![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
L'économie > Les finances et les services | ||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
||||||||||||||||||||
![]() |
![]() Le secteur financierLes Canadiens ont recours presque quotidiennement, d'une manière ou d'une autre, au secteur financier, que ce soit pour tirer des chèques, payer l'épicier par carte de débit ou investir en vue de la retraite. L'une des fonctions les plus importantes de ce secteur consiste à offrir aux Canadiens le moyen d'épargner en vue de l'avenir. Grâce à l'épargne en 1999, les ménages canadiens ont accumulé des avoirs financiers d'une valeur globale de près de 1,4 billion de dollars, sans parler de leurs placements immobiliers et de leurs autres actifs corporels. Ils investissent une partie de leur épargne dans des obligations, des actions d'entreprises cotées en bourse ou directement dans des petites entreprises. Toutefois, la plus grande partie de l'épargne des Canadiens est déposée dans des institutions financières comme les banques, les compagnies d'assurances et les fonds communs de placement. Le système financier facilite l'épargne et l'investissement dans l'ensemble de l'économie. Par exemple, les épargnants mettent de côté de petites sommes d'argent dans des dépôts sûrs qui rapportent des intérêts. À leur tour, les institutions financières mettent ces fonds en commun et les investissent dans des prêts, des obligations et des actions de sociétés. Par conséquent, le compte de chaque épargnant canadien peut servir indirectement à financer un prêt hypothécaire pour une maison neuve ou à fournir des capitaux à une nouvelle entreprise de technologie de pointe.
Depuis 10 ans, le mode d'épargne des Canadiens s'est transformé en raison de la baisse des taux d'intérêt et de la profusion d'autres solutions offertes à l'épargnant outre les comptes bancaires et les dépôts à terme. En 1990, les particuliers détenaient 33 % de leur actif sous forme d'espèces et de dépôts dans les institutions financières. En 2002, cette proportion avait reculé pour atteindre 25 %. La partie de l'épargne placée dans les obligations fédérales a quant à elle diminué de près de la moitié au cours de la période. En 1990, les sommes investies dans l'assurance-vie et dans les régimes de retraite représentaient 32 % de l'actif total, et les actions, 18 % des placements des ménages. En 2002, les chiffres correspondants atteignaient respectivement 40 % et 27 %. L'actif des régimes de retraite, en particulier, a connu une croissance et servira à répondre aux besoins de la génération du baby-boom au moment de la retraite. Si elles offrent beaucoup d'autres services, dont l'assurance et les conseils financiers, les 3 000 institutions financières canadiennes ont pour principale fonction de transformer l'épargne en placements. Par le passé, ces institutions constituaient les « quatre piliers » du secteur financier canadien : les banques, les sociétés de fiducie, les compagnies d'assurances et les maisons de courtage de valeurs. Tenues par la réglementation de limiter leurs activités à un seul pilier, elles ont fonctionné sans lien de dépendance d'un type d'institution à l'autre jusqu'à la déréglementation survenue en 1987. La déréglementation et la concurrence mondiale plus vive que jamais ont donné lieu à une vaste restructuration de ce secteur d'activité. Les institutions ont grandi et offrent maintenant une gamme de services élargie. Poussées à prendre de l'expansion afin de tenir tête à la concurrence, bon nombre de compagnies d'assurances et de sociétés de fiducie se sont regroupées, et le phénomène de la participation croisée s'est beaucoup répandu au sein du secteur. Les banques possèdent maintenant la totalité des grandes sociétés de fiducie et la plupart des maisons de courtage de valeurs. Grâce à cette convergence des institutions financières, les Canadiens disposent maintenant de services multiples « à guichet unique ». Les banques et autres institutions proposent désormais une foule de services, qu'il s'agisse de conseils en valeurs mobilières, de services de fiducie, de planification financière ou encore de gestion successorale. Les revenus des institutions financières canadiennes témoignent de cet élargissement des services. Elles tirent leurs revenus de revenus nets d’intérêt (revenus bruts provenant des intérêts moins les intérêts payés aux dépositaires) et de revenus non productifs d’intérêt. En 1996, les intermédiaires qui acceptent des dépôts (banques à charte, sociétés de fiducie, caisses populaires et coopératives de crédit) ont tiré 36 % de leurs revenus de sources non productives d'intérêt, tels les frais d'établissement de mécanismes de financement, les commissions sur les opérations de placement et les frais de transaction. En 2000, ces sources ont représenté exactement la moitié des revenus de ces institutions. Cette proportion a diminué en 2001 pour passer à 47 % ou 24,2 milliards de dollars. Les services financiers électroniques et les services de financement des institutions publiques ont enregistré la croissance la plus importante de revenus autres que d’intérêts. Ces deux sources de revenus ont presque doublé de 1996 à 2001, pour atteindre respectivement 2,7 milliards et 1,9 milliard de dollars. Le secteur financier a adopté tôt les technologies d'Internet et du commerce électronique. En 2002, 79 % des institutions financières et des compagnies d'assurances étaient reliées à Internet et 43 % géraient leur propre site Web. Les intermédiaires de dépôt et les secteurs connexes étaient les plus branchés puisque 96 % d’entre eux avaient une connexion Internet, suivis par les sociétés d’assurance et activités connexes (90 %).
|
|||||||||||||||||||||
|