Mis à jour le 30 septembre 2004

Les communications, les transports et le commerce

Des cartes de voeux nous chantent un air connu. Des ascenseurs communiquent avec la centrale lorsqu'ils tombent en panne. Des satellites suivent le déplacement des camions de transport qui livrent des produits frais provenant des quatre coins du continent. Un adolescent canadien jouant sur son ordinateur met au défi un internaute de l'autre côté du globe. Un jardinier commande des semences du patrimoine à partir d'un site Web et les reçoit le lendemain matin par messagerie. Le Canada, pays des distances considérables et nation commerçante, dépend pour son bon fonctionnement de ses réseaux de communication et de transport. Comme notre prospérité repose en bonne partie sur la circulation des idées et des marchandises, nous avons de tout temps fait preuve d'ingéniosité pour franchir les obstacles que la topographie et la distance des lieux imposent. Cette volonté de rapprochement s'applique non seulement au monde physique des fleuves et des rivières, des routes, des lignes de chemin de fer et des routes aériennes, mais également au royaume virtuel des ondes et d'Internet.

Qu'ils empruntent la route transcanadienne ou l'inforoute, nos réseaux de communication, de transport et de commerce acheminent nos produits et transmettent notre savoir-faire partout au pays et dans le monde entier. Transformés progressivement par la technologie, les liens physiques et virtuels qui unissent les Canadiens et les relient au reste du monde ont le potentiel de remodeler nos entreprises, nos industries et nos vies.

En plus d'unir les Canadiens, les secteurs des communications, du transport et du commerce contribuent de façon appréciable à l'économie du pays. En 2002, ces secteurs employaient plus de 3,2 millions de personnes, soit près du quart de la population active du Canada. La plupart travaillaient dans le commerce de gros et de détail, soit quelque 2,3 millions de personnes. Quelque 612 000 personnes travaillaient dans le secteur du transport et de l'entreposage et environ 348 000, dans le secteur des communications.