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![]() Le cinémaDans le film Atanarjuat, le réalisateur Zacharias Kunuk jette un regard sur la vie dans la toundra de l’arctique au XVIe siècle, au Nord de Baffin, et met en scène de grands thèmes — l’amour, la jalousie et la lutte pour le pouvoir — de façon si éloquente que le film a remporté le prestigieux Prix de la caméra d’or décerné au meilleur premier long métrage au Festival de Cannes de 2001. Tout aussi élogieux est le film Les invasions barbares, du cinéaste Denys Arcand, qui raconte les derniers moments de la vie d’un homme, auprès de qui famille et amis se rencontrent pour discuter du passé et d’idéaux. Le film a notamment reçu le prix du scénario au Festival de Cannes de 2003, quatre prix à la Soirée des Jutra, trois Césars et, enfin, l’Oscar en 2004 pour le meilleur film étranger. Visuellement et financièrement, le paysage canadien attire beaucoup les producteurs de films et de vidéos. D'ailleurs, les téléspectateurs et les cinéphiles du monde entier se font souvent prendre au jeu : on « maquille » les rues de Montréal en rues new-yorkaises et les Rocheuses, en Alpes françaises. Les distributeurs de films et les grossistes en vidéos canadiens ont déclaré des revenus records pour l’exercice 2001-2002, atteignant 3 milliards de dollars, en hausse de près de 8 % par rapport au sommet précédent de 2,8 milliards de dollars atteint en 2000-2001. Néanmoins, les films et les vidéos produits au Canada luttent pour obtenir leur part du marché canadien encore dominé par les produits étrangers. En 2001-2002, les productions étrangères ont rapporté plus de 91 % des ventes totales de 1,2 milliard de dollars du marché national de films et de vidéos, demeurant à peu près stables par rapport au 90 % de l’année précédente. Dans les cinémas et les cinéparcs commerciaux, les films étrangers ont recueilli près de 98 % des recettes de distribution, qui ont totalisé près de 403 millions de dollars en 2001-2002. Les films canadiens ont obtenu un peu plus de 2 % des recettes. Après avoir augmenté à 25 % en 1999-2000, la part de produits canadiens sur le marché de la télévision conventionnelle a chuté à 16 % en 2000-2001, puis encore à 14 % en 2001-2002. Même si les marchés de la télévision générale et de la télévision payante étaient dominés par les productions étrangères, les produits canadiens ont continué à gagner du terrain sur le marché de la télévision payante. Toutefois leur part de marché est tombée de 24 % en 2000-2001 à 21 % en 2001-2002 de l’ensemble du marché de la télévision dont les revenus ont totalisé 110,5 millions de dollars. Les salles obscures continuent d'attirer un nombre croissant de spectateurs. En 2000-2001, la fréquentation des cinémas canadiens a totalisé près de 120 millions de personnes, comparativement à 99 millions en 1997-1998. Si l'on craignait que la vidéo n'étouffe le cinéma, cette prédiction ne semble pas s'être réalisée. Par contre, l'ère du cinéparc se meurt lentement. En 1975, on comptait 315 cinéparcs au pays, tandis qu'il n'en restait que 67 en 2000-2001, bien qu’il se soit vendu 1,7 million de billets.
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