L'alphabétisation

L'écrivain et philosophe John Ralston Saul a fait remarquer que même si de nombreux défenseurs de l'éducation au Canada il y a 150 ans étaient eux-mêmes analphabètes, ils se sont néanmoins battus pour l'éducation publique parce qu'ils savaient que l'alphabétisme était une condition essentielle de la démocratie.

Le Canada est devenu aujourd'hui l'un des pays qui dépensent le plus en matière d'éducation. En 2000, le Canada se classait sixième parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) quant à la proportion de son PIB consacrée à l’éducation primaire et secondaire.

En 2000, dans le cadre d’un test d’envergure internationale, les Canadiens âgés de 15 ans se sont classés parmi les meilleurs au monde en lecture, en sciences et en mathématiques. Des 32 pays participants, seuls les élèves de la Finlande ont obtenu de meilleurs résultats en lecture que les élèves canadiens. Ce sont les élèves de l’Alberta qui se sont démarqués le plus, en particulier en lecture. Les élèves canadiens ont également bien réussi en sciences et en mathématiques, en se classant cinquièmes et sixièmes respectivement.

Le Canada affiche également un écart moindre sur le plan de la réussite scolaire entre les élèves d’origines socioéconomiques différentes que ceux de plusieurs autres pays. Les données semblent indiquer que les parents qui s’intéressent et qui prennent part à l’éducation de leurs enfants, tout en favorisant à la maison un milieu qui stimule l’apprentissage, ont une incidence positive sur les résultats des enfants, peu importe leur statut socioéconomique.