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La société > L'éducation | ||||||||||||||||||||
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![]() Les écoles ont vu naître la confédération
Au Canada, l'éducation relève presque essentiellement des provinces. Chaque province et territoire possède son propre système, comme le prévoit l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 (rebaptisé Loi constitutionnelle de 1867 en 1982). Toutefois, le système d'éducation du Canada a des racines beaucoup plus profondes. Dès 1635, les Jésuites fondaient un collège pour garçons à Québec. En 1766, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse adoptait sa première loi sur l'éducation, exigeant que deux juges de paix ou un ministre de l'Église anglicane présélectionnent les futurs enseignants. Dans le Haut-Canada, les écoles étaient souvent mises sur pied par quiconque voulait enseigner — les premières recensées ont ouvert leurs portes en 1785 à Kingston et en 1789 à York, l'actuelle ville de Toronto. Des lois adoptées en 1846 et en 1850 ont préparé le terrain à l'établissement d'un réseau d'écoles pour la province unie du Canada. Egerton Ryerson, ministre méthodiste et surintendant du système scolaire de la province, s'est alors rendu dans 20 pays pour se renseigner sur leurs systèmes d'éducation. Il a rapporté au Canada des méthodes d'enseignement de Prusse, des manuels d'Irlande et des techniques d'administration des États-Unis. Ses recommandations ont été intégrées dans une série de mesures législatives régissant l’administration des écoles de la province. Quatre ans après la Confédération, l'Act to Improve the Common and Grammar Schools — une loi visant l'amélioration des écoles publiques — décrivait une méthode d'enseignement public qui allait considérablement influencer les systèmes scolaires ailleurs au pays.
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