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La société > Les ménages et les familles > La composition des familles | ||||||||||||||||||||
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![]() Le veuvage
Les familles canadiennes ont sensiblement changé durant les années d’après-guerre, surtout depuis la période culminante du baby-boom de la fin des années 1950. Ces changements commencent même à transformer la façon dont les personnes âgées vivent leurs dernières années. En 2003, 82 % des personnes veuves âgées de 65 ans et plus étaient des femmes. En effet, on comptait environ 5 veuves pour 1 veuf chez les aînés. En 1921, cette proportion était de 2 pour 1. On peut attribuer cette hausse à l'augmentation de l'espérance de vie des femmes de même qu'au fait que les nouvelles mariées étaient souvent plus jeunes que leur conjoint. En 1971, 39 % des personnes veuves âgées de 65 ans et plus vivaient seules. En 2001, cette proportion s’était accrue à 72 %. Bien que les veuves et les veufs de tous âges soient plus portés que par le passé à vivre seuls, ce sont chez les personnes âgées de 85 ans et plus que nous observons la plus forte croissance de vie autonome. Pour se remettre du deuil de l'être aimé, les veuves âgées trouvent souvent d'autres cadres familiaux. Que ce soit avec des amis ou des parents, leurs liens prennent encore plus d'importance après le décès du conjoint ou du partenaire. En 1996, au Canada, la moitié des veuves de plus de 65 ans entretenaient des liens étroits avec un cercle d'amis, tandis que les trois quarts de celles qui vivaient seules avaient un lien émotif solide avec un voisin. Le revenu et la santé jouent aussi un rôle de premier plan dans la vie d'une veuve. En 1996, la majorité de celles qui vivaient seules disaient être en bonne santé et toucher un revenu stable.
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