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La société

Une diversitÉ Grandiose

Bien que l'on associe souvent au Canada l'image d'un territoire immense et dénudé assez uniforme du point de vue géographique et démographique, il s'agit en fait d'un pays diversifié d'un littoral à l’autre. Pour citer l'auteure Jan Morris : « Immensité, vacuité, glace et nature sauvage périlleuses [...] voilà des images que le mot Canada évoque intuitivement et instantanément. Il y a là une certaine vérité [...] qui ne me semble plus tout à fait juste désormais. Le Canada est un pays dont les parties sont plus grandes que la totalité [...] » [traduction libre]. À voyager d'un bout à l'autre du pays, on note rapidement les différences qui confèrent au Canada sa grande richesse.

  Photo - St. John’s, vue de la colline Signal (T.-N.-L.)
 

St. John’s, vue de la colline Signal, T.-N.-L.
Photo : Gord Baldwin

L'air salin est presque partout présent dans les quatre provinces de l'Atlantique, dont les plus grandes villes abritent des ports. Quelques-unes de ces régions métropolitaines (que les statisticiens appellent également « régions métropolitaines de recensement ») ont vu leur croissance démographique s'estomper comme sous l'effet du reflux de la mer. La population de Saint John, au Nouveau-Brunswick, a connu de modestes déclins depuis 1992. Halifax, en Nouvelle-Écosse, a vu le nombre de ses habitants passer de 330 000 en 1992 à 374 000 en 2002, tandis que la ville de Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard, berceau de la Confédération, a affiché une croissance modeste au début des années 1990. Malgré ces poussées, Halifax et Charlottetown comptent toujours parmi les plus petites capitales provinciales du Canada. Même si Halifax arrive au 13e rang dans le classement des régions métropolitaines du Canada, sa population ne représente qu'un treizième de celle de Toronto (la ville la plus populeuse du pays). Comptant à peine plus de 58 000 habitants, Charlottetown est la capitale provinciale la moins populeuse.

Tableau - Population des régions métropolitaines de recensement

  Photo - Centre-ville de Toronto
 

Centre-ville de Toronto
Photo : Chris McCuaig

En 2002, 60 % des Canadiens habitaient en Ontario et au Québec, provinces où se trouvent 15 des 25 plus grandes régions urbaines du pays. Comme dans la région de l'Atlantique, on trouve un port dans la plupart de ces villes établies sur les rives des Grands Lacs ou du fleuve Saint-Laurent. Les agglomérations sont surtout concentrées dans le Sud, région industrialisée, alors que les provinces se partagent la vaste région du Nord, riche en ressources naturelles, mais peu peuplée.

Tableau - Population par année, par provinces et territoires

Photo - Champ de blé sous un ciel couvert près de Régina, Sask.  
Champ de blé sous un ciel couvert près de Régina, Sask.
Photo : Tristan Wrubleski
 

Les trois provinces des Prairies, où poussent l'anémone pulsatille, le lis rouge orange et le rosier aciculaire, couvrent une région renommée depuis longtemps pour sa production agricole. Au cours du dernier siècle, les gens ont toutefois quitté la ferme pour gagner la ville. Au début du XXe siècle, 84 % des habitants de la Saskatchewan vivaient en région rurale. En 1951, cette proportion était passée à 55 %, pour chuter à 37 % à la fin du siècle. En 2002, 43 % de la population de la Saskatchewan habitait à Regina et à Saskatoon. Quant aux Albertains, 64 % d'entre eux étaient établis à Edmonton et à Calgary, tandis que 60 % des Manitobains habitaient à Winnipeg, l'unique région métropolitaine du Manitoba.

  Photo - Coucher de soleil au mont Cathedral, parc national Yoho (C.-B.)
 

Coucher de soleil au mont Cathedral, parc national Yoho, C.-‑B.
Photo : Ian et Lorraine Faris

En 2002, la Colombie-Britannique comptait un peu plus de 4 millions d'habitants, se classant ainsi au troisième rang des provinces les plus populeuses du Canada. Pourtant, cette province qui s'étend sur 930 000 kilomètres carrés accueille moins de gens que la région métropolitaine de Toronto et à peine 573 000 personnes de plus que la région métropolitaine de Montréal. Les paysages marins à l'état sauvage et les montagnes à perte de vue propres à cette province de la côte ouest ont toujours su attirer Canadiens et étrangers. Ces dernières années, les immigrants de l'Asie ont contribué de façon importante à la hausse du nombre de membres de minorités visibles dans la province. En 2001, le quart de la population de la Colombie-Britannique se composait d'immigrants et plus de la moitié d'entre eux étaient nés en Asie. Cette même année, plus d'un cinquième des habitants de la Colombie-Britannique appartenaient à une minorité visible. Plus de 44 % d’entre eux étaient d'origine chinoise. Dans l'agglomération urbaine de Vancouver, les minorités représentaient 37 % de la population, la moitié des gens de ces minorités étant d'origine chinoise.

Tableau - Population immigrante, selon le lieu de naissance, Recensement de 2001, régions métropolitaine de recensement

Le 29 juillet 2000, le Yukon célébrait le 100e anniversaire de l'achèvement de la construction du chemin de fer White Pass and Yukon Route. En 1900, prospecteurs, mineurs et filles de cabaret ont gagné les régions aurifères du Klondike grâce à cette voie d'accès. Un siècle plus tard, les touristes qui se rendent au Yukon à partir du terminal de paquebots de croisière de Skagway, en Alaska, empruntent encore cette voie ferrée. En 1901, un peu plus de 27 000 personnes vivaient au Yukon, mais le ralentissement de la ruée vers l'or a provoqué un déclin démographique abrupt. En 1921, la population du Yukon n'était plus que de 4 000 personnes. En 2002, le Yukon comptait environ 30 000 résidents.

La population du Nord est jeune. En 2002, un habitant du Yukon sur cinq avait moins de 15 ans. La proportion d'enfants dans les Territoires du Nord-Ouest était encore plus forte, représentant 26 % des 41 400 habitants. La population du Nunavut se composait quant à elle de 37 % d'enfants. En comparaison, seulement 19 % de la population canadienne dans son ensemble avait moins de 15 ans en 2002. La forte natalité au Nunavut est la cause première de l'importante population enfantine dans ce territoire. Le taux moyen de natalité, soit le nombre d'enfants nés pour 1 000 habitants, y était deux fois et demie plus élevé que la moyenne nationale en 2002 et se situait légèrement sous le taux de natalité du Canada observé durant les années du baby-boom.

Tableau - Population selon le sexe et le group d'âge, par provinces et territoires    À lire... Regard sur notre pays

 

 
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  Publié le : 2003-05-26 Avis importants
  Modifié le : 2005-01-18  
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