Un système parlementaire en évolution
Au fil des ans, l'État moderne a entraîné une
croissance phénoménale du nombre et de la complexité
des mesures législatives déposées devant le Parlement.
Au début des années 1970, les préoccupations concernant
l'efficacité du Parlement ont commencé à s'étendre
à des questions autres que la simple élimination des engorgements
législatifs. La nécessité d'une réforme parlementaire
a été reconnue par tous les grands partis politiques lors
de l'élection fédérale d'octobre 1993. En 1994, des
changements au Règlement
de la Chambre des communes ont été apportés dans
le but d'augmenter l'efficacité des comités et de donner
ainsi plus de pouvoir aux députés d'arrière-ban.
Ils visaient à faire intervenir la Chambre des communes avant que
le gouvernement n'ait pris quelque décision que ce soit par rapport
aux textes législatifs ou encore à certains projets de dépenses.
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La statue Veritas,
Cour suprême du Canada, Ottawa
Photo : Loui Massicotte |
Par ailleurs, deux nouvelles options ont été mises de l'avant
au sein du processus législatif. La première option consiste
à renvoyer un projet de loi au comité qui en est responsable
avant la deuxième lecture à la Chambre des communes, ce
qui donne une plus grande latitude au comité. La deuxième
option permet à un comité d'élaborer et de présenter
un projet de loi.
En 1998, la procédure parlementaire a été modifiée
à nouveau afin d'accorder plus de place aux dossiers présentés
par les députés et d'accélérer le processus
d'adoption de leurs projets.
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