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Un Canada câblé
Les origines des technologies des communications modernes remontent à
Alexander Graham Bell, un Écossais ayant émigré
au Canada en 1870. Or, l'inventeur du téléphone aurait peut-être lui-même
hésité à adopter cette nouvelle technologie. Dans les dernières années
de sa vie, dit-on, il recouvrait son téléphone de serviettes pour éviter
de se faire interrompre par la sonnerie. Aujourd'hui, monsieur Bell serait
sans doute enchanté de savoir que les téléphones peuvent être débranchés,
transportés, programmés pour transférer les appels, adaptés pour les personnes
ayant des troubles de l'ouïe, de la parole et de la vue et que les messages
qu'ils transmettent peuvent être interceptés par des répondeurs. Il serait
sans doute tout aussi émerveillé de savoir qu'il est possible d'acheminer
les appels au moyen d'un enchevêtrement de lignes terrestres, par satellite,
par un réseau sans fil et — la convergence se poursuivant —
par Internet et la télévision.
Qu'ils se trouvent au centre-ville de Toronto ou dans l'Arctique, presque
tous les foyers canadiens — soit 97 % en 2001 — possèdent
au moins un téléphone. Pour ce qui est de relier chacun des foyers, nous
disposions, en 2001, de l'un des réseaux téléphoniques les plus fiables
au monde avec seulement deux dérangements pour 100 lignes. Qui plus
est, les Canadiens paient des tarifs moins élevés qu'ailleurs pour leurs
services d'affaires et résidentiels. En 2001, les coûts des services résidentiels
mensuels au Canada étaient beaucoup moins élevés que ceux payés dans d’autres
pays industrialisés, entre autres aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique,
aux Pays-Bas, en Norvège, à Hong Kong et au Japon. Par exemple, les Canadiens
payaient seulement 57 % des coûts défrayés par les abonnés d’un service
mensuel de base aux États-Unis. Les coûts des services d’affaires et les
frais de raccordement des services résidentiels et d’affaires étaient
également moins élevés au Canada qu’aux États-Unis.
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