![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
La société > Les arts et les loisirs > Regarder, écouter et lire | ||||||||||||||||||||
![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
||||||||||||||||||||
![]() |
![]() Le petit écran
En parcourant les rues d'une ville canadienne, le soir, on aperçoit la lueur de l'écran de télévision dans la plupart des maisons. En septembre 1952, lorsque la Société Radio-Canada a inauguré sa programmation, il n'y avait que 146 000 téléviseurs au pays. Aujourd'hui, rares sont les foyers qui en sont dépourvus. En 2001, près de 99 % des ménages canadiens possédaient au moins un téléviseur couleur, et 25 % en possédaient trois ou plus. Parallèlement, les antennes paraboliques qui transmettent aux abonnés un univers à canaux multiples poussent comme des champignons. Aussi, de plus en plus de foyers sont branchés à Internet. Comme les Canadiens passent une grande partie de leur temps de loisirs à l'intérieur, la chaîne audiovisuelle domestique est devenue monnaie courante. La télécommande du téléviseur, un article ménager devenu aussi courant que l'ouvre-boîte, donne accès à des chaînes de plus en plus nombreuses. Une quinzaine de nouvelles chaînes thématiques sont apparues en 1997, contre quatre autres en 1999. L’industrie canadienne de la radiodiffusion a poursuivi sa croissance en 2002 avec le lancement de 47 canaux numériques. La nature même de la télévision est en pleine transition. La Société Radio-Canada a fait l'objet d'un examen minutieux, car elle cherchait à préciser son mandat. Elle a redéfini ses politiques concernant la couverture d'événements sportifs ainsi que le contenu régional et étranger de ses émissions. Par ailleurs, la spécialisation des chaînes — du golf 24 heures sur 24, clic! des nouvelles, clic! ou du télémagasinage — a fragmenté les recettes publicitaires nécessaires à la production commerciale. Malgré l'augmentation phénoménale du nombre de chaînes disponibles, l'écoute de la télévision a perdu peu à peu du terrain depuis la fin des années 1980. En 1988, nous passions en moyenne 23,5 heures par semaine à regarder la télévision. À l’automne 2002, cette moyenne avait chuté, passant à 21,6 heures. Le ratio de Canadiens regardant des émissions étrangères s’est modifié en faveur d’émissions à contenu canadien, mais cette tendance diffère entre les francophones et les anglophones. En 2002, les nouvelles et les émissions d’affaires publiques étaient les émissions canadiennes les plus populaires. Elles obtenaient 15 % de l’écoute totale chez les anglophones et 30 %, chez les francophones. Avec 24 % des heures d’écoute, les émissions dramatiques étrangères étaient le type d’émission le plus populaire auprès des anglophones. Chez les francophones, elles se classaient au deuxième rang derrière les nouvelles canadiennes, qui captaient 15 % de l’écoute. En 2002, les francophones ont passé 68 % de leur temps d'écoute de la télévision à regarder des émissions canadiennes, alors que les anglophones ont consacré 71 % de leur temps à des émissions étrangères. Les femmes regardaient davantage la télévision que les hommes, en moyenne 4,8 heures de plus par semaine.
|
|||||||||||||||||||||
|