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![]() La protection de l'environnement
Au Canada, l'abondance des ressources a longtemps fait croire qu’elles étaient inépuisables. L'idée de protéger les richesses naturelles ne s'est-elle imposée qu'à la fin du XIXe siècle. C'est à cette époque que l'on créa les premiers parcs nationaux, dont celui de Banff en 1885. Au cours des années 1960, alors que les effets de la deuxième révolution industrielle commençaient à se faire sentir, la conception de la protection de la nature s'est graduellement élargie. Il ne s'agissait plus simplement de protéger les ressources afin de mieux les exploiter ultérieurement, mais bien de préserver l'équilibre des écosystèmes. L'idée a continué de mûrir pour aboutir, à la fin des années 1980, à la notion de développement durable. Sur la scène internationale, le gouvernement canadien compte parmi les signataires de bon nombre de conventions et d'accords internationaux visant à remédier à des problèmes environnementaux d'envergure mondiale. Citons, par exemple, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone (1987), la Convention sur la diversité biologique (1992), la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (1992) et le Protocole de Kyoto (1998). Par ailleurs, les divers ordres de gouvernement ont adopté ces dernières années une panoplie de lois et de règlements concernant l'environnement, dont la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. De 1996 à 1998, les industries canadiennes ont dépensé près de 3 milliards de dollars annuellement au chapitre de la protection de l'environnement. Ce montant visait notamment des activités de gestion des déchets, d'évaluation de projets environnementaux et de réduction des déchets. En outre, on a vu fleurir ces dernières années une myriade d'entreprises proposant des moyens innovateurs de remédier aux problèmes environnementaux. En 2000, cette « industrie de l'environnement » affichait des recettes de 14,3 milliards de dollars et procurait de l'emploi à près de 160 000 personnes. Les Canadiens participent aussi à l'effort collectif. En 1997, 90 % d'entre eux avaient déclaré être préoccupés par l'état de l'environnement. Si le recours aux modes de transport collectif soulève en général peu d'enthousiasme, certaines pratiques écologiques sont néanmoins en train de s'imposer. Le tri des ordures ménagères, le compostage et le recyclage font désormais partie des gestes quotidiens dans un nombre croissant de ménages, tandis que la consommation de produits respectueux de l'environnement gagne de nombreux adeptes.
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