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L'économie > La fabrication et la construction | ||||||||||||||||||||
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![]() Des secteurs interdépendants
Ensemble, les secteurs de la fabrication et de la construction représentaient environ 22 % de notre PIB en 2002; ils jouent donc un rôle important dans la prospérité du Canada. Si ces deux secteurs constituent des volets distincts de l’économie, ils sont aussi hautement interdépendants : tout ce qui stimule un secteur peut avoir une incidence sur l’autre. Un fabricant d’ordinateurs qui cherche à accroître sa production, par exemple, peut décider d’agrandir ses installations en construisant une nouvelle usine. Les produits et les matériaux nécessaires à la construction de cette installation couvrent tout le spectre de la fabrication. La construction commence généralement par les travaux d’excavation, qui font appel à du matériel produit par l’industrie de la machinerie. Puis, des camions, construits par l’industrie du matériel de transport, se mettent à défiler régulièrement sur le site pour livrer des produits. Ces matériaux (béton, contreplaqué, acier de charpente, peinture et papier-toiture asphalté) sont tous produits par différentes industries du secteur de la fabrication. S’il est de grande envergure, le projet d’agrandissement peut stimuler la croissance de l’emploi dans le secteur de la construction de la région. Les travailleurs embauchés utilisent tout un éventail de matériel fabriqué expressément pour le secteur de la construction. Une fois terminé, l’édifice est équipé de matériel d’usine, de machines et de meubles de bureau. Enfin, le terrain peut faire l’objet d’un aménagement paysager avant que tout soit prêt à accueillir les nouveaux employés, embauchés pour combler les postes créés par l’agrandissement de l’entreprise d’informatique. Ces dernières années, les secteurs de la fabrication et de la construction ont connu des hauts et des bas. En 1989, à la veille de la récession qui a sévi au début des années 1990, environ 2 millions de Canadiens travaillaient dans le secteur de la fabrication, contribuant au PIB à raison de 122 milliards de dollars (en dollars constants de 1997). La même année, la valeur des permis de bâtir — indice de l’activité économique du secteur de la construction — a dépassé 39 milliards de dollars, soit 4,5 milliards de plus qu’en 1988. En 1991, toutefois, la contribution du secteur de la fabrication au PIB a chuté à 109 milliards de dollars, alors qu’en 1995, la valeur des permis de bâtir avait reculé, s’établissant à moins de 25 milliards de dollars. En 2002, le PIB de la construction a encore gagné du terrain pour s’établir à un sommet de plus de 51 milliards de dollars, tandis que le PIB de la fabrication a atteint 164 milliards de dollars, un chiffre en baisse par rapport à son sommet de 168 milliards de dollars enregistré en 2000. Près de 615 000 personnes travaillaient dans le secteur de la construction en 2002, ce qui représente une hausse par rapport aux 576 000 personnes environ en 2001. Plus de 2 millions de personnes travaillaient dans le secteur de la fabrication, soit un bond de 14 000 par rapport à l’année précédente. À la fin des années 1990, les secteurs de la fabrication et de la construction opéraient à presque 90 % de leur capacité. En 2001, toutefois, la croissance de ces secteurs a ralenti un peu, particulièrement celle de la fabrication, où les taux d’utilisation de la capacité ont diminué de quelques points de pourcentage. En 2002, on a enregistré un faible rebond, surtout dans le secteur de la fabrication. Comment s’expliquent ces variations récentes? Pour le moins qu’on puisse dire, l’économie nord-américaine a connu des périodes tumultueuses ces dernières années. L’ascension fulgurante du marché boursier à la fin des années 1990 et en 2000 reflétait une économie prospère. Ainsi, le Canada a affiché une croissance significative dans la plupart des secteurs, dont ceux de la fabrication et de la construction. Malheureusement, l’éclatement de la bulle spéculative du marché boursier, les attaques terroristes ainsi que les nombreux scandales impliquant des entreprises aux États-Unis ont fait baisser la majeure partie de cette croissance. Cela a donc provoqué un important ralentissement de l’économie en 2001. Heureusement, une récession a été évitée en partie en raison des faibles taux d’intérêt jamais inégalés. Ces faibles taux d’intérêt ont entraîné à la hausse la demande de logements vers de nouveaux sommets, ce qui s’est traduit par un essor des industries du secteur de la construction. L’essor des logements a également eu des répercussions considérables sur plusieurs autres secteurs, y compris celui de la fabrication. Enfin, les faibles taux d’intérêt ont favorisé l’achat d’autres articles de prix unitaire élevé, comme les automobiles et les meubles, puisque leurs ventes étaient aussi à la hausse en 2002.
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