Numéro d’inscription de la ROP : 028-18
Numéro de contrat : 3201706
ISSN: BC92-101/2018E-PDF
Numéro de catalogue: 978-0-660-28610-5
Valeur du contrat: 161,950$
Date d’attribution du contrat : 8 août 2018
Date de livraison : 12 octobre 2018
Préparé pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). communications@crtc.gc.ca
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À titre de cadre dirigeant d’Ipsos, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les documents livrés ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques et les positions des partis ni quoi que ce soit sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Mike Colledge
Président
Affaires publiques Ipsos
L’objectif de ce sondage d’opinion publique (SOP) était d’examiner les allégations relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses des entreprises de télécommunications au Canada afin de dégager des données factuelles à l’appui d’un rapport demandé par le gouverneur en conseil.
Le SOP visait à déterminer dans quelle mesure les techniques de vente jugées agressives ou trompeuses par les Canadiens sont répandues, comment les Canadiens voient ces tactiques et la fréquence d’utilisation d’un ensemble donné de tactiques pour lesquelles la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) reçoit couramment des plaintes. Le SOP cherchait également à évaluer le degré de préoccupation des Canadiens quant à ces pratiques au sein des télécommunications dans leur ensemble, ainsi que leur volonté de voir le gouvernement s’attaquer à ces problèmes.
Globalement, quatre Canadiens sur dix (40 %) qui ont répondu au sondage du panel en ligne estiment s’être trouvés dans une situation où une entreprise de télécommunications a utilisé des techniques de vente jugées agressives ou trompeuses, la majorité d’entre eux indiquant que l’expérience la plus récente datait de la dernière année (60 % des répondants visés par ces tactiques ou 24 % de tous les Canadiens).
Les techniques de vente agressives ou trompeuses sont encore plus courantes dans le cas d’un ensemble de tactiques précises, la majorité des Canadiens affirmant avoir ressenti de la pression pour acheter des produits ou services dont ils ne voulaient pas (55 %) et quatre personnes sur dix affirmant qu’un représentant au soutien technique avait déjà tenté de leur vendre des produits ou services lors d’une interaction de soutien (39 %).
La plupart des Canadiens s’avouent préoccupés par certains aspects de l’industrie canadienne des télécommunications, la vaste majorité se disant préoccupés ou très préoccupés par les techniques de vente trompeuses (58 %), alors que près de la moitié se disent tout aussi préoccupés par les techniques de vente agressives (48 %).
Parmi les personnes touchées par des techniques de vente agressives ou trompeuses, rares sont celles qui ont pris des mesures significatives pour régler le problème. Certaines ont parlé de leur expérience à leurs amis et à leur famille (48 %) et, même si quatre personnes sur dix (39 %) ont porté plainte auprès de leur fournisseur, très peu se sont adressées à la CPRST (8 %).
Beaucoup de Canadiens jugent que des mesures doivent être prises à tous les paliers de gouvernement pour régler le problème (77 % sont d’accord), et une forte majorité croit qu’il revient au CRTC d’agir (74 % sont d’accord).
Ipsos a été mandatée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour mener un sondage d’opinion publique sur les techniques de vente des principaux fournisseurs de services de télécommunication au Canada.
Le 6 juin 2018, le CRTC a reçu l’ordre du gouverneur en conseil de produire un rapport sur les techniques de vente des principaux fournisseurs de services de télécommunication au Canada, dans le but précis d’examiner les allégations de techniques de vente agressives ou trompeuses, l’ampleur de cette pratique et son incidence sur les consommateurs, ainsi que les solutions potentielles. Le rapport définitif doit être soumis le 28 février 2019.
La demande du gouverneur en conseil est motivée par l’inquiétude croissante exprimée par les Canadiens en ce qui concerne les techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications.
Le CRTC comprend les préoccupations des Canadiens. Ainsi, il a lancé une consultation publique le 16 juillet 2018. Il a aussi entrepris un sondage d’opinion publique (SOP) pour évaluer à quel point lesdites techniques sont courantes et perçues comme agressives ou trompeuses. Le présent rapport porte sur le SOP réalisé dans le cadre de la consultation du CRTC.
Le fait d’inclure un SOP dans son rapport au gouverneur en conseil permet au CRTC d’évaluer l’étendue du problème, de recueillir l’opinion des Canadiens et d’encourager la participation au processus de consultation. Le CRTC estime qu’il est essentiel de prendre en compte différents points de vue dans le sondage et le dossier public. Il s’est notamment assuré de faire participer au sondage des personnes incapables de se présenter aux audiences publiques, ainsi que des groupes de gens pouvant être plus vulnérables en raison de leur âge, d’un handicap ou de barrières linguistiques, y compris des Canadiens qui présentent un handicap, des aînés, des membres de communautés allophones et des personnes vivant dans une petite municipalité ou une région éloignée. Il est également primordial que les opinions des francophones, des anglophones et des membres des communautés de langue minoritaire soient reflétées dans le SOP.
Les principaux objectifs de recherche du SOP sont les suivants :
Le SOP commandé par le CRTC a été réalisé en deux phases principales, incluant une étude qualitative et une étude quantitative, comme le montre le tableau ci-dessous. En annexe du rapport se trouvent des renseignements méthodologiques ainsi que des copies du questionnaire de l’étude quantitative et du guide de discussion de l’étude qualitative.
Description | Détails | Dates du sondage |
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Étude qualitative | ||
Aînés | 2 groupes de discussion en région urbaine (Calgary et Halifax) 2 groupes de discussion dans de petites communautés/régions rurales (Val-d’Or et Sault Ste. Marie) |
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Personnes atteintes d’un handicap | 10 entrevues approfondies par téléphone/en ligne |
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Grand public des régions rurales | 1 groupe de discussion en ligne à Whitehorse, au Yukon 1 groupe de discussion en ligne à Prince George, en C.-B. |
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Troisième langue parlée à la maison | 1 groupe de discussion en ligne à Toronto, en Ontario 1 groupe de discussion en ligne à Vancouver, en C.-B. |
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Communauté de langue officielle minoritaire | 1 groupe de discussion en ligne à Saint-Boniface, au Manitoba et à Moncton, au Nouveau-Brunswick 1 groupe de discussion en ligne à Montréal, au Québec |
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Étude quantitative | ||
Sondage du panel en ligne | Sondage réalisé auprès d’un échantillonnage de n = 1 603 Canadiens adultes de 18 ans ou plus. L’échantillonnage a été réparti par groupe d’âge, sexe et région dans une proportion représentative des Canadiens adultes Suréchantillonnage de francophones (n = 206) |
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Sondage public à participation volontaire | Sondage hébergé sur le site du CRTC et annoncé sur les comptes de réseaux sociaux du CRTC; réalisé auprès de n = 7 075 personnes | |
Sondage papier | Disponible sur demande en appelant au numéro sans frais du CRTC. Sondage papier rempli par n = 1 personne |
Cette section porte sur la connaissance de thèmes importants liés à l’industrie des télécommunications et la reconnaissance guidée des techniques de vente agressives ou trompeuses utilisées par les fournisseurs de services de télécommunication au Canada.
Lorsqu’on demande aux participants d’indiquer de façon spontanée ce qu’ils ont entendu à propos de l’industrie des télécommunications dans la dernière année, la réponse qui revient le plus souvent est : l’impression que les prix sont élevés et augmentent avec le temps.
Les autres sujets le plus souvent mentionnés par les Canadiens sont, notamment, les progrès technologiques, la concurrence accrue et la perception que les consommateurs au Canada paient plus cher que dans d’autres pays développés.
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q13. S’il y a lieu, qu’avez-vous entendu à propos du secteur des télécommunications au cours de la dernière année?
Notoriété spontanée des enjeux dans le secteur des télécommunications - version texte
Plus de quatre personnes sur dix (44 %), soit une forte minorité de Canadiens, sont au courant du problème que pose l’utilisation de techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada.
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q15. Avant aujourd’hui, aviez-vous déjà entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans le secteur des télécommunications au Canada?
Notoriété assistée des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte
La plupart des participants connaissent les techniques de vente agressives ou trompeuses utilisées par les entreprises canadiennes de télécommunications ‒ certaines tactiques étant plus méprisées que d’autres ‒ même ceux qui n’en ont pas fait l’expérience.
“Ça a beaucoup à voir avec comment la compagnie structure leur marketing comparativement à leur service à la clientèle. L’exemple classique est si tu veux acheter un forfait; ton temps d’attente va être considérablement plus court que si tu voulais, par exemple, régler un problème de facturation ou quelque chose relié avec le côté service à la clientèle. Ils te font attendre longtemps avant de pouvoir leur parler. Je crois que ça reflète la culture de comment ils ont mis les choses en place dès le départ.” —'Tierce langue', Vancouver
“Le marketing est un département, les ventes en sont un autre, le service à la clientèle aussi, ils communiquent avec leurs départements par de différents canaux de communication, mais pour nous en tant que client, on les perçoit comme une seule compagnie, non?” - Communauté rurale, C.-B.
“Quelqu'un qui se pointe le soir pour me vendre un nouveau produit, c'est Telus. Quelqu'un d'autre qui vient chez moi pour me dire qu'il veut refaire le filage pour un nouveau produit et je dis: 'Je ne veux pas de nouveau produit'. Il dit: 'Bon, ben si on ne fait pas ça maintenant et vous changez d'avis, ça va vous coûter 1,000 $ par mois', tu vois? Alors je dis: 'Bon, je ne le veux pas, je m'en fous des 1000 $'. Alors il est venu chez moi deux fois et on a eu la même discussion. Et je suis en train de tondre mon gazon un jour et, ma foi, il y a plein de fils branchés dans le mur que je n'avais jamais vus auparavant. Fiberoptic. Il a dû venir le faire quand même, et il aurait été obligé d'escalader la clôture parce que c'est barré. Je veux dire, qu'est-ce que tu fais? J'avais envie de couper les fils et de les foutre à la poubelle, mais tu sais, il a franchi mon terrain sans ma permission.” - Aînés, Calgary
Cette section porte sur le degré de préoccupation des Canadiens relativement à différents aspects de l’industrie des télécommunications au Canada, ainsi que la proportion de Canadiens qui disent avoir été visés personnellement par des techniques de vente agressives ou trompeuses et le moment où ont eu lieu ces expériences.
Une forte majorité de Canadiens se disent préoccupés par certains aspects de l’industrie des télécommunications au Canada. Les préoccupations les plus marquées concernent :
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications?
Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications - version texte
Près de la moitié des Canadiens se disent également préoccupés par les techniques de vente agressives (48 %), tandis que près de quatre personnes sur dix sont préoccupées par l’importance de la concurrence dans l’industrie des télécommunications au Canada (41 %), la durée des contrats (40 %) et, dans une moindre mesure, l’accès aux services dans les régions rurales (34 %).
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications?
Préoccupations par rapport au secteur des télécommunications - version texte
Quatre Canadiens sur dix (40 %) affirment avoir eu personnellement à composer avec des techniques de vente qu’ils jugent agressives ou trompeuses auprès de fournisseurs de services de télécommunications canadiens.
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q16. Avez-vous déjà été exposé à des techniques de vente que vous jugez agressives ou trompeuses de la part de fournisseurs canadiens de services de télécommunication?
Exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte
Parmi les quatre personnes sur dix qui disent avoir été visées par des techniques de vente jugées agressives ou trompeuses, la vaste majorité situent leur expérience dans la dernière année (60 %) ‒ à savoir dans les 6 derniers mois (trois sur dix; 29 %) ou dans les 6 à 12 derniers mois (31 %). Le tiers ont indiqué que l’expérience remontait à plus d’un an, mais qu’elle s’était produite dans les cinq dernières années (34 %). Enfin, moins d’une personne sur dix dit avoir vécu une telle situation il y a plus de cinq ans (7 %).
Base: Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)
Q17. À quand remonte la dernière fois que vous avez vécu cette situation?
De nombreux participants croient que les entreprises de télécommunications établissent leurs prix de façon injuste pour les consommateurs.
Plusieurs méthodes d’établissement des prix mentionnées par les participants à l’étude qualitative sont une source de préoccupation :
Les participants aimeraient pouvoir choisir d’interagir avec leur fournisseur de services de télécommunication plutôt que d’y être forcés.
“Ça ne me dérange pas de recevoir des pubs télévisées ou digitales et des dépliants ciblés, parce que ça m'informe par rapport à ce qui est disponible si je suis en train de magasiner un autre service. Mais je n'apprécie pas les pubs sur mon appareil mobile, des pubs par courriel ou des appels téléphoniques, juste parce que c'est mon choix de prendre le dépliant, pas comme un appel téléphonique ou une visite porte-à-porte qui te sont imposés.” - Territoires du Nord-Ouest et Yukon.
“Je finis par devenir assez agressif et je retourne les choses sur eux en disant, 'tu ne comprends pas que non veut dire non, tu sais, j'ai une vie à vivre, sors de chez moi!' ” - Aînés, Calgary
“Mais c'est un vendeur à la porte, et je ne veux pas être impoli alors c'est difficile pour moi parfois. Je finis par les écouter même si ça ne me tente pas, juste parce que je me dis que la personne fait son travail alors je ne veux pas être impoli.” - Communauté rurale, C.-B.
“Je trouve que parfois, tu sais, le prix augmente et les choses changent et on ne t'informe pas vraiment de ça. On t'amène à croire que tu vas avoir le même prix, mais tu sais qu'ils vont le changer et tu ne sais pas vraiment et les temps d'attente sont assez longs par téléphone [pour avoir une explication].” - Personne handicapée, C.-B.
“Donc chaque mois je prends le téléphone et je dis: 'hé, ma facture est de 5 $ plus par mois, pourquoi?” - Aînés, Calgary
“La facture dont je parle était de 180 $, c'était de 138 $ il y a un an exactement. Donc, de 138 $ à 180 $, c'est 30% de plus dans une année! Mon service n'a pas changé du tout. Personne ne m'a dit qu'ils faisaient ça parce que ça serait bien pour moi, ou que j'allais profiter de services supplémentaires.” - Aînés, Calgary
“J'ai appelé il y a quelques années pour changer mes paramètres et les programmes différents, et ils ont dit, vous allez avoir ceci et cela. Puis je reçois la facture et c'est complètement différent de ce qu'on a discuté par téléphone. Et bien sûr c'était beaucoup plus cher que ce qu'on avait discuté par téléphone. Alors je les ai appelés et ça a pris à peu près deux heures avant de résoudre enfin le problème. Ils me transféraient à un autre département, puis un autre département, c'était assez énervant. Et puis ils m'ont envoyé la nouvelle facture, et il y avait encore une erreur. Alors je ne sais pas c'est qui ces gens dans le service comptabilité, ou qui c'était, mais ça a pris assez longtemps pour résoudre.” - Aînés, Halifax
“[…] ces compagnies devraient donner des rabais de loyauté aux clients de longue date pour leur démontrer qu'ils sont appréciés, au lieu d'avoir à menacer de canceller le service parce qu'ils ne sont pas satisfaits avec le service.” Langue minoritaire, Saint-Boniface/Moncton
“Ces bonus semblent tous être destinés aux nouveaux clients de la compagnie, et je sais que certains d'entre vous ont parlé de changer de compagnie et tout ça. Mais ma femme a dit qu'il y en avait un [bonus] ici, ça disait une carte prépayée de 500 $ si tu combinais la télé et l'internet. Je ne sais pas quelle compagnie c'était, mais c'était seulement pour les nouveaux clients. Nous sommes avec Telus depuis plus de 50 ans et on ne reçoit rien, tu sais, seulement des augmentations de prix de mois en mois. Notre télé a augmenté de 79 $ à 84 $ de mai à août, et notre internet de 61 $ à 71 $ pour exactement le même service, et ils continuent à faire ça.” - Aînés, Calgary
“Tout ce qu'ils avaient à faire, c'était de m'envoyer le téléphone gratuit et tout aurait été parfait, mis ils ont refusé. Ils ont dit que je n'avais pas le droit à un téléphone, et je leur ai dit, 'et bien qui s'inscrit à un contrat de 2 ans sans avoir un téléphone gratuit?' […] Une agence de recouvrement m'appelle et je leur répète la même chose: 'dites-leur de m'envoyer le téléphone gratuit et je vais régler le solde à payer' […] Chaque fois ils me disent la même chose: 'je suis désolé, Monsieur, je travaille juste à l'agence de recouvrement pour collecter les sommes dues. Ça ne fait pas partie de mon travail. […] Au début, j'ai parlé à six personnes différentes au même sujet et chaque fois ils m'ont répondu la même chose: 'et bien, je suis désolée, mais je ne peux rien faire'. Je suis maintenant frustré au point où je bloque leurs appels, parce que je n'avance pas, je n'arrive pas à leur faire comprendre qu'ils me doivent toujours un nouveau téléphone.” - Personne handicapée, Alberta
“J'avais un contrat avec Bell et je voulais les laisser et retourner à Shaw. Ils m'ont dit que ça allait me coûter 600 $. Je leur ai essentiellement dit: 'vous pouvez venir chercher cet argent, car je ne le paie pas, et mon argument c'est que votre service est pourri et c'est pour ça que j'annule mon service avec vous. C'est la dernière fois que j'ai eu de leurs nouvelles.” - Aînés, Sault-Ste-Marie
“Je trouve que c'est vraiment injuste que quelqu'un avec le même forfait avec Bell puisse payer plus ou moins tout dépendant de ce qu'ils sont prêts à payer. Tu sais, Rogers et Bell font des allers-retours constants avec leur tarification et je trouve que c'est vraiment injuste. Il y a des gens qui seraient satisfaits, 'oh, c'est le prix, OK je vais le payer', mais ils ne savent pas que s'ils essayaient d'avoir un rabais ils pourraient peut-être en fait l'avoir. Alors oui, je trouve ça vraiment injuste et je n'aime pas ce genre de jeu de prix. Et ils ont comme un monopole dans le marché, les gens ne savent pas vraiment qu'il y a d'autres compagnies qui sont compétitives et qui proposent de bons services.” - Groupe ‘Tierce langue’, Toronto
“Je suis avec Shaw aussi et je ne suis pas d'accord avec la facturation qui va loin dans le temps. Comme, j'ai reçu la facture du 15 octobre, mais celle du 15 septembre n'est même pas encore arrivée. Ils font ça tout le temps. J'ai mon internet et le câble avec eux. J'ai toujours des problèmes avec le câble.” - Aînés, Calgary
“J'ai ce forfait pour mon téléphone depuis le secondaire. C'était un super bon forfait, avec vraiment beaucoup de données qu'on m'avait offertes quand les données n’étaient pas chères. Et l'affaire c'est que je devais acheter mon propre appareil chaque fois si j'en avais besoin d'un nouveau, alors je ne pouvais pas l'avoir avec le forfait. Et je suppose qu'ils n'étaient pas trop heureux de me proposer ce forfait, alors ils m'offraient sans cesse ce qu'ils appelaient des surclassements, mais ça incluait aussi un forfait plus cher juste pour essayer de me faire embarquer dans le nouveau programme. Et je leur ai dit non à répétition, ça ne me dérange pas du tout d'acheter cet appareil moi-même. Je ne veux pas payer environ 80 $ par mois pour ma facture de téléphone.” - Groupe ‘Tierce langue’, Vancouver
“Je dois dire que beaucoup d'entre nous dans le Nord ont été arnaqués depuis longtemps. Nous n'avons pas eu beaucoup d'options, et quand quelques-unes des autres compagnies ont commencé à offrir leurs services, c'est là que les prix ont commencé à baisser. La seule autre chose que je voulais rajouter, c'est que je connais tout plein de gens qui ont résilié leur ligne terrestre à cause des téléphones cellulaires, et leur service de TV internet à cause qu'ils ont CraveTV, Amazon TV et tout ça. Alors nous avons beaucoup de décisions à prendre à l'avenir concernant comment nous voulons dépenser notre argent.” Territoires du Nord-Ouest & Yukon
Quelques participants se disent consternés de voir que les entreprises de télécommunications s’adonnent à des activités de vente et de marketing excessives puisqu’ils dépensent déjà une somme considérable en services tous les mois; ils ont l’impression qu’on leur vend constamment de nouveaux produits et services.
L’expérience des clients peut varier non seulement d’un fournisseur de services de télécommunication à l’autre, mais aussi auprès d’un même fournisseur.
“Je trouve juste que des fois, tu sais, un représentant va te dire une chose et puis un autre représentant, si tu rappelles, va te dire autre chose, alors c'est très frustrant. Ce qui est le plus frustrant pour moi, c'est quand ils ne connaissent pas leurs forfaits eux-mêmes ou, tu sais, ils essaient et...tu as l'impression d'être arnaqué. Tu ne sais pas si c'est parce qu'ils ne connaissent pas tout ou s'ils essaient, tu sais, de t'arnaquer.” - Groupe ‘Tierce langue’, Montréal
La présente section porte sur la façon dont les Canadiens décrivent leurs propres expériences au chapitre des techniques de vente trompeuses ou agressives, la proportion de Canadiens qui ont été victimes de certaines activités considérées comme des techniques de vente trompeuses ou agressives de la part des fournisseurs de services de télécommunication et les mesures qu’ils ont prises à la suite de cette expérience.
Parmi les personnes qui ont déclaré avoir personnellement été exposées à des techniques de vente agressives ou trompeuses, soit 4 répondants sur 10, 32 % affirment avoir été exposées à des pratiques agressives et 30 % disent avoir été exposées à des pratiques trompeuses. Parmi les autres enjeux couramment mentionnés figurent la vente sous pression à la porte (7 %), des problèmes de facturation (7 %) ou un piètre service à la clientèle (5 %).
Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)
Q18. Qu’avez-vous vécu? Veuillez être aussi précis que possible.
Ci-après figure la transcription des commentaires formulés dans les plus importantes catégories de réponses ouvertes.
Lorsqu’on leur demande s’ils ont été exposés à des techniques de vente en particulier, un peu plus de la moitié des Canadiens (55 %) déclarent avoir interagi avec un vendeur faisant la promotion de produits ou services de télécommunication qui ne les intéressaient pas, tandis qu’une minorité importante (39 %) affirment avoir eu affaire à des représentants au soutien technique tentant de leur vendre des produits ou services lors d’un appel ou d’une interaction de soutien.
Environ 3 Canadiens sur 10 ont été exposés aux techniques de vente suivantes : offre de rabais ou réduction dont les modalités diffèrent de celles proposées initialement par le fournisseur (32 %); vendeurs donnant des renseignements au sujet de produits ou services de télécommunication qui se révèlent être faux (31 %); ou offre de rabais ou réduction dont les modalités ne sont pas dévoilées avant l’achat (28 %).
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q21. Avez-vous personnellement déjà vécu l’une ou l’autre des situations suivantes?
Expériences relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses spécifiques - version texte
Voici les mesures les plus couramment prises par les répondants ayant été exposés à une technique de vente qu’ils jugent agressive ou trompeuse :
Près d’une personne sur 10 (8 %) a formulé une plainte à la CPRST directement. En revanche, près de 2 personnes sur 10 n’ont pris aucune mesure (18 %).
Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711)
Q19. Qu’avez-vous fait à ce sujet?
Une fois le profil des répondants établi d’après leurs données démographiques, un certain nombre de différences notables émergent entre ceux ayant été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses et les autres.
En effet, les Canadiens qui disent avoir fait l’objet de techniques de vente agressives ou trompeuses sont statistiquement plus susceptibles de répondre aux critères suivants :
Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711), ceux qui n’ont pas été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=1 098)
Profil des répondants par âge, genre, région et type de contrat - version texte
Base : Ceux qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=711), ceux qui n’ont pas été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses (n=1 098)
Bon nombre de participants au sondage ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, lesquelles ont toutes été très mal accueillies. D’autres pratiques semblent susciter, en revanche, des réactions mitigées. De façon générale, les techniques de vente et de marketing les plus frustrantes sont celles dans lesquelles le consommateur se sent contraint de prendre part à l’interaction; à l’inverse, les méthodes les mieux perçues sont celles qui permettent au client de consulter l’information au moment et de la manière qui lui conviennent.
“Ben, les pubs digitales et les pubs télévisées sont là. Oui, ils font des pubs qui vont plaire au consommateur, mais c'est notre choix si on aime ou si on n'aime pas. Nous avons aussi le pouvoir de changer de canal si on ne veut pas le regarder, non? Mais c'est le vendeur à la porte, et je ne veux pas être impoli donc c'est pas évident pour moi des fois. Je finis par les écouter même si ça ne me tente pas juste parce que je me dis que la personne fait son travail alors je ne veux pas être impoli.” - Communauté rurale, C.-B.
“Deux jeunes filles asiatiques, très belles, peut-être fin de l'adolescence ou début de la vingtaine, à genre 9h du matin. Ça m'a offusqué. C'était, je ne sais pas, il y a une semaine ou deux et elle voulait que je prenne Telus, et j'ai dit: 'je suis déjà avec Shaw'. Et elle m'a dit: 'oh, mais vous aurez une super bonne affaire' et j'ai dit: 'je viens de signer un contrat de 2 ans' et j'ai dit que j'avais un bon prix, et elle m'a dit 'c'est quoi votre bon prix?'. J'ai dit '101 $ pour internet, téléphone et télé, câble'. Et elle a dit 'nous pouvons battre ça, ce sera 81 $, nous pouvons même résilier votre contrat à votre place'. Tu imagines? 'Nous pouvons résilier votre contrat à votre place, ça ne vous coûtera rien, vous pouvez signer avec nous et payer 81 $'. J'ai dit 'je ne peux pas gérer une autre histoire comme ça', tu sais?” - Aînés, Calgary
“Je viens de parler avec mes amis et ils ont dit que c'était énervant, et que je n'étais pas le seul à être harcelé par une compagnie et oui, ils sont bons pour faire ça […] Je crois que la différence, c'est qu'ils insistent beaucoup même si tu es en train de leur dire que cela ne t'intéresse pas. Ils continuent à parler, à parler et à laisser des messages sur la boîte vocale et c'est presque du harcèlement. C'est juste trop. Tu as l'impression qu'ils sont trop proches et c'est vraiment pas le fun […] Ouais, tu leur dis OK, ça ne m'intéresse pas, mais eux sont comme, oui, mais ça va juste prendre un moment et il y a cette super affaire, et ils continuent à parler et tu dois presque leur raccrocher au nez pour les faire taire […] C'est vraiment frustrant. C'est pas le fun. Tu as une vie à vivre et quand ils t'appellent tout le temps, c'est pas le fun.” - Personne handicapée, Québec
“La plupart du temps ils essaient de te mettre de la pression. Tu as seulement jusqu'à demain matin pour prendre une décision de faire ceci et tu sais, le prix va augmenter. Bon, ben on a eu le dernier appel de Shaw [à minuit]. Mon mari leur parlait et ils ont dit que l'offre allait seulement être disponible jusqu'au lendemain matin, alors vous devez me donner votre réponse ce soir. Ça semblait être une bonne idée, mais ils ont dit qu'ils avaient besoin d'une réponse tout de suite, et j'ai dit à mon mari que c'était trop beau pour être vrai. Mon mari leur a dit qu'on avait besoin de temps pour réfléchir. Tu sais, ils ne peuvent pas faire mieux alors...” - Aînés, Sault-Ste-Marie
“[…] puis il y avait ce gars de Bell qui est arrivé et il voulait comme parler et nous expliquer les services. Alors pour être gentille j'ai ouvert la porte et j'ai essayé d'écouter ce qu'il voulait me dire, et il a pris je dirais plus d'une heure pour expliquer ses services. Mais oui, OK, j'étais gentille avec lui, mais après ce qui s'est passé c'est qu'il est revenu, le lendemain. Je lui dis que si je veux son service, je vais l'appeler, je vais l'informer. Mais ce gars, il venait chaque jour pendant plus d'une semaine, il attendait de longues heures dans sa voiture devant la maison. Et je trouve que ça c'est énervant et inquiétant pour moi, car je ne me sentais pas à l'aise de quitter ma maison, tu vois? Donc c'était pas mal énervant pour moi.” - Groupe ‘Tierce langue’, Toronto
“[…] ils devraient systématiquement te proposer le meilleur service, soit Bell ou Rogers, ça devrait tout être la même chose, ça ne devrait pas être ce gonflement de prix ou ce truc où ils te donnent un rabais quand tu te plains. Tu ne devrais pas avoir à demander ça.” - Personne handicapée, Ontario
“Oui on a eu des messages de notre fournisseur. Nous apprenons tout juste comment les ouvrir et on a eu de l'aide de notre famille et de nos amis alors on s'améliore. C'est un bon moyen pour voir leurs rabais et tout ça, oui.” - Personne handicapée, ON
“Ça ne me dérange pas de recevoir des SMS des gens que je connais, mais je hais ces SMS, ils m'énervent tellement. Je les trouve intrusifs quand je suis en plein milieu de faire quelque chose et ça interrompt le fil de mes pensées à cause de ce maudit SMS.” - Communauté rurale, C.-B.
“Surtout les dépliants ciblés, il y en a que je trouve très trompeurs à certains moments où je ne sais pas si c'est une pratique qui a déjà existé ou non, mais j'ai eu une expérience où le dépliant arrive, tu regardes et c'est un bon rabais, tu y vas et ma foi, il y a tous les petits caractères où tu dois signer pour tant d'années, acheter ce téléphone spécifique à ce prix spécifique. À partir de 29,95 $ tu peux avoir ceci, mais non, si tu veux le meilleur téléphone tu dois avoir le forfait à 100 $. Tu ne peux plus l'avoir pour 29 $. Voilà ce que j'ai déjà vu.” - Groupe ‘Tierce langue’, C.-B.
“Que ce soit à la télé ou sur l'ordi, c'est pas désagréable. Et tu peux toujours les avancer si tu veux.” - Langue minoritaire, Saint-Boniface/Moncton
“Pour moi, je trouve que toutes vos pubs à la télé visent le sud, dans notre cas Vancouver ou la région d'Edmonton, et ça ne s'applique pas ici. Bien sûr ils vendent l'internet haute vitesse illimitée, bon, ben nous n'avons pas ces options. Et même la plupart des fournisseurs de cellulaires qui annoncent tous ces forfaits merveilleux, on ne peut pas les avoir de toute façon, nous n'avons pas ces fournisseurs ici. Alors vraiment, d'après mon expérience, les pubs à la télé sont juste, si tu veux les regarder comme divertissement, vas-y. Si tu veux te faire saliver un peu avec ce qu'ils proposent, OK. Mais elles sont inutiles de toute façon.” - Territoires du Nord-Ouest/Yukon
“J'ai eu de nombreuses expériences négatives avec Shaw, même si je n'ai jamais été leur client. Ils m'appellent assez souvent pour me proposer des services – même si je leur ai dit de nombreuses fois qu'ils ne proposent pas de services dans ma région. Tu penserais qu'ils le sauraient avant d'appeler!” - Groupe ‘Tierce langue’, Vancouver
La présente section expose de manière plus vaste les attitudes et les opinions des Canadiens à l’endroit des techniques de vente agressives ou trompeuses.
La grande majorité des Canadiens, soit environ les trois quarts, sont d’accord avec les énoncés suivants :
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte
Une forte majorité de Canadiens et de Canadiennes convenaient également de ce qui suit :
En comparaison, 4 répondants sur 10 convenaient du fait que toutes les entreprises utilisent des techniques de vente agressives ou trompeuses sous une forme ou une autre, et que c’est une pratique normale en affaires (41 %). Une proportion un peu plus faible de participants au sondage étaient d’avis que la préoccupation en ce qui concerne les techniques de vente agressives ou trompeuses de la part des fournisseurs canadiens de services de télécommunication est exagérée (30 %).
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
Attitudes et opinions envers des techniques de vente agressives ou trompeuses - version texte
La présente section décrit la position des Canadiens à l’égard d’une série de solutions potentielles pour répondre aux plaintes relatives aux techniques de vente agressives ou trompeuses des entreprises de télécommunications au Canada. Il y est aussi question de la notoriété de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST).
À plus de 80 %, les Canadiens se sont dit fortement pour les solutions suivantes :
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q23. Dans quelle mesure êtes-vous pour ou contre l’adoption des mesures suivantes afin de freiner la hausse des plaintes?
Appui ou objection aux solutions potentielles - version texte
Les participants ressentent beaucoup d’impuissance face aux entreprises de télécommunications. Ils croient ne disposer d’aucun moyen pour se protéger. Par conséquent, le fait de parler des solutions potentielles durant les discussions a suscité un grand intérêt.
“Il me semble qu'il devrait y avoir un code de conduite pour tout le monde, car sinon tu ne sais pas ce que les gens font et ils devraient juste être francs ou aussi francs que possible. Alors s'il y a un ensemble de règlements pour tous, je pense que c'est une meilleure façon de procéder.” - Groupe ‘Tierce langue’, Montréal
“Ils ont juste besoin d'être tenus responsables de ça. C'est une chose d'avoir un code d'éthique ou un code de conduite, mais quelles sont les répercussions s'ils ne le respectent pas? Tu sais, 'mon Dieu, tu as été méchant', tu sais il doit y avoir une sorte de responsabilité et une sanction qui est appliquée ou rattachée à ça, et si c'est le cas, je crois que c'est une très bonne idée.” - Aînés, Calgary
“Ma crainte c'est qu'ils l'expliquent d'une manière que c'est tout à fait clair pour personne A, mais personne B, parce qu'elle est moins instruite ou un peu plus âgée, peu importe, elle ne le comprend pas, alors quand tu dis que ça doit être compréhensible, il n'y a pas d'explication universelle ici alors comment est-ce possible de vérifier si la personne qui appelle du fournisseur a fait ce que lui ou elle avait à faire pour s'assurer que la personne qui répond le comprend?” - Aînés, Sault-Ste-Marie
“Je crois que ça serait vraiment super. Je pense que la plupart des contrats qu'on reçoit sont écrits. Je pense que ça fonctionnerait pourvu que ce qui est écrit soit destiné à un niveau de 6e année, sinon certaines personnes ne comprendraient pas le contrat au complet de toute façon.” - Territoires du Nord-Ouest & Yukon
“Je crois que quelque chose en forme écrite, en noir et blanc devant toi est réel, comparativement à une idée qui n'est pas réelle, c'est abstrait.” - Aînés, SSM
“Je préférerais que ce soit le fournisseur qui nous contacte. Il peut annuler à n'importe quel moment, bien entendu, mais je veux juste. C'est comme quand tu t'inscris à un de ces trucs, ici tu as la livraison gratuite pendant un mois, mais si tu n'annules pas le service à l'intérieur de la période d'un mois, tu vas être chargé 70 $. Ils comptent sur les gens de se rappeler eux-mêmes que le mois s'est écoulé et qu'ils doivent annuler le service.” - Communauté rurale, C.-B.
“Si ça touche la poche des fournisseurs, je crois que ça va changer quelque chose, je crois que c'est une bonne idée.” - Langue minoritaire, Saint-Boniface & Moncton
“Oui, mais quand ils ont eu plein d'amendes, le prix de nos forfaits va pas augmenter? Alors c'est nous qui allons payer pour les amendes.” - Val D'Or
“Parce que si c'est public, les gens vont le savoir. Tu peux aller vérifier avant d'aller voir la compagnie pour savoir s'ils ont des problèmes avec les gens.” - Langue minoritaire, Toronto
“[…] un rapport de plaintes reçues peut mener à des plaintes ciblées ou la pratique de se plaindre pour viser une compagnie en particulier, alors ça devient douteux, tu sais […]” - Communauté rurale, C.-B.
Même si les gens savent, dans une certaine mesure, que l’industrie est réglementée, la plupart ne croient pas qu’il existe des règlements quant à l’établissement des prix ou aux techniques de vente et de marketing. Un participant s’est fait dire que si les prix des services de télécommunication au Canada étaient plus élevés qu’ailleurs, c’est en raison des exigences réglementaires imposées aux fournisseurs par le CRTC.
“Il y a un mois, un organisme de réglementation, et c'est probablement le CRTC, a identifié les gros fournisseurs dont on parle comme étant agressifs et comme quoi ils n'offrent pas un service équitable. Et ça n'a rien changé.” - Aînés, Calgary
La plupart des répondants indiquent que les mesures prises devraient faire l’objet d’une surveillance par un tiers neutre, comme un organisme de réglementation gouvernemental ou indépendant. Les participants sont réticents à ce que l’industrie ou des fournisseurs de services de télécommunication supervisent une telle initiative. Ils sont d’avis que ces derniers verraient à leurs propres intérêts et non à ceux des consommateurs.
“Non, ça serait comme charger le renard de s'occuper du poulailler.” - Aînés, Halifax
Une minorité des participants (30 %) avaient déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant de répondre au sondage.
Base : Tous les répondants (n=1 809)
Q20. Aviez-vous déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant d’entreprendre ce sondage?
“Le consommateur peut se plaindre seulement s'il sait où aller.” - Aînés, Calgary
“[Je me sens] un peu mieux [de savoir que le CPRST existe], au moins tu peux aller là-bas et savoir à qui te plaindre, si on ne t'a pas écouté.” - Aînés, Halifax
“Je crois que c'est génial de nos jours d'avoir une commission pour les services de télécommunication au Canada.” - Communauté rurale, C.-B.
“C'est nouveau pour moi, et c'est bon de savoir qu'il y a une telle place où on peut aller avec nos plaintes. Merci.” - Groupe ‘Tierce langue’, Vancouver
L’une des visées essentielles de la recherche sur l’opinion publique commandée par le CRTC était de s’assurer que les groupes de gens les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses étaient inclus dans la consultation afin de déterminer si leur expérience diffère de celle des autres Canadiens.
Parmi les gens considérés comme les plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses figurent ceux qui suivent :
Le volet quantitatif du sondage a fourni des échantillons de taille suffisante pour permettre une analyse parmi les Canadiens ayant un handicap (n = 338), les aînés (n = 388) et les allophones (n = 195). Les autres groupes de gens, plus difficiles à atteindre, ont été consultés par l’entremise du volet qualitatif de la recherche, lequel incluait des séances pour tous ceux jugés plus vulnérables aux techniques de vente agressives ou trompeuses.
Les personnes qui déclarent avoir un handicap (n = 338) étaient plus susceptibles que les autres d’avoir été exposées à des techniques de vente qu’elles jugent agressives ou trompeuses. Elles sont aussi plus susceptibles d’exprimer des inquiétudes quant aux coûts des services imposés par les fournisseurs de services de télécommunication.
Base : Tous les répondants (n=1 809), présence d’un handicap (n=338), pas de handicap (n=1416)
Différences d’expérience et de niveau de préoccupation parmi ceux ayant un handicap - version texte
Quant à l’importance de chacune des techniques de vente agressives ou trompeuses, elle n’est pas plus élevée chez les personnes ayant un handicap que chez les autres. Leur appui envers les solutions potentielles présentées correspond à celui de la population canadienne en général.
Base : Tous les répondants (n=1 809), présence d’un handicap (n=338), pas de handicap (n=1416)
Différences d’expérience et de soutien à l’action parmi ceux ayant un handicap - version texte
Les Canadiens de plus de 65 ans (n = 388) sont moins susceptibles d’évoquer une exposition à des techniques de vente agressives et trompeuses, tant du point de vue général que du côté de pratiques précises. Les aînés ayant déjà été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses sont plus susceptibles que le reste de la population d’évoquer un incident remontant à plus d’un an.
Bien que le problème semble relativement moins important au sein de ce public, les aînés figurent parmi les plus enclins à vouloir que tous les paliers de gouvernement travaillent à résoudre le problème et que le CRTC prenne des mesures. Les aînés étaient aussi plus enclins que le reste de la population à soutenir les solutions potentielles proposées.
Base : Tous les répondants (n=1 809), aînés (n=388)
Base : Tous les répondants (n=1 809), aînés (n=388)
Différences d’expérience, d’attitudes et de soutien à l’action parmi les aînés - version texte
Les membres des communautés allophones sont définis comme étant ceux qui parlent plus souvent une autre langue que l’anglais ou le français à la maison (n = 195). Les répondants de ces communautés sont plus susceptibles d’avoir été personnellement exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, en général, que le reste de la population (50 % contre 40 % dans l’ensemble); par ailleurs, la fréquence déclarée pour certaines techniques de vente agressives ou trompeuses est également plus élevée dans ce groupe que dans le reste de la population, notamment :
Les répondants des communautés allophones semblent également réagir quelque peu différemment de la population générale envers les techniques de vente agressives ou trompeuses. Ils sont moins susceptibles de penser que tous les ordres de gouvernement doivent travailler de concert pour régler le problème (69 % chez les allophones; 77 % dans l’ensemble de la population); que les entreprises de télécommunications sont trop préoccupées par les profits et pas suffisamment par la protection des consommateurs (69 % chez les allophones; 76 % dans l’ensemble de la population); et que celles qui utilisent ces techniques de vente tentent d’inciter les plus vulnérables à acheter des produits ou des services dont ils n’ont pas besoin (66 % chez les allophones; 75 % dans l’ensemble de la population). Ils sont également plus susceptibles de penser que toutes les entreprises ont recours à des techniques agressives ou trompeuses et qu’il s’agit d’une pratique normale en affaires (51 % chez les allophones; 41 % dans l’ensemble de la population) et que les préoccupations concernant les techniques de vente au Canada sont exagérées (40 % chez les allophones; 30 % dans l’ensemble de la population).
Si ces communautés sont moins favorables aux solutions potentielles, la grande majorité de leurs membres sont toutefois d’accord avec chacune des solutions présentées :
Base : Tous les répondants (n=1 809), ceux provenant des communautés allophones (n=195)
Bien que le fait d’appartenir à un groupe vulnérable n’ait eu aucune incidence pour bon nombre de répondants qui ont dû négocier avec des fournisseurs de services de télécommunication, des thèmes récurrents se dégagent toutefois selon les groupes :
“J'ai un genre de drôle d'histoire en ce qui concerne, comme tu l'avais mentionné, quand les gens ne te comprennent pas. Et je ne sais pas pour Shaw, mais je sais que Telus utilise souvent [des centres d'appels] à l'étranger. Mon mari est décédé et j'ai appelé pour annuler son téléphone cellulaire. Et c'est vraiment, complètement...c'est affreux. Alors je parle avec quelqu'un et j'explique que, tu sais, mon mari est décédé et j'ai besoin d'annuler son cellulaire. Et il m'a posé quelques questions et puis il a dit: 'Bien sûr on ne peut pas faire ça sans la permission de votre mari'. Et j'ai dit: 'il est décédé' et il a dit: 'oh non, je suis désolé' et après il m'a posé d'autres questions et m'a dit ce que j'avais à faire, et ensuite il a dit: 'est-ce qu'il y aurait la possibilité de le contacter?' … Et j'avais juste envie de dire 'les funérailles auront lieu vendredi, mais tu sais…' Et puis il a demandé, tu sais, d'autres choses par rapport à où j'avais besoin de prendre le cellulaire … Et puis: 'il devrait être de retour quand?' Et je lui ai dit: 'mon mari est mort, mort, il ne peut pas être plus mort que ça!' et je dis: 'Oh mon dieu', et tout de suite on a mis l'appel en attente. Et puis j'entends une voix nord-américaine dire: 'Mme F, mes sincères condoléances' ” - Aînés, Calgary
“Avec n'importe quelle personne avec qui tu parles, tu sais, alors s'ils ont des centres d'appels ici ou peu importe, tu sais, je crois qu'en tant que Canadiens nous devrions avoir le choix de parler en français. Et je ne parle pas le français, mais les deux langues au Canada sont l'anglais et le français, et c'est comme ça que je vois les choses.” - Aînés, C.-B.
“J'ai appelé [Bell] un jour en janvier et je crois que la personne était probablement à Mumbai ou quelque part comme ça et ils ont dit que les feuilles devaient bloquer mon antenne parabolique et j'ai dit: 'je ne sais pas où vous êtes, mais c'est le mois de janvier.” - Aînés, Sault-Ste-Marie
“Quand j'ai acheté mon cellulaire – je ne connais rien là-dedans –, je vais voir Bell, j'ai mon cellulaire. Le forfait le plus simple est pour juste passer des appels. Mais ils me donnent le forfait le plus compliqué, je n'y comprends rien. En plus, tu essaies de faire quelque chose avec le téléphone et tu ne réussis pas (ou en tout cas, pas moi). Quand je suis retourné pour avoir leur aide, elle me dit 'oui, mais madame, vous auriez dû nous le dire, vous avez payé 400 $ pour le contrat, j'aurais pu vous proposer ceci [quelque chose de plus simple]'. Et j'ai dit c'est ce que je vous ai demandé la dernière fois. Oh [grand soupir]. Ils m'ont vendu le gros forfait, je l'ai pris, et maintenant je suis pognée avec pendant deux ans.” - Aînés, Val D'Or
“Je suis ouvertement autiste et j'ai aussi le TDAH alors, avec le fait d'être autiste, il y a certains moments où j'ai des enjeux de traitement sensoriel alors tu sais, gérer les gens par téléphone parfois, je deviens très frustré, et tu sais, c'est juste un problème de traitement sensoriel alors je fais de mon mieux pour passer à travers et résoudre le problème, mais par moments ça me surcharge un peu trop. Alors c'est pour ça que je ne fais pas toujours le suivi, je ne me bats pas, comme je disais tout à l'heure.” - Personne handicapée, C.-B.
“[…] il y a des jours où mon corps ne suit juste pas, alors ça peut être vraiment difficile d'avoir à transiger avec des services qui ne fonctionnent pas. Et d'avoir à appeler et parler avec plusieurs personnes qui te disent de faire toutes ces choses de résolution de problèmes et alors ça peut être difficile si ma mobilité n'est pas bonne ce jour-là. Et souvent je suis relié à un réservoir d'oxygène, alors ça rend les choses vraiment difficiles aussi, d'avoir à monter et descendre les escaliers et faire toutes ces choses qu'ils aimeraient que je fasse. Alors oui, de cette façon c'est frustrant c'est sûr, ça rajoute une couche supplémentaire de frustration.” - Personne handicapée, N.B.
“Mes parents, tu sais, ils ne parlent pas si bien l'anglais et je trouve juste que beaucoup des représentants du service à la clientèle parlent très vite. Tu sais, je suis moi-même dans le domaine des ventes, et je trouve que quand tu parles à des gens différents, tu dois juste écouter leur façon de parler, et essayer de suivre, pour qu’eux aussi puissent suivre. Alors si eux ils parlent lentement, alors tu parles lentement pour qu'ils puissent comprendre. Je trouve que souvent les représentants du service à la clientèle parlent tellement vite que même moi j'ai de la misère[…] Alors c'est juste, tu sais, une formation adéquate pour qu'ils puissent ralentir et être à la même place que le client.” - Groupe ‘Tierce langue’, Toronto
“Pour moi, ça c'est très important, les agents du service à la clientèle qui parlent anglais parce que souvent tu peux être redirigé vers ceux qui parlent français, ce qui est correcte, je suis bilingue, mais si je veux faire comprendre mon point et peut-être que je ne suis pas satisfait de quelque chose, j'ai besoin de pouvoir parler en anglais.” - Langue minoritaire, Montréal
“[…] quand les cellulaires sont sortis au tout début ici dans les Territoires du Nord-Ouest, il y avait un seul fournisseur. Alors ils pouvaient charger ce qu'ils voulaient, et quelqu'un qui voulait un cellulaire devait le payer. C’est seulement quand d'autres fournisseurs de cellulaires ont commencé à se glisser dans les Territoires du Nord-Ouest et à créer un peu de compétition que les prix ont commencé à baisser. Au début, c'était 10 cents pour un SMS. Maintenant nous avons les SMS illimités. Mais c'est seulement quand d'autres fournisseurs ont commencé à percer le marché à cause de la compétition. Alors il n'y a pas beaucoup d'options ici dans les Territoires du Nord-Ouest, Yukon et Nunavut.” - Territoires du Nord-Ouest & Yukon
“Je trouve que c'est très cher. Si tu compares avec d'autres endroits, comme Mont-Laurier à seulement trois heures et demie d'ici. Ils paient la moitié de ce que nous payons! Ça n'a pas de sens.” - Val D'Or
La présente section porte sur les différentes réponses obtenues sur les principaux fournisseurs de services de télécommunication. Au début du sondage, nous avons demandé aux répondants de nommer leur fournisseur pour chacun des principaux services de télécommunication qu’ils utilisent présentement (c.-à-d. Internet résidentiel, téléphonie cellulaire, service de télévision et téléphonie résidentielle). Ceux qui se disent abonnés à au moins un service auprès de chacun des principaux fournisseurs ont été regroupés et analysés.
La taille de l’échantillon est suffisante pour analyser les données du sondage sur les quatre plus grands fournisseurs : Rogers (n = 509), Bell/Aliant (n = 545), Vidéotron (n = 332) et Telus (n = 443); les autres ont été regroupés dans la catégorie « autres » (n = 1 036).
Voici les principales différences qui ressortent de l’analyse, par fournisseur :
Base : Tous les répondants (n=1 809), clients de Rogers (n=509), clients de Bell/Aliant (n=545), clients de Vidéotron (n=332), clients de Telus (n=443), clients d’autres fournisseurs (n=1 036)
Base : Tous les répondants (n=1 809), clients de Rogers (n=509), clients de Bell/Aliant (n=545), clients de Vidéotron (n=332), clients de Telus (n=443), clients d’autres fournisseurs (n=1 036)
La présente section porte sur les différences en fonction des caractéristiques démographiques, à savoir l’âge, le sexe, le lieu de résidence, le statut autochtone et le fait d’être né au Canada.
Les expériences et les attitudes relativement aux techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada varient en fonction de l’endroit où vivent les répondants. Voici les principales différences entre les lieux de résidence :
Base : Tous les répondants (n=1 809), Ontario (n=611), Québec (n=572), Colombie-Britannique (n=223), Alberta (n=175), Saskatchewan/Manitoba (n=110), Canada atlantique (n=118)
Différences de notoriété, d’expérience et niveau de préoccupation par région - version texte
Base : Tous les répondants (n=1 809), Ontario (n=611), Québec (n=572), Colombie-Britannique (n=223), Alberta (n=175), Saskatchewan/Manitoba (n=110), Canada atlantique (n=118)
Différences d’expérience et de soutien à l’action par région - version texte
Les expériences et les attitudes relativement aux techniques de vente agressives ou trompeuses varient quelque peu selon que les répondants habitent en zone urbaine (n = 1 647) ou rurale (n = 162). Les zones urbaines et rurales sont déterminées en fonction du code postal résidentiel fourni par chacun des répondants, puis comparées à la définition de Postes Canada d’une zone de service rural, représentée par un code postal formé d’un « 0 » en deuxième position. Voici les principales différences entre les répondants canadiens des zones urbaines et rurales :
Base : Tous les répondants (n=1 809), en région urbaine (n=1647), en région rurale (n=162)
L’analyse des données a révélé plusieurs différences d’expérience et d’attitude en fonction du groupe d’âge. Voici les principales variations observées en fonction de l’âge des répondants :
Base : Tous les répondants (n=1 809), âgées de 18 à 34 ans (n=469), de 35 à 54 ans (n=621), 55 ans et plus (n=719)
Base : Tous les répondants (n=1 809), âgées de 18 à 34 ans (n=469), de 35 à 54 ans (n=621), 55 ans et plus (n=719)
Différences de soutien à l’action par cohorte d’âge - version texte
Même si l’échantillon de gens qui s’identifient comme autochtones est relativement restreint (n = 58), l’analyse des résultats fait émerger des tendances au sein de ces répondants.
La connaissance du problème de techniques de vente agressives ou trompeuses est plus élevée parmi les répondants autochtones, qui sont plus susceptibles d’avoir été exposés à de telles pratiques, tant en général que pour chacune des techniques présentées.
En outre, les répondants autochtones sont plus susceptibles de se dire préoccupés par l’accès aux services en région rurale, mais ont moins tendance à se préoccuper du coût des services dans le secteur des télécommunications au Canada.
Et bien que les répondants de ce groupe soient plus nombreux à évoquer une exposition aux techniques de vente agressives ou trompeuses, leur soutien aux différentes solutions est plus faible que chez l’ensemble des répondants, quoique toujours élevé ‒ une forte majorité de répondants appuient chaque mesure présentée.
Base : Répondants nés au Canada (n=1 478), dont Autochtones (n=58) et non-Autochtones (n=1 420)
Différences de notoriété et d’expérience par statut autochtone - version texte
Base : Répondants nés au Canada (n=1 478), dont Autochtones (n=58) et non-Autochtones (n=1 420)
Les répondants qui ne sont pas nés au Canada (n = 331) ne sont ni plus ni moins susceptibles d’avoir été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses que les autres, mais expriment une plus grande tolérance pour ces pratiques.
En effet, les répondants qui ne sont pas nés au Canada ont moins tendance à s’entendre pour dire que les entreprises de télécommunications sont trop préoccupées par leurs profits et pas suffisamment par la protection des consommateurs. Ils sont cependant plus susceptibles que ceux nés au Canada d’approuver l’énoncé voulant que toutes les entreprises utilisent des techniques de vente agressives ou trompeuses sous une forme ou une autre car c’est une pratique normale en affaires, ainsi que l’énoncé selon lequel la préoccupation en ce qui concerne ces techniques est exagérée. Ils ont également moins tendance à appuyer les mesures potentielles pour réduire les plaintes que les répondants nés au Canada, bien qu’une forte majorité accorde son soutien à chacune des mesures présentées.
Base: Répondants nés au Canada (n=1 478), dont nés au Canada (n=1 478) et nés à l’extérieur du Canada (n=331)
La présente section porte sur les différences en fonction de la langue officielle. Les données ont été analysées selon que les répondants parlent anglais (n = 1 180) ou français (n = 570).
Voici les principales différences observées, par langue officielle :
Base : Tous les répondants (n=1 809), dont la langue parlée le plus souvent à la maison est l’anglais (n=1 180) et le français (n=570)
Différences d’expérience par langue officielle - version texte
Base : Tous les répondants (n=1 809), dont la langue parlée le plus souvent à la maison est l’anglais (n=1 180) et le français (n=570)
Différences d’attitudes et de soutien à l’action par langue officielle - version texte
La présente section se penche sur les différences entre les réponses du panel et les réponses au sondage public à participation volontaire.
Afin de permettre au public canadien de participer au processus de consultation, une version à participation volontaire du sondage a été créée et rendue accessible sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Au total, n = 7075 réponses ont été obtenues grâce au sondage public à participation volontaire.
Les répondants à ce sondage étaient plus susceptibles d’être des hommes (66 %), âgés de 25 à 44 ans (43 %), et provenant de l’Alberta (20 %) ou du Québec (32 %), comparativement aux proportions réelles de la population canadienne. Un profil détaillé des répondants au sondage à participation volontaire se trouve en annexe.
Les principales différences vont comme suit : les répondants au sondage à participation volontaire sont plus susceptibles d’avoir entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans l’industrie des télécommunications au Canada (87 % des répondants au sondage à participation volontaire contre 44 % des répondants au sondage par panel); et ils sont plus susceptibles d’avoir subi ces techniques, tant de manière générale (80 % contre 40 %) que lors de situations précises, notamment les cas suivants :
Les répondants au sondage à participation volontaire sont aussi plus susceptibles d’être extrêmement préoccupés par tous les éléments de l’industrie des télécommunications énumérés, entre autres par ceux à l’écart le plus grand, soit l’importance de la concurrence (59 % contre 19 %), le coût des services (83 % contre 48 %) et les techniques de vente trompeuses (59 % contre 30 %).
Parmi les répondants qui ont été exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses, les répondants au sondage à participation volontaire sont plus susceptibles d’en avoir parlé à leurs amis ou à leur famille (62 % contre 48 %) et d’avoir changé de fournisseur (31 % contre 25 %), tandis que les répondants au sondage par panel sont plus susceptibles d’avoir porté plainte auprès de leur fournisseur (39 % contre 31 %) ou auprès de la CPRST (8 % contre 4 %).
Les répondants au sondage à participation volontaire sont aussi plus susceptibles d’appuyer les mesures visant à régler le problème des techniques de vente agressives ou trompeuses. La différence est d’au moins 20 % entre les répondants au sondage à participation volontaire et les répondants au sondage par panel qui sont « fortement d’accord » avec chacune des solutions proposées :
Base : Sondage panel (n=1 809), sondage volontaire (n=7 075)
Comparaison de notoriété et d’expérience entre sondage panel et sondage volontaire - version texte
Base : Sondage panel (n=1 809), sondage volontaire (n=7 075); a été exposé à des techniques de vente agressives ou trompeuses, Sondage panel (n=711), sondage volontaire (n=5677)
Les données démographiques des répondants au sondage par panel et au sondage à participation volontaire sont présentées ci-dessous. Les données présentées dans les tableaux ci-dessous pour le sondage par panel sont des proportions pondérées.
Âge | Sondage par panel | Sondage à participation volontaire |
---|---|---|
18 à 24 ans | 11 % | 4 % |
25 à 34 ans | 16 % | 22 % |
35 à 44 ans | 16 % | 21 % |
45 à 54 ans | 19 % | 16 % |
55 à 64 ans | 17 % | 19 % |
65 ans et plus | 21 % | 18 % |
Sexe | ||
Homme | 49 % | 66 % |
Femme | 51 % | 34 % |
Région | ||
Colombie-Britannique | 14 % | 10 % |
Alberta | 11 % | 20 % |
Saskatchewan | 3 % | 2 % |
Manitoba | 4 % | 2 % |
Ontario | 37 % | 28 % |
Québec | 23 % | 32 % |
Nouveau-Brunswick | 2 % | 2 % |
Nouvelle-Écosse | 3 % | 2 % |
Île-du-Prince-Édouard | 1 % | - |
Terre-Neuve-et-Labrador | 2 % | 2 % |
Revenu | ||
Moins de 40 000 $ | 22 % | 17 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 18 % | 15 % |
De 60 000 $ à moins de 100 000 $ | 26 % | 24 % |
100 000 $ et plus | 23 % | 25 % |
Je préfère ne pas répondre | 11 % | 19 % |
Né au Canada | ||
Oui | 81 % | 86 % |
Non | 19 % | 14 % |
Appartenance autochtone | ||
Autochtone | 4 % | 3 % |
Non autochtone | 96 % | 97 % |
Enfants de moins de 18 ans dans le foyer | ||
Oui | 28 % | 26 % |
Non | 72 % | 74 % |
Ipsos a réalisé un sondage en ligne de 10 minutes auprès d’un échantillon de n = 1809 Canadiens âgés de 18 ans et plus (n = 1 603 personnes de la population générale, avec un suréchantillon de n = 206 répondants francophones). Cet échantillon a été réparti afin de refléter les proportions réelles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Le sondage a été mené du lundi 27 août 2018 au dimanche 9 septembre 2018.
Le sondage a été réalisé auprès d’un public général à l’aide de ressources de cueillette de données d’un sondage par panel et comprend un échantillon d’un panel de Research Now. Les répondants à ce sondage ont été sélectionnés parmi ceux qui s’étaient portés volontaires pour participer à des sondages en ligne. Le panel offre aux participants plusieurs mesures incitatives innovatrices adaptées aux exigences de chaque sondage et tenant compte de la longueur du sondage, du sujet à l’étude et du temps requis pour réaliser un minimum d’entrevues. Un système de points permet aux participants d’échanger des points contre divers articles.
La pondération assure des proportions qui reflètent celles de la population canadienne selon le Recensement de 2016 en ce qui a trait à l’âge, au sexe et à la région. Ipsos ne calcule pas de marge d’erreur pour les sondages en ligne parce que ces derniers sont considérés comme étant non probabilistes. Un intervalle de crédibilité est utilisé à la place. L’intervalle de crédibilité pour un échantillon de cette taille est de ± 2,8 % dans 19 cas sur 20.
Le tableau ci-dessous compare l’échantillon non pondéré aux résultats par région, âge et sexe du Recensement de 2016, et en expose la répartition pondérée sur les plans géographique et démographique.
Définition | Taille de l’échantillon non pondérée |
Proportions de l’échantillon | Proportions du Recensement de 2016 |
---|---|---|---|
Âge | |||
18 à 24 ans | 197 | 11 % | 11 % |
25 à 34 ans | 280 | 16 % | 16 % |
35 à 44 ans | 294 | 16 % | 16 % |
45 à 54 ans | 324 | 19 % | 18 % |
55 à 64 ans | 329 | 17 % | 17 % |
65 ans et plus | 386 | 21 % | 21 % |
Sexe | |||
Homme | 877 | 49 % | 49 % |
Femme | 932 | 51 % | 51 % |
Région | |||
Île-du-Prince-Édouard | 9 | 1 % | >1 % |
Nouvelle-Écosse | 47 | 3 % | 3 % |
Nouveau-Brunswick | 31 | 2 % | 2 % |
Québec | 574 | 23 % | 23 % |
Ontario | 608 | 37 % | 38 % |
Manitoba | 63 | 4 % | 4 % |
Saskatchewan | 47 | 3 % | 3 % |
Alberta | 176 | 11 % | 11 % |
Colombie-Britannique | 223 | 14 % | 14 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 31 | 2 % | 2 % |
Le tableau ci-dessous présente la répartition des réponses ainsi que le taux de réponse du sondage, calculé selon la méthode empirique de l’ARIM. Cette méthode est utilisée pour les sondages par téléphone, mais peut en partie s’appliquer aux sondages en ligne.
Calcul pour le sondage par panel | Nombre |
---|---|
Total d’invitations envoyées par courriel | 14 572 |
Non résolu (U) (sans réponse) | 12 001 |
Admissible – non-réponse (IS) | 203 |
Le répondant qualifié raccroche (incomplet) | 203 |
Admissible – réponse (R) | 2 368 |
Quota excédentaire | 100 |
Autre inadmissibilité | 459 |
Entrevues complétées | 1 809 |
Taux de réponse = R/(U+IS+R) | 16 % |
L’échantillonnage est assujetti à un éventuel biais de non-réponse. Plus précisément, ce sondage n’inclut pas les membres de la population qui n’ont pas accès à Internet (ni sur un ordinateur ni sur un appareil mobile) ou qui ne sont pas en mesure de répondre à un sondage en français ou en anglais. De plus, certains groupes provenant du public sont systématiquement moins susceptibles de répondre à des sondages. Les variations des proportions ont été corrigées lors de la pondération afin de refléter les données du Recensement de 2016.
Ipsos a réalisé un sondage en ligne de 10 minutes auprès d’un échantillon de n = 7 075 répondants. Le sondage a été mené du lundi 27 août 2018 au dimanche 9 septembre 2018. Ce sondage était à participation volontaire et accessible sur le site Web et les réseaux sociaux du CRTC. Le sondage se faisait sur la plateforme en ligne d’Ipsos et la seule restriction était liée à l’adresse IP. Ainsi, un seul sondage était accepté par adresse IP. Le sondage public à participation volontaire ne se veut pas représentatif de la population canadienne. Le taux de réponse et l’analyse du biais de non-réponse ne peuvent pas être calculés en raison de la nature volontaire de la participation au sondage.
Ipsos a dirigé 10 groupes de discussions (des groupes de 4, en personne; des groupes de 6, en ligne) ainsi que 10 entrevues approfondies auprès de publics considérés comme étant plus exposés à des techniques de vente agressives ou trompeuses.
Les détails de ces séances, soit les dates, le nombre de participants et les mesures incitatives, sont indiqués dans le tableau ci-dessous.
Description | Détails | Nombre de participants | Dates | Mesures incitatives |
---|---|---|---|---|
Personnes âgées | 2 groupes de discussion en région urbaine (Calgary et Halifax) 2 groupes de discussion dans de petites communautés/régions rurales (Val-d’Or et Sault Ste. Marie) |
32 au total (8 par séance) |
|
100 $ par participant |
Personnes atteintes d’un handicap | 10 entrevues approfondies par téléphone/en ligne | 10 au total |
|
175 $ par participant |
Grand public de communautés rurales | 1 groupe de discussion en ligne à Whitehorse, au Yukon 1 groupe de discussion en ligne à Prince George, en C.-B. |
17 au total (7 au Yukon, 10 en C.-B.) |
|
100 $ par participant |
Troisième langue parlée à la maison | 1 groupe de discussion en ligne à Toronto, en Ontario 1 groupe de discussion en ligne à Vancouver, en C.-B. |
19 au total (10 à Toronto, 9 à Vancouver) |
|
100 $ par participant |
Communauté de langue officielle minoritaire | 1 groupe de discussion en ligne à Saint-Boniface, au Manitoba, et à Moncton, au Nouveau-Brunswick 1 groupe de discussion en ligne à Montréal, au Québec |
17 au total (8 au Manitoba/NB, 9 à Montréal) |
|
125 $ par participant |
Il convient de noter que les résultats de la recherche qualitative ne sont présentés qu’à titre indicatif et qu’ils ne sont pas généralisables à la population.
1. Quelle est votre date de naissance?
Année
Mois
[Terminez si moins de 18 ans]
2. Quel est votre sexe?
3. Quel est votre code postal? (exemple : A8A 8A8)
[Posez Q4 au panel uniquement]
4. Est-ce que vous ou un membre de votre famille immédiate travaille ou s’exerce dans l’un des secteurs suivants? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
[Si 1, 9, 15 terminez, sinon continuez]
[Posez Q5 au répondants panel et volontaires. au panel, si oui code 9 à Q4, posez Q5]
5. Est-ce que vous ou un membre de votre famille immédiate travaillez pour l’une des organisations suivantes : Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
[Continuez si aucune de ces réponses, sinon terminez]
6. Lesquels des services de télécommunication et de télévision suivants avez-vous en ce moment pour votre usage personnel? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
[Si aucune de ces réponses sautez à Q13]
[Posez Q7 si téléphonie cellulaire à Q6]
7. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de téléphonie cellulaire actuel? Veuillez choisir une seule réponse.
[Rotation]
[Posez Q8 si internet résidentiel à Q6]
8. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur Internet actuel? Veuillez choisir une seule réponse.
[Rotation]
[Posez Q9 si télévision à Q6]
9. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de service de télévision? Veuillez choisir une seule réponse.
[Rotation]
[Posez Q10 si téléphonie residentielle à Q6]
10. Laquelle des entreprises suivantes est votre fournisseur de téléphonie résidentielle? Veuillez choisir une seule réponse.
[Rotation]
11. Êtes-vous actuellement lié par contrat à votre fournisseur de services pour l’un ou l’autre de ces services? (c’est-à-dire un engagement pour plusieurs années)?
[Insérez réponse à Q6]
[Posez Q12 si plus d’une réponse à Q6]
12. Est-ce que l’un ou l’autre de ces services fait partie d’un forfait d’un seul fournisseur (c.-à-d. achetez-vous plus d’un produit ou service auprès d’un seul fournisseur qui sont vendus comme produit/forfait combiné)?
[Posez Q13 si sondage panel]
13. S’il y a lieu, qu’avez-vous entendu à propos du secteur des télécommunications au cours de la dernière année?
[Insérez réponse]
14. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des éléments suivants liés au secteur des télécommunications? Veuillez indiquer une seule réponse par élément.
[Rangées][Rotation]
[Colonne]
15. Avant aujourd’hui, aviez-vous déjà entendu parler de techniques de vente agressives ou trompeuses dans le secteur des télécommunications au Canada?
16. Avez-vous déjà été exposé à des techniques de vente que vous jugez agressives ou trompeuses de la part de fournisseurs canadiens de services de télécommunication?
[Si oui à une occasion ou oui à plus d’une occasion à Q16, posez Q17, Q18 et Q19. sinon sautez à Q20]
17. À quand remonte la dernière fois que vous avez vécu cette situation?
[Posez Q18 uniquement au sondage panel]
18. Qu’avez-vous vécu? Veuillez être aussi précis que possible.
[Insérez réponse]
19. Qu’avez-vous fait à ce sujet? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
[Rotation]
20. Aviez-vous déjà entendu parler de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) avant d’entreprendre ce sondage?
[Montrer sur un écran séparé après Q17] La Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST) est un organisme indépendant financé par l’industrie dont le mandat est d’aider à régler les plaintes des consommateurs relatives aux fournisseurs canadiens de services de télécommunication et de télévision.
21. Avez-vous personnellement déjà vécu l’une ou l’autre des situations suivantes? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
22. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants. Veuillez indiquer une réponse par élément.
[Rotation]
23. Dans quelle mesure êtes-vous pour ou contre l’adoption des mesures suivantes afin de freiner la hausse des plaintes? Veuillez indiquer une réponse par élément.
[Posez Q24 au sondage panel uniquement]
24. Y a-t-il d’autres commentaires que vous aimeriez formuler?
[Insérez réponse]
Les prochaines questions servent uniquement à des fins de classification statistique. Veuillez indiquer la réponse qui vous décrit le mieux. Nous tenons à vous assurer que vos réponses seront tenues strictement confidentielles.
25. Avez-vous déjà travaillé pour une entreprise de télécommunication au Canada?
26. Quel a été le revenu total avant impôts de votre foyer en 2017?
27. Y a-t-il des enfants de 18 ans ou moins qui vivent dans votre foyer?
28. Êtes-vous né au Canada?
[Posez Q29 si oui à Q28]
29. Est-ce que vous vous identifiez comme une personne autochtone?
30. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? Si vous parlez plus d’une langue à la maison, veuillez choisir les deux langues les plus utilisées.
[Deux réponses maximum]
31. Est-ce que l’un ou l’autre des énoncés suivants s’applique à vous? Veuillez choisir tout ce qui s’applique.
Merci. Voilà qui met fin à nos questions pour aujourd’hui. Nous vous remercions de votre participation à ce sondage.
Accueil et introduction | 5 Minutes |
Section 1 : Contexte | 15 Minutes |
Section 2 : Techniques de vente et de marketing | 45 Minutes |
Section 3 : Réactions aux solutions potentielles | 20 Minutes |
Conclusion et dernières questions | 5 Minutes |
Durée totale de l’entrevue | 90 Minutes* |
* La durée sera modifiée pour les entrevues en profondeur de 60 minutes
À moins d’indication contraire, toutes les questions sont ouvertes.
Nous sommes ici aujourd’hui afin de discuter des entreprises canadiennes de télécommunications.
Q1. Tout d’abord, j’aimerais savoir avec quel fournisseur de services de télécommunications vous faites affaire et quelle est votre relation avec cette entreprise. Comment avez-vous choisi votre fournisseur actuel et votre forfait?
Éléments pour sonder :
Q2. Quels renseignements avez-vous cherchés ou consultés avant de choisir un fournisseur? Qui a pris part au processus de décision?
Éléments pour sonder :
Q3. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait ou insatisfait de vos fournisseurs et des forfaits qu’ils proposent? Qu’est-ce qui vous plaît ou vous déplaît?
Éléments pour sonder :
Pour la majeure partie de notre discussion d’aujourd’hui, nous aimerions connaître votre expérience avec le service des ventes et du marketing de votre fournisseur actuel de services de télécommunications.
Q4. Pouvez-vous me raconter des expériences positives que vous avez eues lors d’interactions avec le service des ventes et du marketing de votre fournisseur? Qu’est-ce qui a rendu l’expérience profitable? Veuillez me la raconter en détail.
Q5. Pouvez-vous me raconter des expériences négatives lors d’interactions avec le département des ventes et du marketing de votre fournisseur? Qu’est-ce qui a rendu cette expérience désagréable? Veuillez me la raconter en détail.
Le modérateur sonde et note :
Détailler l’expérience autant que possible – le récit des événements par le participant, la façon dont il décrirait l’interaction et le sentiment qu’elle a suscité chez lui.
Q6. Au sujet de ces expériences négatives, avez-vous réagi ou assuré un suivi par la suite?
Éléments pour sonder :
Q8. Avez-vous déjà été exposé à une situation où vous n’aviez pas manifesté d’intérêt ni même exprimé de désir d’en savoir plus au sujet de produits ou de services, mais qui vous ont tout de même été vendus par votre fournisseur? Veuillez me parler de cette expérience. Comment vous sentiez-vous après coup?
Éléments pour sonder :
Q9. Je vais vous lire différentes mesures qui pourraient être prises pour essayer de diminuer le nombre de plaintes; j’aimerais connaître votre avis sur chacune, à la fois les aspects positifs et les inconvénients potentiels.
Q10. Y a-t-il d’autres mesures qui pourraient aider les consommateurs comme vous dans ces situations et ce genre d’interactions?
Q11. Quels sont vos derniers commentaires et conseils à l’intention de mon client? Manquait-il quoi que ce soit à notre discussion sur ce sujet aujourd’hui?
Remercier et conclure