente insistants ou agressifs
Publicités, promesses ou rabais qui se sont avérés faux ou trompeurs

Expériences personnelles en matière de techniques de vente agressives ou trompeuses

Lorsqu’on leur demande s’ils ont été exposés à des techniques de vente en particulier, un peu plus de la moitié des Canadiens (55 %) déclarent avoir interagi avec un vendeur faisant la promotion de produits ou services de télécommunication qui ne les intéressaient pas, tandis qu’une minorité importante (39 %) affirment avoir eu affaire à des représentants au soutien technique tentant de leur vendre des produits ou services lors d’un appel ou d’une interaction de soutien.

Environ 3 Canadiens sur 10 ont été exposés aux techniques de vente suivantes : offre de rabais ou réduction dont les modalités diffèrent de celles proposées initialement par le fournisseur (32 %); vendeurs donnant des renseignements au sujet de produits ou services de télécommunication qui se révèlent être faux (31 %); ou offre de rabais ou réduction dont les modalités ne sont pas dévoilées avant l’achat (28 %).

Figure 8 : Expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses spécifiques

Figure  8 : Expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses  spécifiques

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q21. Avez-vous personnellement déjà vécu l’une ou l’autre des situations suivantes?

Expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses spécifiques - version texte

Mesures prises par les clients ayant été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Voici les mesures les plus couramment prises par les répondants ayant été exposés à une technique de vente qu’ils jugent agressive ou trompeuse :

Près d’une personne sur 10 (8 %) a formulé une plainte à la CPRST directement. En revanche, près de 2 personnes sur 10 n’ont pris aucune mesure (18 %).

Figure 9 : Actions prises après avoir été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  9  : Actions prises après avoir été  exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)

Q19. Qu’avez-vous fait à ce sujet?

Actions prises après avoir été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

Profil des Canadiens ayant été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses

Une fois le profil des répondants établi d’après leurs données démographiques, un certain nombre de différences notables émergent entre ceux ayant été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses et les autres.

En effet, les Canadiens qui disent avoir fait l’objet de techniques de vente agressives ou trompeuses sont statistiquement plus susceptibles de répondre aux critères suivants :

Figure 10 : Profil des répondants par âge, genre, région et type de contrat

Figure  10  : Profil des répondants par âge,  genre, région et type de contrat

Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711), ceux qui n’ont pas été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=1 098)

Profil des répondants par âge, genre, région et type de contrat - version texte

Figure 11 : Profil des répondants par revenu, statut d’autochtone, présence d’un handicap, enfants à la maison, langue la plus souvent parlée à la maison et fournisseur de services actuel

Figure  11  : Profil des répondants par revenu,  statut d’autochtone, présence d’un handicap, enfants à la maison, langue la  plus souvent parlée à la maison et fournisseur de services actuel

Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711), ceux qui n’ont pas été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=1 098)

Profil des répondants par revenu, statut d’autochtone, présence d’un handicap, enfants à la maison, langue la plus souvent parlée à la maison et fournisseur de services actuel - version texte

Résultats qualitatifs

Bon nombre de participants au sondage ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, lesquelles ont toutes été très mal accueillies. D’autres pratiques semblent susciter, en revanche, des réactions mitigées. De façon générale, les techniques de vente et de marketing les plus frustrantes sont celles dans lesquelles le consommateur se sent contraint de prendre part à l’interaction; à l’inverse, les méthodes les mieux perçues sont celles qui permettent au client de consulter l’information au moment et de la manière qui lui conviennent.

4. Attitudes et opinions à l’endroit des techniques de vente agressives ou trompeuses

La présente section expose de manière plus vaste les attitudes et les opinions des Canadiens à l’endroit des techniques de vente agressives ou trompeuses.

Attitudes et opinions

La grande majorité des Canadiens, soit environ les trois quarts, sont d’accord avec les énoncés suivants :

Figure 12 : Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  12  : Attitudes et opinions envers des  techniques de vente agressives ou trompeuses

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

Une forte majorité de Canadiens et de Canadiennes convenaient également de ce qui suit :

En comparaison, 4 répondants sur 10 convenaient du fait que toutes les entreprises utilisent des techniques de vente agressives ou trompeuses sous une forme ou une autre, et que c’est une pratique normale en affaires (41 %). Une proportion un peu plus faible de participants au sondage étaient d’avis que la préoccupation en ce qui concerne les techniques de vente agressives ou trompeuses de la part des fournisseurs canadiens de services de télécommunication est exagérée (30 %).

Figure 13 : Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses

Figure  13  : Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou  trompeuses

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte

5. Réaction aux solutions potentielles

La présente section décrit la position des Canadiens à l’égard d’une série de solutions potentielles pour répondre aux plaintes relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses des entreprises de télécommunications au Canada. Il y est aussi question de la notoriété de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST).

Appui ou objection aux solutions potentielles

À plus de 80 %, les Canadiens se sont dit fortement pour les solutions suivantes :

Figure 14 : Appui ou objection aux solutions potentielles

Figure  14  : Appui ou objection aux solutions  potentielles

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q23. Dans quelle mesure êtes-vous pour ou contre l’adoption des mesures suivantes afin de freiner la hausse des plaintes?

Appui ou objection aux solutions potentielles - version texte

Résultats qualitatifs

Les participants ressentent beaucoup d’impuissance face aux entreprises de télécommunications. Ils croient ne disposer d’aucun moyen pour se protéger. Par conséquent, le fait de parler des solutions potentielles durant les discussions a suscité un grand intérêt.

Même si les gens savent, dans une certaine mesure, que l’industrie est réglementée, la plupart ne croient pas qu’il existe des règlements quant à l’établissement des prix ou aux techniques de vente et de marketing. Un participant s’est fait dire que si les prix des services de télécommunication au Canada étaient plus élevés qu’ailleurs, c’est en raison des exigences réglementaires imposées aux fournisseurs par le CRTC.

“Il y a un mois, un organisme de réglementation, et c'est probablement le CRTC, a identifié les gros fournisseurs dont on parle comme étant agressifs et comme quoi ils n'offrent pas un service équitable. Et ça n'a rien changé.” - Aînés, Calgary

La plupart des répondants indiquent que les mesures prises devraient faire l’objet d’une surveillance par un tiers neutre, comme un organisme de réglementation gouvernemental ou indépendant. Les participants sont réticents à ce que l’industrie ou des fournisseurs de services de télécommunication supervisent une telle initiative. Ils sont d’avis que ces derniers verraient à leurs propres intérêts et non à ceux des consommateurs.

“Non, ça serait comme charger le renard de s'occuper du poulailler.” - Aînés, Halifax

Notoriété de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST)

Une minorité des participants (30 %) avaient déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant de répondre au sondage.

Figure 15 : Notoriété du CPRST

Figure  15  : Notoriété du CPRST

Base : Tous les répondants (n=1 809)

Q20. Aviez-vous déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant d’entreprendre ce sondage?

Notoriété du CPRST - version texte

Résultats qualitatifs

6. Canadiens les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses

L’une des visées essentielles de la recherche sur l’opinion publique commandée par le CRTC était de s’assurer que les groupes de gens les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses étaient inclus dans la consultation afin de déterminer si leur expérience diffère de celle des autres Canadiens.

Parmi les gens considérés comme les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses figurent ceux qui suivent :

Le volet quantitatif du sondage a fourni des échantillons de taille suffisante pour permettre une analyse parmi les Canadiens ayant un handicap (n = 338), les aînés (n = 388) et les allophones (n = 195). Les autres groupes de gens, plus difficiles à atteindre, ont été consultés par l’entremise du volet qualitatif de la recherche, lequel incluait des séances pour tous ceux jugés plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses.

Présence d’un handicap

Les personnes qui déclarent avoir un handicap (n = 338) étaient plus susceptibles que les autres d’avoir été exposées à des techniques de vente qu’elles jugent agressives ou trompeuses. Elles sont aussi plus susceptibles d’exprimer des inquiétudes quant aux coûts des services imposés par les fournisseurs de services de télécommunication.

Figure 16 : Différences d’expérience et de niveau de préoccupation parmi ceux ayant un handicap

Figure  16   : Différences d’expérience et de niveau de  préoccupation parmi ceux ayant un handicap

Base : Tous les répondants (n=1 809), présence d’un handicap (n=338), pas de handicap (n=1416)

Différences d’expérience et de niveau de préoccupation parmi ceux ayant un handicap - version texte

Quant à l’importance de chacune des techniques de vente agressives ou trompeuses, elle n’est pas plus élevée chez les personnes ayant un handicap que chez les autres. Leur appui envers les solutions potentielles présentées correspond à celui de la population canadienne en général.

Figure 17 : Différences d’expérience et de soutien à l’action parmi ceux ayant un handicap

Figure  17   : Différences d’expérience et de soutien à  l’action parmi ceux ayant un handicap

Base : Tous les répondants (n=1 809), présence d’un handicap (n=338), pas de handicap (n=1416)

Différences d’expérience et de soutien à l’action parmi ceux ayant un handicap - version texte

Aînés (65 ans et plus)

Les Canadiens de plus de 65 ans (n = 388) sont moins susceptibles d’évoquer une exposition à des techniques de vente agressives et trompeuses, tant du point de vue général que du côté de pratiques précises. Les aînés ayant déjà été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses sont plus susceptibles que le reste de la population d’évoquer un incident remontant à plus d’un an.

Bien que le problème semble relativement moins important au sein de ce public, les aînés figurent parmi les plus enclins à vouloir que tous les paliers de gouvernement travaillent à résoudre le problème et que le CRTC prenne des mesures. Les aînés étaient aussi plus enclins que le reste de la population à soutenir les solutions potentielles proposées.

Figure 18 : Différences d’expérience parmi les aînés

Figure  18  : Différences d’expérience parmi les aînés

Base : Tous les répondants (n=1 809), aînés (n=388)

Différences d’expérience parmi les aînés - version texte

Figure 19 : Différences d’expérience, d’attitudes et de soutien à l’action parmi les aînés

Figure  19  : Différences d’expérience, d’attitudes et de  soutien à l’action parmi les aînés

Base : Tous les répondants (n=1 809), aînés (n=388)

Différences d’expérience, d’attitudes et de soutien à l’action parmi les aînés - version texte

Membres de communautés allophones

Les membres des communautés allophones sont définis comme étant ceux qui parlent plus souvent une autre langue que l’anglais ou le français à la maison (n = 195). Les répondants de ces communautés sont plus susceptibles d’avoir été personnellement exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, en général, que le reste de la population (50 % contre 40 % dans l’ensemble); par ailleurs, la fréquence déclarée pour certaines techniques de vente agressives ou trompeuses est également plus élevée dans ce groupe que dans le reste de la population, notamment :

Les répondants des communautés allophones semblent également réagir quelque peu différemment de la population générale envers les techniques de vente agressives ou trompeuses. Ils sont moins susceptibles de penser que tous les ordres de gouvernement doivent travailler de concert pour régler le problème (69 % chez les allophones; 77 % dans l’ensemble de la population); que les entreprises de télécommunications sont trop préoccupées par les profits et pas suffisamment par la protection des consommateurs (69 % chez les allophones; 76 % dans l’ensemble de la population); et que celles qui utilisent ces techniques de vente tentent d’inciter les plus vulnérables à acheter des produits ou des services dont ils n’ont pas besoin (66 % chez les allophones; 75 % dans l’ensemble de la population). Ils sont également plus susceptibles de penser que toutes les entreprises ont recours à des techniques agressives ou trompeuses et qu’il s’agit d’une pratique normale en affaires (51 % chez les allophones; 41 % dans l’ensemble de la population) et que les préoccupations concernant les techniques de vente au Canada sont exagérées (40 % chez les allophones; 30 % dans l’ensemble de la population).

Si ces communautés sont moins favorables aux solutions potentielles, la grande majorité de leurs membres sont toutefois d’accord avec chacune des solutions présentées :

Figure 20 : Différences d’expérience, d’attitudes et de soutien à l’action parmi les communautés allophones

Figure  20  : Différences d’expérience, d’attitudes et de  soutien à l’action parmi les communautés allophones

Base : Tous les répondants (n=1 809), ceux provenant des communautés allophones (n=195)

Différences d’expérience, d’attitudes et de soutien à l’action parmi les communautés allophones - version texte

Résultats qualitatifs

Bien que le fait d’appartenir à un groupe vulnérable n’ait eu aucune incidence pour bon nombre de répondants qui ont dû négocier avec des fournisseurs de services de télécommunication, des thèmes récurrents se dégagent toutefois selon les groupes :

7. Différences entre les principaux fournisseurs

La présente section porte sur les différentes réponses obtenues sur les principaux fournisseurs de services de télécommunication. Au début du sondage, nous avons demandé aux répondants de nommer leur fournisseur pour chacun des principaux services de télécommunication qu’ils utilisent présentement (c.-à-d. Internet résidentiel, téléphonie cellulaire, service de télévision et téléphonie résidentielle). Ceux qui se disent abonnés à au moins un service auprès de chacun des principaux fournisseurs ont été regroupés et analysés.

La taille de l’échantillon est suffisante pour analyser les données du sondage sur les quatre plus grands fournisseurs : Rogers (n = 509), Bell/Aliant (n = 545), Vidéotron (n = 332) et Telus (n = 443); les autres ont été regroupés dans la catégorie « autres » (n = 1 036).

Voici les principales différences qui ressortent de l’analyse, par fournisseur :

Figure 21 : Différences de notoriété, d’expérience et de niveau de préoccupation parmi les clients des principaux fournisseurs de communication

Figure  21  : Différences  de notoriété, d’expérience et de niveau de préoccupation parmi les clients des  principaux fournisseurs de communication

Base : Tous les répondants (n=1 809), clients de Rogers (n=509), clients de Bell/Aliant (n=545), clients de Vidéotron (n=332), clients de Telus (n=443), clients d’autres fournisseurs (n=1 036)

Différences de notoriété, d’expérience et de niveau de préoccupation parmi les clients des principaux fournisseurs de communication - version texte

Figure 22 : Différences d’expérience et de soutien à l’action parmi les clients des principaux fournisseurs de communication

Figure  22  : Différences  d’expérience et de soutien à l’action parmi les clients des principaux  fournisseurs de communication

Base : Tous les répondants (n=1 809), clients de Rogers (n=509), clients de Bell/Aliant (n=545), clients de Vidéotron (n=332), clients de Telus (n=443), clients d’autres fournisseurs (n=1 036)

Différences d’expérience et de soutien à l’action parmi les clients des principaux fournisseurs de communication - version texte

8. Différences entre les groupes démographiques

La présente section porte sur les différences en fonction des caractéristiques démographiques, à savoir l’âge, le sexe, le lieu de résidence, le statut autochtone et le fait d’être né au Canada.

Lieu de résidence

Les expériences et les attitudes relativement aux techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada varient en fonction de l’endroit où vivent les répondants. Voici les principales différences entre les lieux de résidence :

Figure 23 : Différences de notoriété, d’expérience et niveau de préoccupation par région

Figure  23   : Différences de notoriété,  d’expérience et niveau de préoccupation par région

Base : Tous les répondants (n=1 809), Ontario (n=611), Québec (n=572), Colombie-Britannique (n=223), Alberta (n=175), Saskatchewan/Manitoba (n=110), Canada atlantique (n=118)

Différences de notoriété, d’expérience et niveau de préoccupation par région - version texte

Figure 24 : Différences d’expérience et de soutien à l’action par région

Figure  24   : Différences d’expérience et  de soutien à l’action par région

Base : Tous les répondants (n=1 809), Ontario (n=611), Québec (n=572), Colombie-Britannique (n=223), Alberta (n=175), Saskatchewan/Manitoba (n=110), Canada atlantique (n=118)

Différences d’expérience et de soutien à l’action par région - version texte

Zone urbaine/rurale

Les expériences et les attitudes relativement aux techniques de vente agressives ou trompeuses varient quelque peu selon que les répondants habitent en zone urbaine (n = 1 647) ou rurale (n = 162). Les zones urbaines et rurales sont déterminées en fonction du code postal résidentiel fourni par chacun des répondants, puis comparées à la définition de Postes Canada d’une zone de service rural, représentée par un code postal formé d’un « 0 » en deuxième position. Voici les principales différences entre les répondants canadiens des zones urbaines et rurales :

Figure 25 : Différences d’expérience, de niveau de préoccupation et de soutien à l’action par région urbaine/rurale

Figure  25   : Différences d’expérience, de  niveau de préoccupation et de soutien à l’action par région urbaine/rurale

Base : Tous les répondants (n=1 809), en région urbaine (n=1647), en région rurale (n=162)

Différences d’expérience, de niveau de préoccupation et de soutien à l’action par région urbaine/rurale - version texte

Groupe d’âge

L’analyse des données a révélé plusieurs différences d’expérience et d’attitude en fonction du groupe d’âge. Voici les principales variations observées en fonction de l’âge des répondants :

Figure 26 : Différences d’expérience par cohorte d’âge

Figure  26   : Différences d’expérience par cohorte d’âge

Base : Tous les répondants (n=1 809), âgées de 18 à 34 ans (n=469), de 35 à 54 ans (n=621), 55 ans et plus (n=719)

Différences d’expérience par cohorte d’âge - version texte

Figure 27 : Différences de soutien à l’action par cohorte d’âge

Figure  27   : Différences de soutien à  l’action par cohorte d’âge

Base : Tous les répondants (n=1 809), âgées de 18 à 34 ans (n=469), de 35 à 54 ans (n=621), 55 ans et plus (n=719)

Différences de soutien à l’action par cohorte d’âge - version texte

Statut autochtone

Même si l’échantillon de gens qui s’identifient comme autochtones est relativement restreint (n = 58), l’analyse des résultats fait émerger des tendances au sein de ces répondants.

La connaissance du problème de techniques de vente agressives ou trompeuses est plus élevée parmi les répondants autochtones, qui sont plus susceptibles d’avoir été exposés à de telles pratiques, tant en général que pour chacune des techniques présentées.

En outre, les répondants autochtones sont plus susceptibles de se dire préoccupés par l’accès aux services en région rurale, mais ont moins tendance à se préoccuper du coût des services dans le secteur des télécommunications au Canada.

Et bien que les répondants de ce groupe soient plus nombreux à évoquer une exposition aux techniques de vente agressives ou trompeuses, leur soutien aux différentes solutions est plus faible que chez l’ensemble des répondants, quoique toujours élevé ‒ une forte majorité de répondants appuient chaque mesure présentée.

Figure 28 : Différences de notoriété et d’expérience par statut autochtone

Figure  28   : Différences de notoriété et  d’expérience par statut autochtone

Base : Répondants nés au Canada (n=1 478), dont Autochtones (n=58) et non-Autochtones (n=1 420)

Différences de notoriété et d’expérience par statut autochtone - version texte

Figure 29 : Différences d’expérience, niveau de préoccupation et soutien à l’action par statut autochtone

Figure   29   : Différences d’expérience,  niveau de préoccupation et soutien à l’action par statut autochtone

Base : Répondants nés au Canada (n=1 478), dont Autochtones (n=58) et non-Autochtones (n=1 420)

Différences d’expérience, niveau de préoccupation et soutien à l’action par statut autochtone - version texte

Naissance au Canada

Les répondants qui ne sont pas nés au Canada (n = 331) ne sont ni plus ni moins susceptibles d’avoir été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses que les autres, mais expriment une plus grande tolérance pour ces pratiques.

En effet, les répondants qui ne sont pas nés au Canada ont moins tendance à s’entendre pour dire que les entreprises de télécommunications sont trop préoccupées par leurs profits et pas suffisamment par la protection des consommateurs. Ils sont cependant plus susceptibles que ceux nés au Canada d’approuver l’énoncé voulant que toutes les entreprises utilisent des techniques de vente agressives ou trompeuses sous une forme ou une autre car c’est une pratique normale en affaires, ainsi que l’énoncé selon lequel la préoccupation en ce qui concerne ces techniques est exagérée. Ils ont également moins tendance à appuyer les mesures potentielles pour réduire les plaintes que les répondants nés au Canada, bien qu’une forte majorité accorde son soutien à chacune des mesures présentées.

Figure 30 : Différences d’attitudes et de soutien à l’action parmi ceux nés au Canada et à l’extérieur du Canada

Figure  30  : Différences  d’attitudes et de soutien à l’action parmi ceux nés au Canada et à l’extérieur  du Canada

Base: Répondants nés au Canada (n=1 478), dont nés au Canada (n=1 478) et nés à l’extérieur du Canada (n=331)

Différences d’attitudes et de soutien à l’action parmi ceux nés au Canada et à l’extérieur du Canada - version texte

9. Différences en fonction de la langue officielle

La présente section porte sur les différences en fonction de la langue officielle. Les données ont été analysées selon que les répondants parlent anglais (n = 1 180) ou français (n = 570).

Voici les principales différences observées, par langue officielle :

Figure 31 : Différences d’expérience par langue officielle

Figure  31   : Différences d’expérience par  langue officielle

Base : Tous les répondants (n=1 809), dont la langue parlée le plus souvent à la maison est l’anglais (n=1 180) et le français (n=570)

Différences d’expérience par langue officielle - version texte

Figure 32 : Différences d’attitudes et de soutien à l’action par langue officielle

Figure  32   : Différences d’attitudes et  de soutien à l’action par langue officielle

Base : Tous les répondants (n=1 809), dont la langue parlée le plus souvent à la maison est l’anglais (n=1 180) et le français (n=570)

Différences d’attitudes et de soutien à l’action par langue officielle - version texte

10. Comparaison avec les résultats du sondage à participation volontaire

La présente section se penche sur les différences entre les réponses du panel et les réponses au sondage public à participation volontaire.

Afin de permettre au public canadien de participer au processus de consultation, une version à participation volontaire du sondage a été créée et rendue accessible sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Au total, n = 7075 réponses ont été obtenues grâce au sondage public à participation volontaire.

Les répondants à ce sondage étaient plus susceptibles d’être des hommes (66 %), âgés de 25 à 44 ans (43 %), et provenant de l’Alberta (20 %) ou du Québec (32 %), comparativement aux proportions réelles de la population canadienne. Un profil détaillé des répondants au sondage à participation volontaire se trouve en annexe.

Les principales différences vont comme suit : les répondants au sondage à participation volontaire sont plus susceptibles d’avoir entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada (87 % des répondants au sondage à participation volontaire contre 44 % des répondants au sondage par panel); et ils sont plus susceptibles d’avoir subi ces techniques, tant de manière générale (80 % contre 40 %) que lors de situations précises, notamment les cas suivants :

Les répondants au sondage à participation volontaire sont aussi plus susceptibles d’être extrêmement préoccupés par tous les éléments de l’industrie des télécommunications énumérés, entre autres par ceux à l’écart le plus grand, soit l’importance de la concurrence (59 % contre 19 %), le coût des services (83 % contre 48 %) et les techniques de vente trompeuses (59 % contre 30 %).

Parmi les répondants qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, les répondants au sondage à participation volontaire sont plus susceptibles d’en avoir parlé à leurs amis ou à leur famille (62 % contre 48 %) et d’avoir changé de fournisseur (31 % contre 25 %), tandis que les répondants au sondage par panel sont plus susceptibles d’avoir porté plainte auprès de leur fournisseur (39 % contre 31 %) ou auprès de la CPRST (8 % contre 4 %).

Les répondants au sondage à participation volontaire sont aussi plus susceptibles d’appuyer les mesures visant à régler le problème des techniques de vente agressives ou trompeuses. La différence est d’au moins 20 % entre les répondants au sondage à participation volontaire et les répondants au sondage par panel qui sont « fortement d’accord » avec chacune des solutions proposées :

Figure 33 : Comparaison de notoriété et d’expérience entre sondage panel et sondage volontaire

Figure  33  : Comparaison de notoriété et  d’expérience entre sondage panel et sondage volontaire

Base : Sondage panel (n=1 809), sondage volontaire (n=7 075)

Comparaison de notoriété et d’expérience entre sondage panel et sondage volontaire - version texte

Figure 34 : Comparaison de niveau de préoccupation et de soutien à l’action entre sondage panel et sondage volontaire

Figure  34 : Comparaison de niveau de  préoccupation et de soutien à l’action entre sondage panel et sondage  volontaire

Base : Sondage panel (n=1 809), sondage volontaire (n=7 075); a été exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses, Sondage panel (n=711), sondage volontaire (n=5677)

Comparaison de niveau de préoccupation et de soutien à l’action entre sondage panel et sondage volontaire - version texte

Profil des répondants

Les données démographiques des répondants au sondage par panel et au sondage à participation volontaire sont présentées ci-dessous. Les données présentées dans les tableaux ci-dessous pour le sondage par panel sont des proportions pondérées.

Figure 35 : Profil des répondants
Âge Sondage par panel Sondage à participation volontaire
18 à 24 ans 11 % 4 %
25 à 34 ans 16 % 22 %
35 à 44 ans 16 % 21 %
45 à 54 ans 19 % 16 %
55 à 64 ans 17 % 19 %
65 ans et plus 21 % 18 %
Sexe
Homme 49 % 66 %
Femme 51 % 34 %
Région
Colombie-Britannique 14 % 10 %
Alberta 11 % 20 %
Saskatchewan 3 % 2 %
Manitoba 4 % 2 %
Ontario 37 % 28 %
Québec 23 % 32 %
Nouveau-Brunswick 2 % 2 %
Nouvelle-Écosse 3 % 2 %
Île-du-Prince-Édouard 1 % -
Terre-Neuve-et-Labrador 2 % 2 %
Revenu
Moins de 40 000 $ 22 % 17 %
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ 18 % 15 %
De 60 000 $ à moins de 100 000 $ 26 % 24 %
100 000 $ et plus 23 % 25 %
Je préfère ne pas répondre 11 % 19 %
Né au Canada
Oui 81 % 86 %
Non 19 % 14 %
Appartenance autochtone
Autochtone 4 % 3 %
Non autochtone 96 % 97 %
Enfants de moins de 18 ans dans le foyer
Oui 28 % 26 %
Non 72 % 74 %

Annexe

Remarque méthodologique détaillée

Sondage par panel quantitatif

1. Méthode du sondage

Ipsos a réalisé un sondage en ligne de 10 minutes auprès d’un échantillon de n = 1809 Canadiens âgés de 18 ans et plus (n = 1 603 personnes de la population générale, avec un suréchantillon de n = 206 répondants francophones). Cet échantillon a été réparti afin de refléter les proportions réelles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Le sondage a été mené du lundi 27 août 2018 au dimanche 9 septembre 2018.

Le sondage a été réalisé auprès d’un public général à l’aide de ressources de cueillette de données d’un sondage par panel et comprend un échantillon d’un panel de Research Now. Les répondants à ce sondage ont été sélectionnés parmi ceux qui s’étaient portés volontaires pour participer à des sondages en ligne. Le panel offre aux participants plusieurs mesures incitatives innovatrices adaptées aux exigences de chaque sondage et tenant compte de la longueur du sondage, du sujet à l’étude et du temps requis pour réaliser un minimum d’entrevues. Un système de points permet aux participants d’échanger des points contre divers articles.

La pondération assure des proportions qui reflètent celles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Ipsos ne calcule pas de marge d’erreur pour les sondages en ligne parce que ces derniers sont considérés comme étant non probabilistes. Un intervalle de crédibilité est utilisé à la place. L’intervalle de crédibilité pour un échantillon de cette taille est de ± 2,8 % dans 19 cas sur 20.

Le tableau ci-dessous compare l’échantillon non pondéré aux résultats par région, âge et sexe du Recensement de 2016, et en expose la répartition pondérée sur les plans géographique et démographique.

Figure 36 : Base de sondage
Définition Taille de l’échantillon
non pondérée
Proportions de l’échantillon Proportions du Recensement de 2016
Âge
18 à 24 ans 197 11 % 11 %
25 à 34 ans 280 16 % 16 %
35 à 44 ans 294 16 % 16 %
45 à 54 ans 324 19 % 18 %
55 à 64 ans 329 17 % 17 %
65 ans et plus 386 21 % 21 %
Sexe
Homme 877 49 % 49 %
Femme 932 51 % 51 %
Région
Île-du-Prince-Édouard 9 1 % >1 %
Nouvelle-Écosse 47 3 % 3 %
Nouveau-Brunswick 31 2 % 2 %
Québec 574 23 % 23 %
Ontario 608 37 % 38 %
Manitoba 63 4 % 4 %
Saskatchewan 47 3 % 3 %
Alberta 176 11 % 11 %
Colombie-Britannique 223 14 % 14 %
Terre-Neuve-et-Labrador 31 2 % 2 %
2. Taux de réponse

Le tableau ci-dessous présente la répartition des réponses ainsi que le taux de réponse du sondage, calculé selon la méthode empirique de l’ARIM. Cette méthode est utilisée pour les sondages par téléphone, mais peut en partie s’appliquer aux sondages en ligne.

Figure 37 : Calcul du taux de participation
Calcul pour le sondage par panel Nombre
Total d’invitations envoyées par courriel   14 572
Non résolu (U) (sans réponse) 12 001
Admissible – non-réponse (IS) 203
Le répondant qualifié raccroche (incomplet) 203
Admissible – réponse (R) 2 368
Quota excédentaire 100
Autre inadmissibilité 459
Entrevues complétées 1 809
Taux de réponse = R/(U+IS+R) 16 %
3. Analyse du biais de non-réponse

L’échantillonnage est assujetti à un éventuel biais de non-réponse. Plus précisément, ce sondage n’inclut pas les membres de la population qui n’ont pas accès à Internet (ni sur un ordinateur ni sur un appareil mobile) ou qui ne sont pas en mesure de répondre à un sondage en français ou en anglais. De plus, certains groupes provenant du public sont systématiquement moins susceptibles de répondre à des sondages. Les variations des proportions ont été corrigées lors de la pondération afin de refléter les données du Recensement de 2016.

Sondage public quantitatif à participation volontaire

Ipsos a réalisé un sondage en ligne de 10 minutes auprès d’un échantillon de n = 7 075 répondants. Le sondage a été mené du lundi 27 août 2018 au dimanche 9 septembre 2018. Ce sondage était à participation volontaire et accessible sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Le sondage se faisait sur la plateforme en ligne d’Ipsos et la seule restriction était liée à l’adresse IP. Ainsi, un seul sondage était accepté par adresse IP. Le sondage public à participation volontaire ne se veut pas représentatif de la population canadienne. Le taux de réponse et l’analyse du biais de non-réponse ne peuvent pas être calculés en raison de la nature volontaire de la participation au sondage.

Recherche qualitative

Ipsos a dirigé 10 groupes de discussions (des groupes de 4, en personne; des groupes de 6, en ligne) ainsi que 10 entrevues approfondies auprès de publics considérés comme étant plus exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses.

Les détails de ces séances, soit les dates, le nombre de participants et les mesures incitatives, sont indiqués dans le tableau ci-dessous.

Figure 38 : Détails de l’enquête qualitative sur terrain
Description Détails Nombre de participants Dates Mesures incitatives
Personnes âgées

2 groupes de discussion en région urbaine (Calgary et Halifax)

2 groupes de discussion dans de petites communautés/régions rurales (Val-d’Or et Sault Ste. Marie)

32 au total (8 par séance)
  • Sault Ste. Marie, jeudi 6 septembre
  • Halifax, lundi 10 septembre
  • Calgary, jeudi 13 septembre
  • Val-d’Or, lundi 17 septembre
100 $ par participant
Personnes atteintes d’un handicap 10 entrevues approfondies par téléphone/en ligne 10 au total
  • Mercredi 5 septembre au vendredi 14 septembre
175 $ par participant
Grand public de communautés rurales

1 groupe de discussion en ligne à Whitehorse, au Yukon

1 groupe de discussion en ligne à Prince George, en C.-B.

17 au total (7 au Yukon, 10 en C.-B.)
  • Whitehorse, mercredi 12 septembre
  • Prince George, jeudi 13 septembre
100 $ par participant
Troisième langue parlée à la maison

1 groupe de discussion en ligne à Toronto, en Ontario

1 groupe de discussion en ligne à Vancouver, en C.-B.

19 au total (10 à Toronto, 9 à Vancouver)
  • Toronto, lundi 10 septembre
  • Vancouver, lundi 10 septembre
100 $ par participant
Communauté de langue officielle minoritaire

1 groupe de discussion en ligne à Saint-Boniface, au Manitoba, et à Moncton, au Nouveau-Brunswick

1 groupe de discussion en ligne à Montréal, au Québec

17 au total (8 au Manitoba/NB, 9 à Montréal)
  • Saint-Boniface et Moncton, jeudi 20 septembre
  • Montréal, mardi 11 septembre
125 $ par participant

Il convient de noter que les résultats de la recherche qualitative ne sont présentés qu’à titre indicatif et qu’ils ne sont pas généralisables à la population.

Questionnaire

Sondage quantitatif (Panel/en ligne)

Questions de sélection

1. Quelle est votre date de naissance?

Année

Mois

[Terminez si moins de 18 ans]

2. Quel est votre sexe?

3. Quel est votre code postal? (exemple : A8A 8A8)

[Posez Q4 au panel uniquement]

4. Est-ce que vous ou un membre de votre famille immédiate travaille ou s’exerce dans l’un des secteurs suivants? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

[Si 1, 9, 15 terminez, sinon continuez]

[Posez Q5 au répondants panel et volontaires. au panel, si oui code 9 à Q4, posez Q5]

5. Est-ce que vous ou un membre de votre famille immédiate travaillez pour l’une des organisations suivantes : Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

[Continuez si aucune de ces réponses, sinon terminez]

Questionnaire principale

Type de service et fournisseur

6. Lesquels des services de télécommunication et de télévision suivants avez-vous en ce moment pour votre usage personnel? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

[Si aucune de ces réponses sautez à Q13]

[Posez Q7 si téléphonie cellulaire à Q6]

7. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de téléphonie cellulaire actuel? Veuillez choisir une seule réponse.

[Rotation]

[Posez Q8 si internet résidentiel à Q6]

8. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur Internet actuel? Veuillez choisir une seule réponse.

[Rotation]

[Posez Q9 si télévision à Q6]

9. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de service de télévision? Veuillez choisir une seule réponse.

[Rotation]

[Posez Q10 si téléphonie residentielle à Q6]

10. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de téléphonie résidentielle? Veuillez choisir une seule réponse.

[Rotation]

11. Êtes-vous actuellement lié par contrat à votre fournisseur de services pour l’un ou l’autre de ces services? (c’est-à-dire un engagement pour plusieurs années)?

[Insérez réponse à Q6]

[Posez Q12 si plus d’une réponse à Q6]

12. Est-ce que l’un ou l’autre de ces services fait partie d’un forfait d’un seul fournisseur (c.-à-d. achetez-vous plus d’un produit ou service auprès d’un seul fournisseur qui sont vendus comme produit/forfait combiné)?

[Posez Q13 si sondage panel]

13. S’il y a lieu, qu’avez-vous entendu à propos du secteur des télécommunications au cours de la dernière année?

[Insérez réponse]

14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications? Veuillez indiquer une seule réponse par élément.

[Rangées][Rotation]

[Colonne]

15. Avant aujourd’hui, aviez-vous déjà entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans le secteur des télécommunications au Canada?

16. Avez-vous déjà été exposé à des techniques de vente que vous jugez agressives ou trompeuses de la part de fournisseurs canadiens de services de télécommunication?

[Si oui à une occasion ou oui à plus d’une occasion à Q16, posez Q17, Q18 et Q19. sinon sautez à Q20]

17. À quand remonte la dernière fois que vous avez vécu cette situation?

[Posez Q18 uniquement au sondage panel]

18. Qu’avez-vous vécu? Veuillez être aussi précis que possible.

[Insérez réponse]

19. Qu’avez-vous fait à ce sujet? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

[Rotation]

20. Aviez-vous déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant d’entreprendre ce sondage?

[Montrer sur un écran séparé après Q17] La Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) est un organisme indépendant financé par l’industrie dont le mandat est d’aider à régler les plaintes des consommateurs relatives aux fournisseurs canadiens de services de télécommunication et de télévision.

21. Avez-vous personnellement déjà vécu l’une ou l’autre des situations suivantes? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants. Veuillez indiquer une réponse par élément.

[Rotation]

23. Dans quelle mesure êtes-vous pour ou contre l’adoption des mesures suivantes afin de freiner la hausse des plaintes? Veuillez indiquer une réponse par élément.

[Posez Q24 au sondage panel uniquement]

24. Y a-t-il d’autres commentaires que vous aimeriez formuler?

[Insérez réponse]

Question démographiques

Les prochaines questions servent uniquement à des fins de classification statistique. Veuillez indiquer la réponse qui vous décrit le mieux. Nous tenons à vous assurer que vos réponses seront tenues strictement confidentielles.

25. Avez-vous déjà travaillé pour une entreprise de télécommunication au Canada?

26. Quel a été le revenu total avant impôts de votre foyer en 2017?

27. Y a-t-il des enfants de 18 ans ou moins qui vivent dans votre foyer?

28. Êtes-vous né au Canada?

[Posez Q29 si oui à Q28]

29. Est-ce que vous vous identifiez comme une personne autochtone?

30. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? Si vous parlez plus d’une langue à la maison, veuillez choisir les deux langues les plus utilisées.

[Deux réponses maximum]

31. Est-ce que l’un ou l’autre des énoncés suivants s’applique à vous? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.

Merci. Voilà qui met fin à nos questions pour aujourd’hui. Nous vous remercions de votre participation à ce sondage.

Guide de discussion

Groupes de discussion et entrevues en profondeur

Déroulement de l’entrevue

Accueil et introduction 5 Minutes
Section 1 : Contexte 15 Minutes
Section 2 : Techniques de vente et de marketing 45 Minutes
Section 3 : Réactions aux solutions potentielles 20 Minutes
Conclusion et dernières questions 5 Minutes
Durée totale de l’entrevue 90 Minutes*

* La durée sera modifiée pour les entrevues en profondeur de 60 minutes

Programme détaillé de l’entrevue

Accueil par le modérateur (5 minutes)

À moins d’indication contraire, toutes les questions sont ouvertes.

Section 1 : contexte (15 minutes)

Nous sommes ici aujourd’hui afin de discuter des entreprises canadiennes de télécommunications.

Q1. Tout d’abord, j’aimerais savoir avec quel fournisseur de services de télécommunications vous faites affaire et quelle est votre relation avec cette entreprise. Comment avez-vous choisi votre fournisseur actuel et votre forfait?

Éléments pour sonder :

Q2. Quels renseignements avez-vous cherchés ou consultés avant de choisir un fournisseur? Qui a pris part au processus de décision?

Éléments pour sonder :

Q3. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait ou insatisfait de vos fournisseurs et des forfaits qu’ils proposent? Qu’est-ce qui vous plaît ou vous déplaît?

Éléments pour sonder :

Section 2 : techniques de vente et de marketing (45 minutes)

Pour la majeure partie de notre discussion d’aujourd’hui, nous aimerions connaître votre expérience avec le service des ventes et du marketing de votre fournisseur actuel de services de télécommunications.

Q4. Pouvez-vous me raconter des expériences positives que vous avez eues lors d’interactions avec le service des ventes et du marketing de votre fournisseur? Qu’est-ce qui a rendu l’expérience profitable? Veuillez me la raconter en détail.

Q5. Pouvez-vous me raconter des expériences négatives lors d’interactions avec le département des ventes et du marketing de votre fournisseur? Qu’est-ce qui a rendu cette expérience désagréable? Veuillez me la raconter en détail.

Le modérateur sonde et note :

Détailler l’expérience autant que possible – le récit des événements par le participant, la façon dont il décrirait l’interaction et le sentiment qu’elle a suscité chez lui.

Q6. Au sujet de ces expériences négatives, avez-vous réagi ou assuré un suivi par la suite?

Éléments pour sonder :

Q7. Je vais énumérer quelques techniques de vente particulières; veuillez me dire si vous y avez déjà été exposé, et si c’est le cas, ce à quoi ressemblait l’interaction. Si vous n’y avez pas été exposé, j’aimerais tout de même savoir ce que vous aimez ou ce qui vous préoccupe à leur sujet.

Q8. Avez-vous déjà été exposé à une situation où vous n’aviez pas manifesté d’intérêt ni même exprimé de désir d’en savoir plus au sujet de produits ou de services, mais qui vous ont tout de même été vendus par votre fournisseur? Veuillez me parler de cette expérience. Comment vous sentiez-vous après coup?

Éléments pour sonder :

Section 3 : réactions aux solutions potentielles (20 minutes)

Q9. Je vais vous lire différentes mesures qui pourraient être prises pour essayer de diminuer le nombre de plaintes; j’aimerais connaître votre avis sur chacune, à la fois les aspects positifs et les inconvénients potentiels.

Q10. Y a-t-il d’autres mesures qui pourraient aider les consommateurs comme vous dans ces situations et ce genre d’interactions?

Dernières questions et conseils (5 minutes)

Q11. Quels sont vos derniers commentaires et conseils à l’intention de mon client? Manquait-il quoi que ce soit à notre discussion sur ce sujet aujourd’hui?

Remercier et conclure