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L'économie > Les industries primaires | ||||||||||||||||||||
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![]() L'agriculture au Canada
Au Canada, l'histoire de l'agriculture est à l'image de l'histoire des Canadiens — celle d'aventuriers hardis se frayant un chemin à l'intérieur des terres et profitant des largesses de la nature. La politique d'immigration massive des premières décennies du XXe siècle et une géographie familière ont attiré dans les fermes canadiennes de nombreux étrangers, à qui l'on concédait des terres ou qu'on engageait comme main-d'oeuvre. Après tout, quel Ukrainien ne se sentait-il pas un peu chez lui dans les vastes terres à blé de l'Ouest et quel Italien, Danois ou Allemand ne se souvenait-il pas de paysages d'Europe en labourant les champs du Sud de l'Ontario?
Les agriculteurs canadiens contemporains ont partagé l'esprit expansionniste des premiers pionniers du pays. La quantité des terres cultivées au Canada s'est accrue de 392 % au XXe siècle. En 2001, les agriculteurs canadiens ont exploité 67,5 millions d’hectares de terres. Même si cette superficie ne représente que 7 % des terres émergées du Canada, elle est tout de même trois fois plus grande que celle de la Grande-Bretagne. Les fermes, tels de petits points tapissant la courtepointe du pays, forment un arc qui traverse les prairies de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba et un ruban de basses terres forestières qui n'a jamais plus de 320 kilomètres de largeur et qui s'étend des Maritimes au sud de l'Ontario en longeant le fleuve Saint-Laurent. Chacune des nombreuses régions agricoles du Canada convient à une gamme particulière de cultures ou d'animaux d'élevage. La culture en serre des fruits et des légumes est répandue en Colombie-Britannique. Le boeuf de l'Alberta est renommé dans le monde entier pour sa grande qualité, tandis que le blé et le canola règnent en Saskatchewan. L'Ontario et le Québec, qui reçoivent en général plus de pluie que les Prairies, comptent des fermes mixtes et constituent le noyau de l'industrie laitière du Canada. Plus à l'est, l'Île-du-Prince-Édouard est depuis longtemps le royaume de la pomme de terre. La taille de la ferme canadienne type s'est accrue de façon spectaculaire au cours des 100 dernières années. Le nombre de fermes de recensement qui colorent le paysage canadien est passé de 511 100 en 1901 à un sommet de 732 800 quelque 40 ans plus tard. À mesure que les machines ont permis d'accomplir davantage de travail en employant moins de gens, le nombre de fermes de recensement a diminué. En 2001, il y en avait 246 923, soit une baisse de près de 11 % depuis 1996. Les années 1990 ont donné du fil à retordre à l'agriculture canadienne. Les agriculteurs des Prairies ont perdu leurs subventions annuelles pour le transport du grain, les fermes croulaient sous les dettes et de nombreux agriculteurs canadiens ont subi les contrecoups de périodes marquées par la faiblesse des prix des produits de base sur les marchés étrangers. De plus, afin de soutenir la cadence imposée par la mécanisation croissante des fermes, les agriculteurs ont dû consacrer une plus grande partie de leur argent à des dépenses d'exploitation telles que l'achat de machines et d'engrais. Le salaire réel moyen des agriculteurs est ainsi passé de 26 % de l'ensemble des recettes monétaires agricoles en 1971 à 8 % de ces mêmes recettes en 2002.
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