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L'économie

La gestion de nos ressources pour l'avenir

Pendant des générations, les Canadiens ont considéré l'environnement comme une source intarissable de ressources désirables telles que le bois d'oeuvre, le pétrole, le gaz, le poisson, l'or et le cuivre. Nos pêches étaient « inépuisables », nos forêts, « illimitées », et notre sol arable s'étendait à l'infini. C'est à la terre et à l'eau que nous devons notre qualité de vie et ce sont ces éléments qui l'ont renforcée et nous ont aidés à nous définir en tant que nation.

  Photo - Coloris automnaux à Heather Meadows, parc provincial Manning, C.-B.
 

Coloris automnaux à Heather Meadows, parc provincial Manning, C.-B.
Photo : Ian et Lorraine Faris

Durant les années 1970 et 1980, l'attitude des Canadiens à l'égard de l'environnement a commencé à évoluer. L'émergence de grandes préoccupations environnementales telles que les pluies acides, l'appauvrissement de l'ozone et l'épuisement rapide des stocks de poissons a fait ressortir de façon frappante ce que le naturaliste canadien Grey Owl disait il y a de nombreuses années à propos de la nature, à savoir que celle-ci n'appartient pas à l'humanité, mais que c'est plutôt l'humanité qui appartient à la nature. Il est devenu clair que l'environnement était incapable d'absorber la pollution et de résister à l'appauvrissement des ressources tout en continuant à suffire à la demande. Subvenir aux besoins environnementaux et économiques du pays en gérant ses ressources naturelles avec prudence est devenu un défi actuel impérieux.

On définit le développement durable comme le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations à venir de répondre aux leurs. Même s'ils pratiquent le développement durable de manière inégale au sein des industries primaires, les agriculteurs, les pêcheurs, les mineurs et les travailleurs forestiers du Canada exploitent leur traditionnel talent d'innovateurs pour aider à atténuer les effets de l'activité humaine sur l'environnement. L'investissement dans les initiatives de protection de l'environnement joue également un rôle important. En 2000, par exemple, les industries de l'exploitation forestière, des mines, du pétrole et du gaz, des pâtes et papier, de carton ainsi que de la première transformation des métaux ont consacré 2,6 milliards de dollars à des activités telles que la remise en état des sols, la protection des habitats, la prévention de la pollution et les pratiques de lutte contre la pollution.

  Photo - Terres agricoles à l'ouest d'Ottawa
 

Terres agricoles à l'ouest d'Ottawa
Photo : Edmonde Laplante

Au chapitre de la viabilité, la disponibilité de terres agricoles cultivables préoccupe grandement les agriculteurs canadiens. De 1971 à 1996, en raison de l'expansion des villes canadiennes, quelque 12 250 kilomètres carrés de terres — dont la moitié étaient des terres agricoles cultivables — ont été cédés pour en faire un usage urbain. Durant cette période, l'urbanisation a gagné du terrain en Ontario, la province perdant à elle seule 19 % de ses terres agricoles à fort rendement. Pour maintenir la productivité des terres arables restantes, les agriculteurs canadiens ont eu recours à un certain nombre de techniques de gestion des terres qui améliorent la fertilité des sols et préviennent l'érosion. La superficie cultivée faisant l'objet d'un travail du sol traditionnel (qui favorise l'érosion et accélère la décomposition des matières organiques) a quant à elle diminué de plus de 21 % de 1996 à 2001 et de près de 40 % de 1991 à 2001. Les terres cultivées à l'aide de nouvelles pratiques telles que le travail de conservation du sol et la culture sans labour ont vu leur superficie s'accroître respectivement de 1 % et de 92 % de 1996 à 2001 (25 % et 352 % depuis 1991).

Le gouvernement participe également à des efforts en matière de durabilité, comme en témoigne son engagement dans la lutte pour endiguer le déclin des stocks de poissons du Canada. D'abord, le Canada limite l'accès aux pêcheries aux titulaires d'un permis en règle. Deuxièmement, des quotas sont fixés pour le tonnage maximum d'une espèce de poisson particulière pouvant être prise dans une pêcherie donnée durant une saison de pêche. Dès que ce « total autorisé » est atteint, la saison de pêche est fermée pour l'année. Troisièmement, le Canada exerce une étroite surveillance aérienne et maritime pour vérifier les rapports de captures, cerner les bâtiments sans permis et repérer les navires étrangers sans permis à l'intérieur de la zone de pêche de 200 milles du pays. On a aussi recours à un autre genre de surveillance : les agents des pêches ont commencé à utiliser l’acide désoxyribonucléique (mieux connu sous le nom d'ADN) pour détecter les poissons capturés par les braconniers.

Puisque l'exploration minière peut perturber les terres, l'air et l'eau entourant les gisements minéraux, la planification environnementale commence avant que l'on n'extraie quoi que ce soit de la terre. On procède d'abord à un inventaire minutieux des sols, des eaux, de la qualité de l'air, de la faune et de la flore du secteur. On étudie ensuite, à la loupe, l'utilisation proposée des terres et les plans de mise en valeur de même que l'effet probable des activités sur la qualité de l'air et de l'eau. Il faut en outre répondre de manière satisfaisante aux préoccupations d'un certain nombre de ministères avant de se voir délivrer un permis d'exploration ou de mise en valeur. En bout de ligne, les mines ne perturbent que des superficies relativement petites pendant peu de temps, après quoi les terres sont souvent réutilisées à d'autres fins. Une bonne partie de ce que l'on extrait de la terre sert aussi à la protéger, comme la chaux et le carbone pour traiter l'eau, le platine pour contrôler les émissions de gaz d'échappement et la tourbe pour amender les sols.

En leur qualité de ressource si précieuse, 94 % des forêts de notre pays sont des terres publiques administrées par l'État : 71 % le sont par les provinces et 23 %, par le fédéral. Pour assurer la santé à long terme de la ressource, ces gouvernements déterminent la possibilité annuelle de coupe (la quantité de bois d'oeuvre pouvant être coupée dans une région définie pendant une période donnée) avec les compagnies forestières. Les 6 % de forêts canadiennes qui restent appartiennent à quelque 425 000 propriétaires fonciers privés. La plantation d'arbres est un autre effort important déployé pour régénérer nos forêts. Ainsi, en 2001, tout juste plus d’un million d'hectares de forêts ont été récoltés, alors que 442 000 hectares ont été replantés ou directement ensemencés.

À lire... Les métaux : prise deux...

 

 
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  Publié le : 2003-05-26 Avis importants
  Modifié le : 2004-09-08  
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