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L'économie

La construction

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Rares sont les villes canadiennes où l'on n'est pas témoin des activités du secteur de la construction : matériaux empilés sur une pelouse et prêts à installer, cacophonie de marteaux et de scies en pleine action, conteneur de débris retirés d'un édifice en cours de restauration, grues dressées vers le ciel et trous béants entourés de palissades dans les rues du centre-ville. De par sa nature, la construction accroche l'œil. Elle est omniprésente lorsque la conjoncture économique est favorable.

  Photo - Construction dans le centre-ville de Toronto
 

Construction dans le centre-ville de Toronto
Photo : Chris McCuaig

Tel était le cas en 2002. Les municipalités ont délivré cette année-là des permis de bâtir d'une valeur globale de 47,3 milliards de dollars, battant le record annuel précédent de 40,9 milliards de dollars enregistré en 2001. La demande fébrile d'un bout à l'autre du pays pour de nouveaux logements a été la pierre angulaire de cette année exceptionnelle. Les intentions en matière de construction non résidentielle, en raison de la période morose qui a marqué le début de l'année, se trouvaient sous les niveaux de 2001. En 2002, l'ensemble des intentions de construction a augmenté de 15,6 % pour s'établir à 47,3 milliards de dollars, ce qui représentait la septième augmentation annuelle consécutive. La valeur des permis de construction résidentielle a totalisé 29,6 milliards de dollars en 2002, soit une hausse de 30,8 % par rapport à 2001. Elle a été alimentée par de fortes augmentations dans le cas des maisons unifamiliales et des immeubles collectifs. Pour la première fois depuis 1989, la marque annuelle de 200 000 unités a été dépassée, puisque les municipalités ont autorisé, en 2002, la construction de 205 000 nouvelles unités d'habitation. Toujours en 2002, la valeur des permis de construction non résidentielle a chuté de 3,1 % par rapport à 2001 et ont atteint 17,7 milliards de dollars, alors que les intentions records pour la construction institutionnelle ont en partie neutralisé les diminutions importantes des composantes industrielle et commerciale. À l'échelle des régions, Toronto et Vancouver venaient en tête pour ce qui est de la croissance annuelle (en dollars). Elles ont toutes deux été propulsées par de vigoureuses intentions de construction résidentielle. Parmi les 28 régions métropolitaines, 25 ont affiché des hausses par rapport à 2001.

Tableau - Valeur des permis de bâtir délivrés, selon le secteur de construction   Tableau - Valeur des permis de construction

Si les secteurs de la fabrication et de la construction ont affiché d'excellents résultats, c'est qu'ils ont bénéficié d'une conjoncture économique stimulée par l'expansion des marchés, la croissance de l'emploi et celle des investissements. Ces deux secteurs sont étroitement liés, mais ils constituent des volets distincts de l'économie canadienne. L'essor du secteur de la fabrication dépend de plus en plus des exportations. Celui de la construction est une activité surtout intérieure. Il suit généralement la tendance de l'économie nationale et les fluctuations des taux d'intérêt, ce qui explique pourquoi il a fait de grands progrès au cours des dernières années.

Tableau - Indices des prix des logements neufs   Tableau - Mises en chantier

Malgré cette évolution, le secteur de la construction est encore dominé par les petites entreprises. En 2002, on dénombrait environ 255 000 entreprises de construction. Parmi celles où l'on a pu déterminer le nombre d'employés, environ 64 % en comptaient quatre ou moins. Les entreprises de construction qui employaient 100 travailleurs ou plus étaient rares. Elles représentaient un peu moins de 8 % du total.

Les travailleurs de la construction sont, en général, moins rémunérés que ceux qui travaillent en usine. En 2002, le salaire hebdomadaire moyen s'établissait à 830 $ dans le secteur de la fabrication, contre 804 $ dans celui de la construction. Tout comme dans le secteur de la fabrication, les salaires offerts dans le secteur de la construction varient considérablement selon la branche d'activité. Lors d'une enquête menée en 1999, les travailleurs de la construction résidentielle gagnaient 611 $ par semaine; ceux de la construction non résidentielle, 794 $. Les travailleurs de la construction industrielle et des travaux de génie se situaient au sommet de l'échelle salariale, touchant 887 $ par semaine. Ces écarts sont peut-être attribuables à la capacité des grandes entreprises de construction d'offrir une rémunération supérieure puisqu'elles réalisent des travaux non résidentiels plus importants. Les compétences particulières qu'on exige pour manœuvrer la machinerie lourde nécessaire à la réalisation de ces grands projets peuvent également expliquer cette différence.

À lire... Le château en bois rond du Canada

 

 
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  Publié le : 2003-05-26 Avis importants
  Modifié le : 2004-03-08  
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