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![]() Les peuples autochtones« Garde quelques braises Ces paroles sont extraites du livre ayant pour titre De tout mon coeur, écrit par Dan George, chef autochtone de la Colombie-Britannique. Les liens que les Autochtones entretiennent avec leurs ancêtres récents et anciens ont toujours représenté une part importante de leur spiritualité et un élément clé de leur interprétation du présent.
En 2001, tout juste un peu moins d’un million d’habitants du Canada ont dit appartenir à un groupe autochtone ou se sont déclarés Indien inscrit ou Indien visé par un traité, membre d'une bande indienne ou d'une Première nation. De ce nombre, 62 % étaient des Indiens d'Amérique du Nord, 30 % étaient des Métis et 5 % étaient des Inuits. En ce qui a trait à la répartition des Autochtones, la Colombie-Britannique, qui comptait 170 025 résidents autochtones, n'était devancée que par l'Ontario, lieu de résidence de la plupart des Autochtones, soit 188 315, suivie par l’Alberta, le Manitoba et la Saskatchewan. En 2001, les Autochtones représentaient toutefois une proportion beaucoup plus importante de la population dans le Nord et formaient une grande partie de celle de l'Ouest : on en trouvait 85 % au Nunavut, 51 % dans les Territoires du Nord-Ouest, 23 % au Yukon ainsi que 14 % au Manitoba et en Saskatchewan. En 2001, l'Ontario comptait plus d'Indiens d'Amérique du Nord que toute autre province, suivie de près par la Colombie-Britannique. Quant aux Métis, c'est en Alberta et au Manitoba qu'ils étaient les plus nombreux. La plupart des Inuits vivaient au Nunavut. Plus de 31 % des Autochtones, principalement des Indiens d'Amérique du Nord, vivaient dans des réserves indiennes en 2001, tandis que 49 % vivaient dans de grandes régions métropolitaines. Quelque 20 % habitaient dans des régions rurales situées hors des réserves — souvent dans des collectivités nordiques isolées. Bien que la population autochtone soit relativement peu nombreuse par rapport à l’ensemble de la population canadienne, elle connaît un accroissement rapide. En 2001, le taux de fécondité des femmes autochtones en âge de procréer était une fois et demie plus élevée que celui des femmes dans la population en général. Même si les Autochtones ne représentaient que 3,3 % de la population totale du pays, 5,6 % de tous les enfants canadiens étaient des Autochtones. Au Manitoba et en Saskatchewan, respectivement 23 % et 25 % de tous les enfants étaient d'origine autochtone. En 2001, environ 65 % des enfants autochtones de moins de 15 ans qui vivaient à l’intérieur d’une réserve vivaient avec deux parents comparativement à 50 % chez ceux habitant dans les régions métropolitaines de recensement. Tandis qu’un peu moins du tiers des enfants autochtones de ce groupe d’âge habitant dans une réserve vivaient dans une famille monoparentale, près de la moitié de ceux résidant dans les régions métropolitaines vivaient avec un seul parent. Seulement 17 % des enfants non autochtones au Canada se trouvaient dans cette situation familiale. Pour bon nombre d'Autochtones qui ont à coeur de préserver leur héritage culturel, la langue que parlent leurs enfants est source de préoccupations. En 2001, environ 24 % de tous les Autochtones pouvaient parler une langue autochtone, en baisse par rapport à 29 % en 1996. Néanmoins, les langues autochtones n’ont pas toutes subi une baisse du nombre de personnes qui en avaient la connaissance. En 2001, huit des 14 langues qui étaient parlées par au moins 2 000 personnes avaient connu des gains depuis 1996, tandis que les six autres langues avaient subi une diminution. Les Inuits étaient les plus susceptibles de parler leur langue maternelle. L’inuktitut se classait au deuxième rang des langues autochtones les plus utilisées. En 2001, 31 945 personnes ont indiqué pouvoir converser en inuktitut, un nombre en hausse de 9 % par rapport à 29 400 personnes en 1996. Les Autochtones vivant dans le Nord ainsi que dans les réserves et les établissements étaient les plus susceptibles d'avoir préservé leur héritage linguistique, contrairement à ceux des régions urbaines.
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