La ligne de partage numérique

L'accès aux technologies de l'information marque de plus en plus la ligne de partage entre les riches et les pauvres. Cet écart entre ceux qui ont accès à ces technologies et ceux qui ne l'ont pas a été qualifié de « ligne de partage numérique » et sert de plus en plus d'indicateur social. On estime que les 25 % de familles canadiennes les plus riches sont cinq fois plus susceptibles d'utiliser un ordinateur que les 25 % les plus pauvres.

Les statistiques laissent entendre que le niveau de scolarité d'une personne influe également sur son accès aux technologies de l’information et des communications. En 2002, par exemple, 87 % des ménages canadiens dont le chef avait au moins un diplôme universitaire se servaient régulièrement d’Internet (à la maison, au travail ou ailleurs). Par comparaison, c’était le cas de 66 % des ménages dont le chef possédait un diplôme d’études secondaires ou collégiales et de 30 % seulement des ménages dirigés par une personne ayant fait des études primaires ou secondaires partielles.

Le gouvernement fédéral a largement participé aux efforts qui ont été déployés pour effacer la ligne de partage numérique au Canada. Actuellement, les résultats de ses efforts sont : la distribution de 400 000 ordinateurs aux écoles et bibliothèques, le raccordement de toutes les écoles canadiennes à l’Internet, le développement du RESCOL canadien, un répertoire de ressources pédagogiques, ainsi que la mise en place de 8 800 centres d’accès communautaires et de 12 collectivités ingénieuses dans l’ensemble du Canada. La dernière initiative devrait guider l’introduction d’un accès Internet à large bande qui favorisera le développement des collectivités rurales et nordiques.