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La société

La lutte contre la maladie

À l'aube des années 1900, les progrès dans le domaine de la médecine avaient permis aux médecins d'intensifier la lutte contre les maladies qui éprouvaient l'humanité à l'époque, notamment les maladies transmissibles telles que la diphtérie, la typhoïde et la scarlatine.

Le combat pour éradiquer ces microorganismes n'a pas été de tout repos. En 1929, un rapport de santé publique faisait état d'une épidémie de typhoïde en Ontario et de plus de 400 cas de diphtérie au pays. Même la redoutable variole faisait encore planer sa terrible menace, 200 cas ayant été signalés au Canada en 1928.

Grâce à la batterie de vaccins à la disposition de la médecine moderne, découlant des recherches médicales et pharmacologiques, de telles maladies n'existent à peu près plus. Les enfants canadiens sont immunisés contre la polio, le tétanos, la diphtérie, la rougeole, la rubéole, les oreillons et la coqueluche et doivent se faire vacciner contre l'hépatite B avant leur entrée à l’école. De plus, les responsables de la santé publique recommandent systématiquement la vaccination contre d'autres maladies telles que l'infection au virus grippal B.

Toutefois, même si certaines maladies endémiques menaçant la santé humaine sont disparues, de nouvelles souches de maladies infectieuses défient la médecine moderne et notre système de santé comme jamais auparavant. Par exemple, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), apparu en Chine en 2003, s’est propagé au Canada et à d’autres pays. Le SRAS est une maladie respiratoire causée par un type de coronavirus inconnu auparavant. Habituellement, les coronavirus provoquent des symptômes bénins ou modérés dans les voies respiratoires supérieures, comme le rhume. Le SRAS est une nouvelle maladie, souvent mortelle, et les scientifiques tentent toujours de trouver des réponses aux nombreuses questions qu’ils se posent à son sujet.

Durant les années 1980 et 1990, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) sont apparus comme un problème de santé mondial. Le SIDA est causé par le VIH. De 1985 à 2003, environ 55 000 Canadiens avaient été infectés par le VIH. Grâce à de meilleurs traitements, le temps médian s’écoulant entre la contamination au VIH et le diagnostique du SIDA peut maintenant excéder 10 années, et les personnes atteintes vivent plus longtemps, quoique la maladie demeure mortelle et incurable.

Depuis le milieu des années 1980, la propagation du VIH et du SIDA a grandement changé au Canada. À l'époque, la maladie touchait surtout les hommes qui avaient des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cependant, la proportion de femmes atteintes du VIH a augmenté considérablement durant la dernière décennie. En 2003, elles représentaient 25,3 % des cas de séropositivité déclarés chez les adultes, en hausse par rapport à 8,9 % enregistré de 1985 à 1993. Par ailleurs, la proportion des cas positifs déclarés imputables à l’utilisation de drogues injectables a diminué progressivement, pour passer d’un sommet de 33,7 % en 1996 à 11,8 % en 2003.

Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes représentent toujours le plus grand nombre et la plus grande proportion de cas positifs déclarés. Cette proportion a diminué de près de 75 % durant la période de 1985 à 1994. Du milieu à la fin des années 1990, la proportion a chuté pour se situer autour de 37 %, puis elle a augmenté légèrement à 44,4 % dans les années 2000 à 2003. Les cas de VIH par exposition hétérosexuelle ont augmenté de façon continue, pour passer de 7,5 % avant 1995 à 36,9 % en 2003.

En 2002, les hommes qui avaient eu des relations sexuelles avec d’autres hommes constituaient 41,5 % des cas de VIH positifs déclarés, en hausse comparativement à 36,1 % en 2001. Les cas de VIH par exposition hétérosexuelle composaient 29,9 % des tests positifs en 2002, contre 32,6 % en 2001. Cela représente une hausse considérable par rapport à 9,1 % de 1985 à 1996.

L'hépatite C, tout comme le VIH, est une autre maladie virale qui se transmet par le sang. Elle touche environ 240 000 Canadiens. Le nombre de personnes infectées s’accroît rapidement au Canada et dans le monde, surtout parmi les personnes qui se partagent des seringues et d’autres injecteurs de drogues.

Bien que l'hépatite C existe depuis longtemps, les chercheurs ont identifié la maladie pour la première fois en 1989. Parmi les 5 000 Canadiens et plus qui en sont infectés chaque année, jusqu’à 70 % ne présentent aucun symptôme. Pour certains, les symptômes peuvent demeurer latents pendant 20 ou 30 ans. Près de 15 à 20 % des personnes infectées se rétablissent de la maladie, mais la plupart seront touchées par une infection chronique. La maladie évolue lentement dans le stade chronique et peut durer toute une vie. Jusqu’à 20 % des personnes infectées présenteront une cirrhose ce qui peut provoquer des dommages au foie et une plus faible proportion contracteront un cancer du foie.

La tuberculose est une autre maladie transmissible grave. La découverte d'un remède contre la tuberculose en 1948 permettait aux médecins de présumer que la maladie serait éradiquée en l'an 2000. Or, au contraire, même si le Canada continue d'enregistrer l'un des taux les plus bas d'incidence de tuberculose au monde, il n'est certes pas à l'abri de cette maladie.

Le risque n'est cependant pas le même pour tous les groupes de Canadiens. Les immigrants venus de pays où sévit la tuberculose représentaient 62 % des 1 704 nouveaux cas diagnostiqués au Canada en 2001. Les Autochtones du pays sont aussi un groupe à risque : leur taux d'infection est de 24,3 cas pour 100 000 personnes, tandis que celui de la population non autochtone née au Canada est de 1,1. Par ailleurs, c'était la première fois en 2001 que la proportion des cas diagnostiqués chez les Autochtones canadiens de souche dépassait celle de la population non autochtone née au Canada (18 % et 16 % respectivement). Au Nunavut, 97 % des cas de tuberculose ont été diagnostiqués parmi la population autochtone, dont le taux d’infection était de 47,5 cas pour 100 000 personnes.

Des maladies jadis considérées comme exclusivement tropicales trouvent aussi des hôtes au Canada. L’incidence des cas importés de malaria au Canada augmente de façon constante depuis les années 1990. La maladie continue de préoccuper beaucoup les voyageurs à leur retour d’un pays tropical et des voyageurs canadiens en sont morts. Les cas importés de malaria semblent suivre une tendance cyclique, les plus grandes périodes de pointe se produisant tous les quatre à cinq ans (1986-1987, 1991-1992 et 1996-1997). Pendant la dernière période, en 1997, 1 029 cas de malaria ont été déclarés au Canada ce qui représente une hausse de 65 % par rapport à l’année suivante lorsque seulement 368 cas ont été déclarés. En 2000, moins de 400 cas de malaria ont été signalés.

À lire... De l'espoir pour les personnes atteintes d'Alzheimer

 

 
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  Publié le : 2003-05-26 Avis importants
  Modifié le : 2004-08-19  
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