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La société

Les principales causes de décès

En 2001, 74 824 décès ont été attribuables aux maladies de l’appareil circulatoire, soit environ 34 % de la totalité des 219 538 décès survenus au Canada. De ces décès causés par les maladies circulatoires, 55 % étaient imputables aux cardiopathies ischémiques, incluant les maladies où le muscle cardiaque est endommagé et celles où le coeur travaille de manière inefficace à cause du faible apport de sang. Un autre 21 % des décès par maladies de l'appareil circulatoire sont attribuables aux maladies vasculaires cérébrales et plus précisément aux accidents cérébraux vasculaires.

Tableau - Principales causes de décès sélectionnées selon le sexe

Les cancers étaient la cause de 29 % des décès au pays. Malgré la disponibilité de meilleurs traitements et de meilleures méthodes de dépistage qui permettent de réduire le taux de mortalité, 63 774 Canadiens sont décédés d’un cancer en 2001. Le cancer des poumons, colorectal, du sein et de la prostate comptent pour environ la moitié de tous les décès liés au cancer.

Des tendances prometteuses émergent. Entre 1950 et 2000, les chances qu’un enfant meurt du cancer ont décliné de plus de 50 %. Même en tenant compte du vieillissement de la population, les taux de mortalité par cancer chez les adultes ont diminué.

Le taux comparatif de mortalité par cancer du poumon chez les hommes a diminué, passant de 81 décès pour 100 000 habitants en 1988 à 64 en 2000. Chez les femmes, ce taux a augmenté de 27 décès pour 100 000 habitants à 34 en raison de l’usage accru de la cigarette.

L’incidence du cancer de la prostate augmente depuis le début des années 1970. La détection précoce de ce type de cancer, jumelée à l'amélioration des méthodes de dépistage, explique en partie la montée en flèche de son incidence, surtout de 1990 à 1993. Le taux comparatif de mortalité attribué au cancer de la prostate est demeuré relativement stable depuis 30 ans.

Si le cancer de la prostate est diagnostiqué plus souvent que le cancer du poumon, ce dernier continue de tuer annuellement un nombre beaucoup plus élevé d'hommes. En 2001, les tumeurs malignes des bronches et du poumon ont causé la mort de 9 925 hommes, alors que cela a été le cas pour 3 825 hommes qui ont eu un cancer de la prostate. Chez les hommes, le cancer du poumon a été la cause de 9 % de l’ensemble des décès et de 29 % des décès par cancer. En revanche, le cancer de la prostate a été responsable de 3 % de l’ensemble des décès et de 11 % des décès par cancer.

Pour les femmes, le taux comparatif d'incidence du cancer s’est accru légèrement depuis le milieu des années 1980, alors que le taux de mortalité est demeuré relativement inchangé. Les taux d'incidence du cancer du poumon et de mortalité par ce type de cancer chez les femmes ont toutefois presque quintuplé depuis 1971. L'incidence du cancer du sein s'est également accrue.

Depuis 1993, plus de femmes sont décédées chaque année d’un cancer du poumon que d’un cancer du sein. Les taux comparatifs de mortalité par cancer du sein diminuent depuis 1986 et chutent plus rapidement depuis 1990, signe que les programmes de dépistage se sont améliorés et que les traitements sont plus efficaces. En 2000, le taux comparatif de mortalité par cancer du poumon a grimpé à 34 décès par 100 000 femmes, tandis qu’il a diminué à 25 décès pour 100 000 femmes dans le cas du cancer du sein.

En 1999, le cancer du poumon a été à lui seul responsable de plus de 120 000 années potentielles de vie perdues chez les personnes âgées de 0 à 74 ans. Le cancer colorectal a été responsable de la perte d’environ 39 000 années potentielles de vie.

En 1999, parmi diverses causes de décès sélectionnées (incluant le cancer colorectal, le cancer du poumon, l’infarctus aigu du myocarde, les maladies vasculaires cérébrales, les accidents cérébraux vasculaires et les suicides), les traumatismes accidentels ont été responsables de 203 799 années potentielles de vie perdues avant l’âge de 75 ans, ce qui représente le plus grand nombre. Ils étaient suivis par le suicide à 130 715 années.

Les traumatismes accidentels, dont bon nombre ont été causés lors d'accidents de la route, représentaient une cause importante d'hospitalisation en 2001. Les accidents de la route ont provoqué cette année-là la mort de 3 032 personnes au Canada. Les victimes étaient le plus souvent des jeunes. Les personnes âgées de 15 à 24 ans ont représenté seulement 1 % de tous les décès en 2001. Par contre, 24 % des décès causés par les accidents de la route impliquaient des personnes de ce groupe d’âge.

En 2001, 3 692 décès par suicide ont été enregistrés, en hausse de 2,4 % par rapport à 2000. Cela se traduit par un taux brut de 11,9 suicides par 100 000 habitants, en baisse par rapport à la moyenne décennale de 12,8 suicides par 100 000 habitants enregistrée de 1992 à 2001.

Les taux de suicide diffèrent entre les hommes et les femmes ainsi qu’entre les plus jeunes et les plus âgés. Les hommes sont plus portés vers le suicide que les femmes. Pour chaque suicide chez les femmes en 2001, on comptait 3,5 suicides chez les hommes. Pour ces derniers, le risque de suicide était plus élevé entre 40 et 44 ans, alors que pour les femmes, le risque était plus élevé entre 45 et 49 ans. Parmi les personnes qui s’étaient suicidées, une sur quatre était âgée dans la quarantaine.

Les adolescents qui rapportent des taux de dépression et d’anxiété élevés ou une basse estime de soi sont plus à risque de rendre compte de pensées suicidaires. De 2000 à 2001, le nombre de suicides commis par des adolescents a diminué d’environ 14 % pour atteindre 234. Depuis les années 1980, le taux de suicide (12,2 par 100 000 habitants en 1999) est demeuré sensiblement le même pour les adolescents âgés de 15 à 19 ans. Autant chez les garçons que les filles, le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents surpassant les décès causés par les accidents de la route.

 

 
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  Publié le : 2003-05-26 Avis importants
  Modifié le : 2004-08-19  
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